25 novembre - Journée internationale contre les violences faites aux femmes

samedi 26 novembre 2016.
 

4) Pourquoi cette Journée ? (Texte 2016 de l’ONU)

http://www.un.org/fr/events/endviol...

Parce que :

La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.

La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.

La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.

La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.

La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie

Le manque inquiétant de financement est l’un des principaux obstacles aux efforts déployés pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles de tous horizons. Les initiatives de prévention et d’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles manquent donc cruellement de ressources. Même si des programmes-cadres tels que les Objectifs de développement durable (ODD), qui tendent notamment à éliminer la violence faite aux femmes et aux filles, sont porteurs d’espoir, ils doivent pouvoir disposer de fonds suffisants pour pouvoir réellement transformer la vie des femmes et des filles.

Du 25 novembre au 10 décembre, pour la Journée des droits de l’homme, « 16 jours d’activisme contre la violence sexiste » auront pour but de sensibiliser le public et mobiliser les gens partout dans le monde afin d’apporter des changements. Cette année, la campagne de « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » vous invite à « Oranger le monde » couleur désignée par la campagne pour symboliser un avenir meilleur sans violence

3) Ensemble contre les violences faites aux femmes

Appel 2012 du Parti de Gauche et Front de Gauche

La remise en cause de la loi sur le harcèlement sexuel, ou plus récemment le verdict de Créteil concernant les viols collectifs, nous ont montré le profond mépris à l’égard des femmes et le déni des violences dont elles sont victimes. Ces violences n’ont rien de fatal, elles sont l’expression encore et toujours de la domination masculine.

Nouveau gouvernement, nouvelle législature, il est grand temps que les pouvoirs publics agissent et déploient les moyens humains et financiers nécessaires pour le faire.

Les violences à l’encontre des femmes sont un fait de société, elles doivent être au cœur des débats. Il est nécessaire que le gouvernement prenne en compte le travail des mouvements féministes, qu’il examine toutes les insuffisances des lois existantes pour retravailler à un projet qui englobe les répercussions des violences à l’encontre des femmes dans tous les domaines de la vie : sphère publique et sphère privée.

En s’appuyant sur la loi contre les violences faites aux femmes de 2010, le Front de Gauche réclame une loi-cadre reprenant les propositions élaborées par le mouvement féministe. Nous demandons donc au gouvernement de s’engager au plus vite sur le vote et l’application de cette loi qui remédiera au morcellement des dispositions existantes et sera plus efficace pour les victimes. Pour être effective, elle doit s’accompagner par ailleurs des moyens nécessaires à son application, notamment en matière d’éducation, de prévention, d’information et aux mesures à prendre en faveur des victimes de violence.

Le Front de Gauche exige notamment que les associations féministes conservent leurs missions de service public auprès des victimes, ce qui implique l’attribution de moyens financiers en fonction des besoins recensés chaque année. Il est hors de question que l’État se désengage. Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre !

L’austérité que nous combattons ne saurait être l’excuse à un nouveau renoncement car nous n’oublions pas que les femmes sont les premières victimes des violences économiques comme en témoigne les nombreux rapports qui pointent la forte féminisation de la précarité.

En cette journée internationale de luttes contre les violences faites aux femmes, des millions de femmes de par le monde, dans notre pays, sont encore victimes de viols, de mutilations et de violences multiples, il est grand temps de mettre fin à ce fléau !

Ensemble, nous avons obtenu en 2010 une première loi contre les violences faites aux Femmes

Ensemble, obtenons le vote et l’application d’une « loi cadre » élaborée par le mouvement féministe.

Les faits

L’enquête contre les violences faites aux femmes révèle des chiffres accablants :

- 1 590 000 femmes sont victimes de violences conjugales - Coût annuel des violences conjugales : 1 milliard d’euros - 1 499 963 victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public
- 70 000 femmes victimes de viol
- Tous les 3 jours, une femme décède sous le coup des violences de son compagnon

Nos propositions

Des campagnes d’information et de sensibilisation permanentes et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les stades de l’éducation nationale.

Une formation spécifique et obligatoire en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour tout-es les professionnel-les concerné-es.

L’application réelle et concrète de l’ordonnance de protection et son élargissement à toutes les femmes victimes de violence.

L’abandon de l’emploi de la médiation pénale dans toute affaire de violences conjugales.

La délivrance ou le renouvellement dans les plus brefs délais du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales.

Le statut de réfugié pour toute femme demandant l’asile parce que victime de violences sexistes, sexuelles ou lesbophobes.

Une véritable politique abolitionniste cohérente et globale, avec l’abrogation du délit de racolage et la responsabilisation des clients.

Une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.

Le passage à 10 ans du délai de prescription pour les agressions sexuelles.

La mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.

Le Parti de Gauche participera à la grande manifestation parisienne, dimanche 25 novembre à 14h30 à Bastille et à tous les rassemblements qui auront lieu ce week-end en région.

2) Journée Mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Déclaration du Parti de la Gauche européenne

Halte à la violence contre les femmes

Pour les mouvements féministes du monde entier, le 25 Novembre est une journée de lutte, de dénonciation, de divulgation de faits et de résistance contre la violence à l’égard des femmes depuis l’Assemblée Générale des Nations Unions en 1999 qui a déclaré cette journée comme ’Journée Mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes’. Ce phénomène qui révèle l’oppression patriarcale et la présence de cultures machistes et misogynes dans les diverses sociétés, et sa persistance au cœur même de la modernité capitaliste, là où la démocratie et les droits universels sont formellement reconnus.

La violence contre les femmes est très répandue et ne semble pas du tout diminuer. Une femme sur 3 dans le monde et une sur 4 en Europe sont soumises à cette violence.

Les femmes subissent la violence de la part des hommes. Pas tous les hommes, naturellement usent de la violence contre les femmes mais il s’agit de toute façon de toute façon de violence de genre, c’est - à -dire violence des hommes contre les femmes et les filles. Les hommes usent de la violence pour maintenir ou renforcer leur pouvoir sur les femmes ou pour reconquérir ce pouvoir qu’ils ont perdu.

la violence de genre est restée longtemps invisible, elle se passait dans l’ombre et en l’absence de conséquence pénale .En effet elle correspondait aux valeurs dominantes , aux traditions et aux lois à tel point que le phénomène était considéré comme naturel et normal .Aujourd’hui c’est un crime, mais la violence continue d’ être considérée par les individus , les institutions et les états comme une question d’ordre strictement privé et non pas comme un crime de relevant de la sphère publique.

Les femmes sont victimes de violence surtout dans la vie quotidienne et la vie domestique. La violence contre les femmes est souvent le fait du partenaire ou d’une personne de l’entourage familial, et ce phénomène se présente toutes les catégories sociales.

La violence contre les femmes revêt différentes formes : violation du droit à l’autodétermination, mariage forcé, molestes sexuelles ou psychologiques, exploitation, discrimination. Elle est très importante contre les femmes immigrées et ajoute encore de la souffrance aux obstacles que ces femmes rencontrent pour habiter avec des pleins droits à l’intérieur des frontières européennes.

Dans les guerres modernes 70%-80% des victimes sont des civils, la majorité sont des femmes. Elles sont torturées, et humiliées dans les camps de réfugiés et dans les prisons Elles sont systématiquement violées, cette pratique étant utilisée comme arme dans de nombreux conflits. Il existe en effet un lien profond entre le militarisme et l’oppression patriarcale.

Pour ces raisons comme PGE nous exigeons :

Division de la sphère religieuse et politique, la laïcité comme fondement de chaque état ou communauté politique et sociale. Par là nous entendons la défense des droits à l’autodétermination de la femme, à la contraception et à l’avortement. Particulièrement nous luttons contre la revendication du Vatican pour déterminer la condition des femmes, leur liberté, leur sexualité et de la sexualité et la liberté sexuelle des personnes LGBTQ.

La mise hors-la -loi et la punition des mutilations sexuelles et du mariage forcé.

L’approbation et le perfectionnement, dans toute l’Europe des lois qui permettent de mettre fin à la violence sur les femmes et leurs enfants. Au cœur de ces lois il doit y avoir la prévention et l’individuation des prodromes (symptômes précurseurs) de la violence, avec un budget adéquat pour aider les victimes de la violence de genre et garantir les pleins droits aux femmes immigrées, sans aucune référence à leur statut juridique et administratif en Europe.

La limitation et le contrôle de la possession individuelle d’armes, qui sont souvent utilisées contre les femmes.

Les droits des femmes ne peuvent justifier de nouvelles guerres ou des lois plus restrictives sur l’immigration.

L’’immédiate conversion en loi européenne des lignes -guide pour le droit à la citoyenneté de résidence pour les victimes de trafic et sa transcription dans les législations nationales.

Le PGE considère fondamentale non seulement la lutte pour modifier les relations entre les classes, abolissant l’exploitation et l’oppression, mais il se donne aussi comme objectif la lutte contre la structure patriarcale de la société et les conséquences sociales et culturelles qui en découlent.

La crise économique, sociale et culturelle qui agresse l’Europe révèle l’échec du capitalisme néolibérale, ceci représente l’occasion et l’espoir qu’à la place de la barbarie du profit e t du capital puisse se manifester un engagement pour la construction d’une société socialiste respectueuse de la nature et capable de créer les conditions pour la réalisation de la révolution des femmes : le PGE combat la violence sexiste qui a pour origine le machisme et la domination patriarcale.

1) NI UNA MAS ! PAS UNE DE PLUS !

(déclaration de la Coordination Européenne de la Marche Mondiale des Femmes)

Lors de sa réunion en juillet 2007, la Coordination Européenne de la Marche Mondiale des Femmes a décidé de lancer une nouvelle campagne contre les violences faites aux femmes. Elle commencera le 25 novembre 2007 pour se terminer pendant la 3ème Marche Mondiale en 2010. Nous avons pris comme outil principal un brassard avec ces mots : Ni una mas ! Pas une de plus !

Par cette campagne, nous souhaitons que tous, hommes et femmes, se déclarent concernés, agissent pour montrer colère, solidarité et engagement aux côtés de toutes les femmes victimes de violences, et dénoncent les hommes maltraitants qui ne devront compter, ni sur notre complaisance, ni sur notre silence. Chaque fois qu’une femme sera battue, violentée, assassinée, nous porterons ce brassard pendant une journée, dans le métro, à l’école, dans la rue, au travail.

Nous aimerions que ce brassard devienne un rite politique, une nouvelle forme de dénonciation publique.

En temps de paix comme en temps de guerre, les femmes se voient infliger des atrocités parce qu’elles sont des femmes. Des millions d’entre elles sont battues, violées, assassinées, attaquées, mutilées, ou même privées du droit d’exister. Pour cela, tous les prétextes sont bons : guerres, coutumes, religions, pratiques culturelles, ou soi-disant supériorité de l’homme sur la femme.

LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES EST UNE FORME D’OPPRESSION QUI GRANGRÈNE TOUTES LES SOCIÉTÉS DANS TOUS LES PAYS DU MONDE.

NOUS VOULONS QUE CELA CESSE !

NOUS VOULONS LA SÉCURITÉ POUR TOUTES LES FEMMES

PARTOUT DANS LE MONDE !

NI UNA MAS ! PAS UNE DE PLUS !

Ce brassard est à acheter au prix de 1 euro l’unité (sans faire de bénéfice) auprès des militantes de la MMF ; ou à commander en nombre à l’adresse de la Coordination Française.


Coordination Française Marche Mondiale des Femmes 25/27 rue des Envierges 75020 Paris Tel : 0680639525, mail : marchfem@ras.eu.org ;


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