Ce lycée catholique sous contrat avec l’Etat s’est fait tristement connaître par son « enseignement », à travers l’association Alliance Vita, qu’une femme ayant recours à l’avortement est « coupable d’homicide volontaire » et qu’elle est une « semi-meurtrière » si elle prend la pilule du lendemain. Suite à ces faits graves contraires aux principes républicains, le ministère a diligenté une enquête administrative qui pourrait aboutir au retrait du contrat d’association avec l’Etat.

Pascale Le Néouannic, présidente du groupe FDG – PGA, se félicite que la région ait décidé, malgré les hésitations du groupe PS, de suspendre le versement des subventions devant ces manquements à la loi qui garantit la liberté de conscience, dans l’attente des résultats de l’enquête ministérielle. Les élus entendent ainsi réaffirmer l’importance du droit des femmes à disposer de leur corps. Droits régulièrement attaqués et qu’il convient de défendre face aux prosélytes réactionnaires et aux extrémismes religieux.