Retour sur les injures contre Jean-Luc Mélenchon...

mercredi 18 avril 2012.
 

Hier, notre Directeur de campagne François Delapierre a fait une mise au point devant la presse. Certes, le constat fut sévère, mais pourquoi nous en faire reproche ? Nous avançons nos arguments et nos critiques à visage découvert. En avons-nous le droit ? En démocratie, cela me semble même indispensable. Les citoyens jugeront. La liberté de la presse est une chose précieuse. Elle doit être totale. Le droit de la critiquer également. Cette affaire n’est pas qu’une question théorique. Elle est aussi pleine d’émotion pour une conscience de gauche. Nous sommes tous des femmes et des hommes blessés de lire à notre encontre des choses qui nous semblent être des insultes humiliantes tellement elles sont caricaturales. Nous luttons pour la liberté et l’égalité entre les êtres humains, contre la peine de mort, contre le racisme, pour la paix, contre l’obscurantisme… et nous voilà moqués et injuriés de vile façon. Est-il possible de s’indigner ou sommes nous forcés de nous taire par crainte d’être à nouveau insultés comme censeurs ?

Mais, d’abord, pourquoi ces attaques ?

Il est connu que la bête blessée est toujours dangereuse. Nous en avons une nouvelle illustration ces derniers jours. Le système politique en place depuis près d’une trentaine d’années, avec sa sage répartition des rôles des uns et des autres, soutenu par l’existence d’un FN qui bloque tout changement, est vigoureusement ébranlé par la progression du Front de Gauche. Il se défend. Gare ! Il en devient méchant.

Aussi, depuis deux semaines, la tonalité de plusieurs journaux et éditos est : Haro sur le Mélenchon ! Feu à volonté ! De tous bords désormais les attaques pleuvent. Assez joué, semblent-ils se dire. Il est temps de rétablir l’ordre ancien. Ce dénommé Mélenchon, si prétentieux, qui veut tenir tête aux puissants, avec ses meetings de masse et son appel à une Révolution citoyenne, avec son autre partage des richesses, sa 6e République et son Assemblée constituante, doit être remis à sa place. L’insolent fait trop de bruit. Même dans les quartiers bourgeois, le grondement qu’il produit, et l’espoir qu’il suscite, commencent à se faire entendre.


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