Compte-rendu de la rencontre Parti de Gauche / Parti Communiste Français du mardi 18 novembre

mardi 25 novembre 2008.
 

Une délégation du Parti de Gauche rencontrait mardi 18 novembre une délégation du Parti Communiste Français à l’Assemblée Nationale. La délégation du PG était emmenée par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, celle du PCF par Marie-George Buffet et Francis Wurtz.

Le PCF et le PG ont inauguré lors de cette rencontre une relation profonde de partenariat.

Partenariat, car le PG et le PCF convergent sur l’appréciation des futures élections européennes et ont décidé de s’engager ensemble dans la construction d’un front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels.

Partenariat car le PG comme le PCF constituent deux partis distincts qui reconnaissent et respectent leurs identités spécifiques. Un point de presse était convoqué à l’issue de la rencontre. La relation entre le PCF et le PG a donc commencé au grand jour.

Le Parti de Gauche continuera à discuter au grand jour avec l’ensemble des forces de gauche qui s’étaient impliquées dans la campagne unitaire du « non » de gauche. Ainsi chaque citoyen sera mis en situation de se forger son propre avis sur les décisions qui seront prises.

De même, le front de gauche pour les élections européennes travaillera de manière publique et transparente sur le programme, la campagne, les listes, afin de faire de cette élection un grand moment d’éducation populaire et de mobilisation citoyenne.

Ce front n’est pas un tête-à-tête. Il s’adresse à tous ceux qui veulent s’impliquer dans cette élection et qui partagent ses orientations. Il est ouvert à tous les partis qui se sont engagés dans la bataille du « non » de gauche contre le projet de Traité Constitutionnel Européen. Nous souhaitons notamment la participation du NPA, du MRC, des Alternatifs.

Le Parti de Gauche rencontrera chacun de ces partis dans les prochaines semaines pour y travailler. Ce front de gauche doit avoir pour ambition d’arriver en tête des listes aux élections européennes. Nous voulons battre la droite. Nous voulons aussi disputer la supériorité électorale aux listes du PS et des écologistes qui s’inscrivent dans l’accompagnement de l’actuelle Union européenne, font campagne commune avec le Parti Socialiste Européen alors même que plusieurs de ses membres gouvernent avec la droite, siègeraient dans des groupes prêts à cogérer le Parlement européen avec le groupe de droite dont est membre l’UMP.

Ce démarrage réussi, l’ambition du projet affiché, voilà de grandes et bonnes nouvelles pour la gauche qui ne saurait être résumée par les palinodies et les déchirements du PS.

Un chemin s’ouvre. Chacun peut y trouver sa place. Quoi de mieux ?


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