VIDÉO – Femmes et révolutions, 1789, 1871, 1917

dimanche 17 mars 2019.
 

6) Femmes et révolutions, 1789, 1871, 1917

Pour visionner la vidéo de cet entretien, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

5) Communiqué de Jean-Luc Mélenchon sur l’initiative « #PlaceAuxFemmes » de la France insoumise

La France insoumise a décidé de proposer exclusivement des femmes sur les plateaux télé et radio cette semaine.

Nous avons pris cette décision, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, afin d’attirer l’attention sur la sous-représentation des femmes dans les grands médias. Nous voulons aussi dénoncer les refus qui nous sont opposés quand nous proposons des porte-paroles féminins pour exprimer nos points de vue.

Il est évident que je respecterai strictement cette règle que nous nous sommes collectivement fixés. Par conséquent, je réserve mon expression audiovisuelle sur les sujets politiques de cette semaine, notamment sur la pauvre lettre publiée par Emmanuel Macron dans plusieurs journaux européens, à la semaine prochaine.

4) PlaceAuxFemmes : l’initiative inédite de la France insoumise

En 2017, d’après un rapport du CSA, 40% des personnes présentes à l’antenne des télévisions des radios étaient des femmes. Mais ce chiffre cache en réalité une sous-représentation des femmes aux heures de fortes audiences (29% sur la tranche 18-20h) et seulement 27% de femmes dans la catégorie « invité politique » (une baisse de 5% par rapport à 2016) !

En 2018, les insoumises représentaient seulement 23% des interventions de notre mouvement à l’antenne. La raison : les journalistes font plus souvent appel aux hommes (députés, candidats, orateurs…) qu’aux femmes aux fonctions équivalentes. Pire, de nombreuses fois, lorsque les hommes sollicités ont dû décliner l’invitation et ont renvoyé les journalistes vers une de leurs camarades, les journalistes ont préféré annuler la présence de la France insoumise sur leur plateau.

Pour dénoncer le manque de représentation des femmes dans les médias, et parce que la lutte contre toutes les discriminations est au cœur du programme l’Avenir en commun, la France insoumise lance une initiative inédite : #PlaceAuxFemmes.

Du 4 au 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, aucun représentant de la France insoumise ne se rendra sur un plateau de télévision ou de radio. Durant ces cinq jours, les journalistes pourront trouver une invitée parmi les plus de cinquante représentantes de La France insoumise, en tant que députées, candidates ou oratrices. Cette initiative se déroulera aussi sur les réseaux sociaux de la France insoumise, qui publieront des visuels pour les droits des femmes.

Enfin, le 7 mars aura lieu à Bobigny, en région parisienne, un meeting sur le thème des droits des femmes, avec nos candidates aux élections européennes Manon Aubry, Leïla Chaibi, Marina Mesure et Pascale Le Néouannic et les députées insoumises Clémentine Autain, Caroline Fiat, Danièle Obono, Mathilde Panot et Sabine Rubin.

Source : https://lafranceinsoumise.fr/2019/0...

3 Égalité ? (par Benoît Schneckenburger, France Insoumise)

Le 8 mars 1977 l’Organisation des Nations unies créait une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale ». Pourtant l’idée d’une telle journée remonte au tout début du XX° siècle quand le mouvement socialiste fait siennes les revendications féministes. Les militantes marxistes Clara Zetkin (1857-1933) et Alexandra Kolontaï (1872-1952) proposent en août 1910, que l’Internationale socialiste célèbre le 19 mars 1911 la première Journée internationale des femmes. Elles revendiquent le droit de vote, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Une exigence d’égalité forte depuis la Révolution de 1789 qui, si elle a déclaré l’égalité en droits des hommes et des citoyens, a vite occulté le sort des femmes, pourtant aux premières lignes des combats pour l’égalité et la liberté. Aujourd’hui chacun a pu souligner la forte présence des femmes dans le mouvement des Gilets Jaunes, même si les bandeaux de BFM peuvent parfois tenter de les ramener au statut de « femmes de gilets jaunes » au lieu de femmes gilets jaunes.

Plus de cent ans après, il reste pourtant encore tant de parcours pour faire triompher l’égalité. Égalité en droits, évidemment, mais surtout égalité en faits. Les écarts salariaux restent, en France, très élevés. Il s’agit non seulement des montants moyens, en partie explicables par la concentration de l’emploi féminin dans des secteurs peu rémunérés, mais également à même niveau de diplôme et de métier. Ainsi, les diplômées de Sciences Po sont payées 28% de moins que les hommes. Cet écart s’accroit à la retraite : les femmes l’obtenant un an plus tard que les hommes, mais avec des montants inférieurs de 42% ! Ces inégalités se renforcent avec les charges familiales : les mères qui travaillent on pour 33% un emploi à temps partiel, contre 4% pour les pères. Les femmes doivent passer quatre heures trente-huit aux tâches domestiques et familiales contre deux heures vingt-six pour les hommes. Les inégalités face aux violences sont plus graves encore. Une femme sur sept est victime d’une agression à caractère sexuel, contre moins de 4% pour les hommes.

Ces conditions ne doivent rien à la nature. Elles ne traduisent pas non plus un atavisme culturel indépassable : il n’y a qu’à voir les pays qui ont accordé le droit de vote aux femmes bien avant la France, dans des conditions culturelles très variées comme la Nouvelle Zélande (1893), la Belgique (1921) ou la Turquie (1929). Il s’agit toujours de volonté politique : l’éducation à l’égalité doit-être promue, des dispositifs doivent inciter, voire contraindre, les entreprises à respecter l’égalité salariale. Passer, comme le disait Marx, de droits formels à des droits réels. Il faudra plus qu’une journée de célébration !

Benoit Schneckenburger

https://heuredupeuple.fr/egalite/

2) 8 Mars 2019 : sur tous les fronts, des femmes !

Luttes contre les violences sexuelles et sexistes, combat pour le climat, gilets jaunes ... les femmes sont présentes sur tous les fronts des combats pour l’égalité et la justice, en France et dans le monde.

#Me Too et le succès des manifestations du 24 novembre de #Nous Toutes contre les violences faites aux femmes ont permis qu’enfin, la honte commence à changer de camp.

En France, la mobilisation des gilets jaunes a permis de faire sortir de l’ombre la situation des femmes pourtant si nombreuses qui se débattent avec un seul salaire trop faible pour faire vivre correctement la famille dont elles ont seules la charge ; la situation de ces femmes qui ont la responsabilité de prendre soin des autres pour un salaire de misère et des conditions de travail épuisantes ; la situation de ces retraitées dont les retraites sont encore de 42% inférieures à celles des hommes et encore amputée par l’augmentation de la

Macron a annoncé en début de mandat qu’il faisait de l’égalité femmes/hommes une grande cause nationale. Loin s’en faut !

- la loi El Khomri et les ordonnances Pénicaud ont touché encore plus durement les femmes : en limitant les cadres protecteurs on fragilise automatiquement ceux/celles qui sont les moins protégé.e.s , les femmes y sont majoritaires. L’inversion de la hiérarchie des normes renvoie à l’entreprise la définition de nombreux droits, et notamment les droits familiaux. La disparition des CHSCT ôte un outil de protection notamment contre le harcèlement sexuel. L’assouplissement des clauses de mobilité a également pénalisé les femmes. Tout cela avec un affaiblissement des outils d’analyse

- le gouvernement a fermé la porte à une directive européenne d’ amélioration du congé parental

- Macron prépare sa réforme des retraites par points dont on sait qu’elle pénalisera les femmes ...

En faisant reculer touts les droits sociaux, Macron fait nettement reculer les droits des femmes. Et Marlène Schiappa a beau se démener sur les plateaux télé, elle ne peut masquer cette réalité.

Oui, la question sociale sera au cœur de ce 8 MARS 2019 !

Partout en France les femmes et les féministes manifesteront derrière le mot d’ordre

8 MARS- 15H40 – grève féministe !

15H40, c’est l’heure à partir de laquelle le travail des femmes devient « gratuit » comparé à celui des hommes. Le salaire des femmes étant toujours inférieur de 28% à celui des hommes !

Ce 8 MARS 2019 sera aussi un temps fort de la solidarité internationale notamment en soutien aux femmes brésiliennes qui ont vu la victoire de Bolsanaro violemment hostile aux droits des femmes, que ce soit sur l’égalité salariale ou le droit à l’avortement, mais aussi en solidarité avec Argentines qui se battent pour le droit à l’avortement, et toutes les femmes du monde...

Un 8 mars « Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement. » (Appel à retrouver sur : https://8mars15h40.fr)

Nous en serons !

*... nul doute d’ailleurs que cette parole libérée a permis de libérer celle des victimes, garçons ou filles, d’hommes d’Eglise, mettant à nu la grande mascarade pour ne pas dire la grande perversité des discours de l’Eglise catholique adressé en particulier aux femmes-sur la sexualité (et la procréation ).

Claude Touchefeu

Source : http://www.gds-ds.org/8-mars-2019-s...

1) 8 mars 15h40 : l’heure des comptes (appel associatif et syndical unitaire)

Nous représentons 52% de la population française.

Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sage-femmes, hôtesses... Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue.

Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur.

Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix.

Entre les courses, le ménage et les enfants, nous réalisons en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine.

Notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15H40 nous travaillons gratuitement.

Nous sommes retraitées et notre pension est de 40% inférieure à celle des hommes.

Nous combattons de longue date la précarité remise sur le devant de la scène avec force par les gilets jaunes.

Nous sommes étrangères, victimes de racisme, handicapées, lesbiennes, et nous cumulons les discriminations.

Nous sommes des femmes et au travail, dans la rue ou chez nous, nous sommes confrontées à des violences sexistes et sexuelles

Nous sommes des Brésiliennes, des Espagnoles, des Iraniennes, des Argentines, des Polonaises, des Indiennes, des Etats-Uniennes et nous sommes partout dans le monde solidaires de toutes les femmes qui luttent contre les réactionnaires et conservateurs au pouvoir

Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement.

Nous appelons à une grève féministe le 8 mars, à des actions des rassemblements, des manifesta- tions. Débrayons à 15h40. Portons toutes et tous un foulard violet !

#8mars15h40 : grève féministe

PREMIÈRES SIGNATAIRES

ActionAid France-Peuples Solidaires, Association Nationale des Etudes Féministes, Attac, CGT, CADAC, Chiennes de Garde, Collectif Civg Tenon, Collectif National pour les Droits des Femmes, CQFD Lesbiennes féministes, En avant toute(s), Groupe Femmes Gilets Jaunes, Femmes Egalité, Femmes Libres Radio Libertaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes migrantes debout, Fondation Copernic,FSU, Groupe F, Le Mouvement, Ligue des Femmes Iraniennes pour la démocratie, Marche Mondiale des Femmes, Maison des Femmes de Paris, Maison des femmes Thérèse Clerc, Mouvement du Nid 75, Mouvement des Femmes Kurdes en France, Osez le féminisme, Planning Familial, Rajfire, Collectif féministe Ruptures,SKB,Solidaires,TouchePasàMonIntermittent.e, Tou.te.scontrelesviolencesobstétricalesetgynécologiques !, UNEF, UNL.

Aujourd’hui, en France, le salaire des femmes est inférieur à 26% à celui des hommes.

Métiers mal reconnus et rémunérés et pourtant indispensables à la société exercés par des femmes, temps partiels subis, discrimination pure...

Rapporté à une journée, c’est comme si chaque femme travaillait gratuitement à partir de 15h40.

Et c’est sans parler des 20h de tâches ménagères par semaine et des violences sexistes et sexuelles qui visent à inférioriser les femmes.

Collectivement, nous pouvons dire stop.

Ensemble, demandons que notre travail soit reconnu et rémunéré à sa juste valeur.

Le 8 mars, envoyons un message à nos employeurs et au gouvernement. Exigeons l’égalité salariale.

Faisons grève à 15h40, et affichons la couleur en portant un foulard violet.


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