Appel de cinq fédérations de l’Education à une semaine d’actions du 19 au 24 mars dont grève le 20

mardi 20 mars 2007.
 

Cinq fédérations de l’Education (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et FAEN) appellent à "une semaine d’actions du 19 au 24 mars, prenant des formes diversifiées", pour protester contre la suppression de milliers de postes d’enseignants.

Dans une déclaration commune, elles appellent à amplifier les actions menées récemment "pour la défense du service public d’Education, pour les salaires et l’emploi, le refus des suppressions de postes, de la baisse des dotations horaires, et des mesures de carte scolaire".

Elle réclament le "retrait des mesures autoritaires imposées par le ministre, notamment l’abrogation du décret" allongeant le temps de travail de certains enseignants et instaurant leur possible bivalence.

Il s’agit, ont expliqué les fédérations, "de peser dans le débat et de faire en sorte que la rentrée se fasse sur des bases profondément différentes de celles prévues aujourd’hui : le gouvernement actuel et le futur gouvernement doivent l’entendre".

Pendant cette semaine d’actions, une journée de grève est prévue mardi 20 mars à l’appel de plusieurs syndicats des collèges et lycées, dont le principal, le Snes-FSU, sur ces mêmes mots d’ordre.

Les organisations qui avaient réussi ensemble, et dans une unité jamais observée depuis la fronde contre l’ancien ministre de l’Education Claude Allègre, les deux précédentes journées de mobilisation - le 18 décembre 2006 et le 8 février 2007 - n’ont pas réussi à poursuivre dans cette voie, en raison essentiellement de difficultés de calendrier.

Elles ne disposent en effet que de trois semaines entre la fin des vacances d’hiver de la zone B et le départ en vacances de printemps de la zone A, dont une occupée par les congrès de deux syndicats enseignants (le Snes-FSU et le SE-Unsa). Les organisations ont également buté sur la proximité de la présidentielle, prochaine étape pour certains dans la contestation de la politique du gouvernement.

Ainsi le Sgen-CFDT n’a pas appelé à la grève mais a assuré, dans un communiqué, son intention de "poursuivre l’action en apportant son soutien aux nombreuses initiatives locales", comme les boycotts de bacs blancs, qui se multiplient dans les établissements depuis quelques semaines.

Il a souhaité "mettre en avant les conséquences désastreuses sur l’emploi des nombreuses mesures prises par le gouvernement".


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