Gaza – l’ONU alerte sur la pénurie d’eau.

lundi 6 novembre 2023.
 

03 novembre 2023 « Si l’on considère la question de l’eau – nous savons tous que l’eau, c’est la vie – Gaza manque d’eau et Gaza manque de vie. » a déclaré, le 16 octobre, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’ONU. L’eau est un problème historique dans la bande de Gaza. La vie sur un petit territoire, densément peuplé, dans un climat sec est rythmée par la recherche de l’eau. Dans ce territoire palestinien, l’extrême pauvreté et les restrictions d’importations de matériaux de construction conduisent à un système d’approvisionnement en eau obsolète et à un manque d’installations de traitement des eaux usées aggravant le manque d’eau potable.

Au 28ᵉ jour des bombardements sur Gaza, les contraintes qui pèsent sur l’eau continuent de menacer la vie de plus de 2 millions de Palestiniens, entraînant déshydratation, insuffisance rénale et d’autres conséquences sanitaires graves, en particulier pour les personnes déjà vulnérables. Le blocus de la bande de Gaza imposé par Israël menace à très court terme la vie de 2 millions de civils. La punition collective est un crime de guerre. Assoiffer tout un peuple est un génocide, comme les experts de l’ONU l’ont pointé hier. Notre brève.

Manque d’eau à Gaza, une catastrophe humanitaire organisée par le gouvernement d’extrême droite israélien Depuis le début du blocus complet imposé par B. Netanyahu, Premier ministre de l’État israélien, le 8 octobre, le manque d’eau se mue en catastrophe humanitaire. Après 15 jours, face aux condamnations par l’ONU du risque de « nettoyage ethnique » et de génocide dans la bande de Gaza, le gouvernement d’extrême droite daigne laisser passer une vingtaine de camions humanitaires. Un nombre bien insuffisant puisque c’est plus d’une centaine qui auparavant entrait chaque jour pour apporter le minimum vital aux 2,3 millions de Gazaouis.

Seule l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens possédait des réserves d’eau potable. Celles-ci ne sont plus suffisantes. 3 jours sans eau, c’est la mort. Le 16 octobre, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’ONU, a réitéré ses alertes : « Les habitants de Gaza ont un accès très limité à l’eau potable. En dernier recours, les gens consomment de l’eau saumâtre provenant de puits agricoles, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à la propagation de maladies d’origine hydrique ». Organisations internationales et humanitaires ne cessent d’alerter. L’ONG Action Contre la Faim a pointé les conséquences de la crise de l’eau : « cette pénurie fait craindre des risques de déshydratation, d’insuffisance rénale et d’autres conséquences sanitaires graves, en particulier pour les personnes déjà vulnérables.« 

Plus de deux millions de civils innocents risquent de mourir de soif. B. Netanyahu organise la disparition des humains habitant la bande de Gaza. C’est un criminel de guerre.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message