Cette semaine est celle d’une concentration des évènements sociaux

samedi 24 mars 2018.
 

Comment le gouvernement va-t-il se sortir de la grève générale à Mayotte ? Elle mobilise dans une ambiance fébrile la population tout entière contre l’abandon dont souffre la population du territoire.

Et dès le 21 mars les assemblées générales de cheminots commencent. Le lendemain, le 22 mars prochain, est le rendez-vous de la résistance sociale contre la politique du gouvernement. Les femmes et les hommes de tous les secteurs du rail et des services publics se retrouvent dans un combat commun. Ils veulent créer un rapport de force avec le gouvernement. Pour le faire céder.

Car celui-ci ne démantèle le service public du pays que pour appliquer la feuille de route de la Commission européenne. Les décisions gouvernementales n’ont pas d’autres raisons d’être. Les syndicats de salariés sont unis pour l’action. Tous, nous savons que leur engagement se fait directement pour notre bien à tous et dans l’intérêt général. Cette unité est une bonne base de départ par rapport à ce que nous avons connu face à la casse du code du travail.

J’appelle donc tous ceux qui se reconnaissent dans le programme « L’Avenir en commun » de la France insoumise, à joindre leurs efforts aux côtés des salariés en lutte. Je les appelle à s’associer autant qu’ils le peuvent aux manifestations et actions de toutes sortes qui fortifieront ce combat : caisses de grève, cortèges, actions de conscientisation etc.

Dans cet état d’esprit, de mon côté, je participerai à l’action dans mon mandat de député et de président de groupe parlementaire. Et j’appuierai donc toutes les initiatives visant à regrouper des forces pour cette bataille comme l’ont décidé les 17 parlementaires insoumis qui l’ont exprimé avec leur communiqué de presse. À cet instant, toutes les forces doivent être jetées dans la bataille sans retenue ni condition. Pour se rendre utile au mouvement, les Insoumis se préoccuperont en premier lieu de mobiliser l’opinion du public qui n’est pas directement salarié des secteurs concernés mais qui a un intérêt à la qualité du service public. C’est une mobilisation large de la société qu’il faut viser. Je forme le vœu que soit entendue la proposition d’un rassemblement général dans la rue.

En effet, les rendez-vous actuels ne permettent pas aux personnes de tous les secteurs de la société d’entrer en action. Pourtant tous y ont intérêt. Il faudrait donc aussi une date commune, hors des jours et heures d’embauche, pour tous les secteurs de la société. D’ici là, ce 22 mars est jour de combat commun de la société contre le règne de l’argent et de son gouvernement. Les Insoumis y ont tous rendez-vous parce que cette date peut-être celle d’une bascule de la société devenant une opposition populaire majoritaire. Mais nous ne perdons pas de vue qu’un mouvement d’ensemble auquel le plus grand nombre puisse participer reste la réponse la mieux adaptée aux exigences du moment. Nous entendra-t-on ? Rien ne serait pire que des gesticulations autour de la lutte dans lesquelles tous les groupuscules jouent des coudes pour proférer de verbeux appels sans portée ni conséquences. Nous avons besoin que le peuple puisse se fédérer. À l’image de ce qui se fait dans les départements d’outre-mer. Comme en Guyane, comme à Mayotte, comme en Guadeloupe comme partout où les mouvements impliquent toute la population.


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