Valls 2… Une alternative de gauche, vite !

samedi 6 septembre 2014.
 

La nomination d’Emmanuel Macron, un banquier, au ministère de l’Économie symbolise la soumission du gouvernement Valls 2 aux exigences de la finance et des grands patrons.

Gattaz et le Medef n’ont plus qu’à applaudir !

Après des dizaines de milliards offerts par Hollande aux patrons avec le Crédit d’Impôt Compétitivité, avec Valls 2, ce sera « encore plus loin, encore plus fort » :

- > le « pacte de responsabilité » : 35 milliards d’allègement des cotisations sociales pour les patrons, 50 milliards de coupes budgétaires pour nous (gel des aides sociales, déremboursement de médicaments, fermeture de services hospitaliers, baisse des dotations pour les collectivités, suppressions de postes dans les services publics…).

- > la remise en cause des 35h, la suspension ou l’abaissement des seuils sociaux ouvrant des obligations aux entreprises en matière de représentation des personnels, qui priverait nombre de salarié-e-s du droit à être représenté-e-s auprès de leurs employeurs

- > le traité du Grand Marché Transatlantique Union Européenne/États-Unis : une déréglementation totale des normes sociales et environnementales au profit d’une seule norme, celle du libre-échange, et d’un seul pouvoir, celui des multinationales.

Le gouvernement Valls-Hollande en donne toujours plus au patronat pour soi-disant créer des emplois.

Pourtant, la baisse continue des cotisations depuis près de 20 ans n’a pas amélioré la situation de l’emploi mais a augmenté les dividendes offerts aux actionnaires. Le chômage ne cesse d’augmenter (3,6 à 5 millions de demandeurs d’emploi). Les riches n’ont jamais été aussi riches. La France est le pays d’Europe qui verse le plus de dividendes aux actionnaires (plus de 40 milliards en 2014).

Les parlementaires qui affirment refuser la politique d’austérité ne doivent pas accorder la confiance à ce nouveau gouvernement.

Faire converger les résistances, construire l’alternative de gauche

Alors que le racisme et l’extrême droite prospèrent sur le désespoir, il faut mettre un coup d’arrêt à l’austérité : refuser de payer la dette illégitime et mettre en œuvre une réforme fiscale d’ampleur qui permette une redistribution de la richesse produite au bénéfice de la population, développer les services publics, investir pour la transition écologique (transports collectifs, logements), et la satisfaction des besoins sociaux (salaires, protection sociale, réduction du temps de travail…).

Pour mettre en échec ce gouvernement et construire une nouvelle majorité sociale et politique, alternative et anti-austéritaire, il est décisif de faire converger les résistances sociales et écologiques, les associations, syndicats, partis, les citoyen-ne-s, qui à gauche s’opposent à l’austérité.

Il faut déployer et ancrer la bataille anti-austérité à partir du pôle de résistance sociale et politique apparu pour la manifestation « maintenant ça suffit ! » contre l’austérité le 12 avril.

Ensemble ! propose aussi d’engager un processus d’Assises de la gauche de transformation sociale et écologique, qui rassembleraient toutes les forces qui veulent une alternative à la politique de Hollande et de Valls, qu’elles soient au Front de Gauche, à la gauche du PS, au sein d’EELV, au NPA, et tou-te-s les citoyen-ne-s qui le souhaitent.


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