France Insoumise, PCF et Nouvelle Gauche déposent une motion de censure commune à l’Assemblée nationale

lundi 6 août 2018.
 

1) Scandale Macron-Benalla : le gouvernement doit être censuré (déclaration de Jean-Luc Mélenchon)

L’Assemblée nationale doit se prononcer sur la responsabilité du gouvernement dans le déroulement du scandale Macron-Benalla. C’est pourquoi le groupe la France insoumise a proposé la semaine dernière l’organisation d’un débat de censure et la présentation d’une motion commune aux groupes LFI, GDR et PS.

Aujourd’hui, deux faits nouveaux interviennent en ce sens. Premièrement, le groupe les Républicains a déposé un texte de motion de censure. Après en avoir pris connaissance, nous avons décidé de le voter.

De son côté, le Parti socialiste vient de se prononcer à son tour en faveur d’une motion de censure commune avec LFI et GDR. Nous nous réjouissons de cette décision. Dès à présent, nous sommes au travail pour que ce texte soit présenté, débattu et voté dès mardi prochain.

Jean-Luc Mélenchon – Président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

Source : https://melenchon.fr/2018/07/26/sca...

2) Motion de censure de gauche : Mélenchon salue une "ambiguïté levée" au PS (Libération)

"Le Parti socialiste est maintenant un parti d’opposition frontale au gouvernement", selon le leader La France Insoumise.

Le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est félicité vendredi d’une "ambiguïté levée" sur la ligne politique au PS avec la décision de travailler à une motion de censure commune des trois groupes de gauche contre le gouvernement.

"Dès le 19 juillet, j’ai proposé qu’on ait une motion de censure (...) pas parce que nous pensions que la motion de censure allait tout régler. Mais la motion de censure au moins pouvait rétablir l’ordre républicain", a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence de presse.

Il a rappelé qu’il s’agissait d’obtenir des explications du gouvernement sur l’affaire Benalla au vu d’une "crise institutionnelle".

"Hier, le bureau national du PS a donné son accord pour une motion de censure. Bon, c’est bien et nous sommes très contents. D’autant que comme elle ne peut pas se déposer sans nous, nous voyons que c’en est fini du ni-Macron, ni-Mélenchon", a poursuivi cet ancien candidat à la présidentielle.

Le PS "un parti d’opposition frontale au gouvernement"

"C’est aussi un événement politique à sa manière", aux yeux de Jean-Luc Mélenchon. "Une question politique est tranchée. La dernière fois que nous avons voté sur la confiance au gouvernement, 5 membres du groupe socialiste ont voté la confiance, trois contre et tous les autres se sont abstenus", a-t-il ajouté, affirmant qu’avec une motion de censure de gauche, "le Parti socialiste est maintenant un parti d’opposition frontale au gouvernement".

Les présidents des trois groupes de gauche devaient se réunir à la mi-journée pour travailler sur le texte de la motion et décider de son premier signataire, chargé de la défendre à la tribune de l’Assemblée.

Source : http://www.liberation.fr/france/201...

3) À l’Assemblée, la gauche s’allie pour déposer une motion de censure contre le gouvernement (Le Figaro)

À l’Assemblée, la gauche s’allie pour déposer une motion de censure contre le gouvernement

La France insoumise, Nouvelle Gauche (PS) et les communistes ont réussi à se mettre d’accord pour déposer conjointement une motion de censure contre le gouvernement. Un deuxième texte qui survient juste après celui des Républicains.

Il n’y en aura pas une mais bien deux. Après celle des Républicains jeudi, une deuxième motion de censure a été déposée vendredi. Cette fois-ci, par la gauche. La France insoumise, les socialistes et les communistes ont réussi à se mettre d’accord - chose rare - pour déposer un texte en commun. Le bureau des présidents de l’Assemblée nationale doit définir quand son examen aura lieu, probablement en début de semaine prochaine. « Un bon état d’esprit »

Depuis jeudi, les trois groupes de gauche étaient favorables à une alliance pour une motion de censure. « C’en est fini du ni-Macron, ni Mélenchon du côté du PS », se réjouissait Jean-Luc Mélenchon, qui soulignait un « bon état d’esprit », vendredi matin lors d’une conférence de presse à l’Assemblée.

Restait à régler la question de l’ordre des signataires, le premier d’entre eux étant celui qui portera le texte devant l’Assemblée nationale. Alors que Jean-Luc Mélenchon proposait un tirage au sort entre les trois groupes, les socialistes et les communistes, pas franchement convaincus par l’option du leader Insoumis, s’étaient mis d’accord sur le nom d’André Chassaigne. Près de deux heures de réunion plus tard vendredi après-midi, c’est bien le chef de file du groupe GDR (communistes) qui a été retenu. Pas de « concurrence » entre la droite et la gauche

Malgré leurs deux motions de censure distinctes, la droite et la gauche affirment ne pas être en « concurrence ». « Nous avons un objectif commun, celui de défendre nos institutions. C’est au-delà de nos divergences politiques », glisse un député LR. La France insoumise a par ailleurs annoncé qu’elle votera pour le texte des Républicains. L’inverse est en cours de réflexion, même si de nombreux élus de droite disent déjà « ne pas avoir de problème » à voter un texte de la gauche s’il ne prône « que la sauvegarde de l’état de droit ».

Les deux motions de censure n’ont cependant aucune chance d’être votées. Pour qu’elle soit adoptée, il faudrait au minimum l’adhésion de 289 députés. Or, La République en marche compte déjà à elle seule 312 élus sur 577, sans compter ses alliés de la majorité. Pour l’opposition, l’objectif est avant tout de se faire entendre, et surtout de prolonger l’affaire Benalla que l’Élysée tente de minorer.

Pierre Lepelletier

Source : http://www.lefigaro.fr/politique/le...


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