Action européenne contre l’austérité, pour l’emploi et la solidarité.

mercredi 14 novembre 2012.
 

14 novembre : Journée européenne d’action et de solidarité - Large mobilisation syndicale pour l’emploi, la solidarité et contre l’austérité

Source : Confédération européenne des syndicats

http://www.etuc.org/a/10547

À l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), une large mobilisation aura lieu dans toute l’Europe le 14 novembre prochain. Cette journée européenne d’action et de solidarité a pour objectif de demander aux dirigeants de montrer leur volonté de s’atteler véritablement à la détérioration de l’emploi et de répondre à l’angoisse sociale grandissante des citoyens européens. L’austérité est une impasse totale qui doit être abandonnée. La protection sociale et les salaires ne peuvent plus être sacrifiés. Il y a urgence sociale, il est temps d’écouter ce qu’ont à dire les citoyens et les travailleurs et de changer de cap.

La journée d’action du 14 novembre prendra différentes formes : des grèves en Espagne, au Portugal, en Grèce et en Italie. Pour la première fois de son histoire, une journée d’action de la CES connaîtra des grèves simultanément dans quatre pays.

La grève n’est pas le seul moyen d’action de cette journée. Des manifestations auront lieu en France et dans certains pays de l’Est (Pologne, Tchéquie, Slovénie, Roumanie).

La journée du 14 novembre est également une journée de la solidarité. De nombreux pays mèneront des actions afin de montrer leur solidarité à l’égard des pays qui sont confrontés à la brutalité des mesures d’austérité et à leurs conséquences (Allemagne, Autriche, Luxembourg, Suisse, pays scandinaves, Pays-Bas etc.).

D’autres actions de sensibilisation, d’information sont prévues. Étant donné la gravité du chômage des jeunes dans certains pays d’Europe, le Comité jeunes de la CES a également rédigé une déclaration :

http://www.etuc.org/IMG/pdf/0911201... . Une action spécifique aura lieu à Bruxelles : http://www.etuc.org/a/10504

Une quarantaine d’organisations syndicales issues de 23 pays sont impliqués dans cette journée européenne d’action et de solidarité.

« À semer l’austérité, on récolte la récession, l’augmentation de la pauvreté et l’angoisse sociale » a déclaré Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES.

« Dans certains pays, l’exaspération atteint son comble. Des solutions urgentes doivent être prises pour relancer l’économie et non l’asphyxier par l’austérité. Les dirigeants européens ont tort de ne pas écouter la colère de ceux qui défilent dans la rue. La Troïka ne peut plus se comporter de façon aussi arrogante et brutale avec les pays en difficulté. L’urgence, c’est l’emploi, la justice sociale et fiscale et ne plus s’attaquer aux salaires, à la protection sociale et aux services publics. La CES demande un contrat social pour l’Europe avec un vrai dialogue social, une politique économique favorisant des emplois de qualité, une solidarité économique entre les pays européens. Il faut changer de cap sans attendre ».

B) 14 novembre : l’Europe des travailleurs hausse le ton

Parti de la gauche européenne

Pour la première fois une grève générale internationale est organisée en Espagne, au Portugal et en Grèce le 14 novembre prochain. A l’appel de la Confédération européenne des syndicats, cette journée devient une journée d’action et de solidarité européenne. Dans de nombreux pays, dont la France et la Belgique, la mobilisation sera importante, avec des grèves sectorielles et des manifestations.

Le Parti de la gauche européenne tient à exprimer son soutien sans condition à cette journée d’action, à saluer particulièrement tous les salariés qui vont se mettre en grève pour les droits de tous les peuples européens.

Le 14 novembre, c’est l’Europe des travailleurs qui hausse le ton face à l’offensive des marchés et des dirigeants européens et nationaux contre leurs droits, leurs salaires, leurs retraites... Une étape historique va être franchie dans la capacité des travailleuses et travailleurs d’Europe à agir ensemble. Cette lutte coordonnée, face aux plans d’austérité et aux « mesures de compétitivité », est un véritable espoir.

Construite sur la concurrence entre les travailleurs, le dumping fiscal et social, l’Union européenne court à sa perte si la solidarité, l’emploi et le redressement productif ne deviennent pas des priorités.

Construite loin, très loin, des préoccupations citoyennes, l’UE est aujourd’hui une des machines de confiscation des souverainetés populaires les plus élaborées ; en témoignent les mesures du Traité budgétaire.

Que les forces vives des différents pays prennent la parole et se coordonnent contre cette nouvelle tyrannie est légitime et salutaire. Au lieu de passer en force – comme en Grèce avec le nouveau memorandum – et de satisfaire les caprices du patronat – comme en France avec les 20 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises – les dirigeants nationaux et européens doivent s’appuyer sur les luttes et rompre avec ces logiques qui minent l’Europe et nourrissent les pires replis nationalistes, régionalistes, communautaires ou xénophobes.

Faire avec les travailleuses et les travailleurs pour faire l’Europe sociale continuera d’être la démarche du PGE.

Parti de la gauche européenne

7 novembre 2012


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