Je me rends compte que la République est invoquée à toutes les sauces, partout, y compris en France. Pour moi, la seule République que je reconnaisse, c’est celle du respect ABSOLU de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Depuis 1983, plus aucun président de la République français, ni aucun de leurs gouvernements ne sont républicains, ils ont tous laissé les inégalités croître et, partant, les marques de fraternité institutionnelle décroître.

Quant à la liberté, ils ont laissé les grands groupes capitalistes, que pourtant ils gorgent de subventions publiques sans condition et de commandes publiques, s’emparer de tous les médias dominants. Je tiens cela pour une atteinte gravissime à la liberté.

Si bien qu’aujourd’hui, alors que nos gouvernants ne s’expriment que par antiphrases, c’est-à-dire qu’ils font le contraire de ce qu’ils expriment, la référence permanente à la République ne me fait plus ni chaud, ni froid. Même quand cela vient des responsables que je soutiens.

Je ne me situe plus et je ne situe les autres que par rapport à ce qu’ils pensent du capitalisme. Pour ou contre ? C’est aussi binaire que cela. Les mi-chèvre mi-chou ne sont en réalité que des soutiens du capitalisme.