François Hollande ne veut pas débattre avec Jean-Luc Mélenchon

vendredi 27 janvier 2012.
 

Communiqué d’ALEXIS CORBIÈRE

Invité sur France Inter, François Hollande a répondu à un auditeur qui l’interrogeait sur les raisons de son refus d’accepter l’offre publique de débat faite par Jean-Luc Mélenchon : « Je ne vais pas aller sur une estrade faire un duel avec (...) le candidat du Front de gauche ».

Cette réponse est pleine de mépris, elle dit très clairement le cas que le candidat du PS fait de la démocratie. Débattre publiquement n’a rien d’un spectacle ni d’un combat mortel, c’est la condition élémentaire pour que nos concitoyens puissent élaborer librement leur choix en 2012. Deux cohérences leur sont présentées à gauche : celle du Front de gauche qui défend la relance de l’activité et celle de François Hollande, partisan de l’austérité.

Nos concitoyens méritent le débat public : aussi, nous renouvelons notre « offre publique de débat » et sollicitons les médias pour l’organiser.

Pour battre Nicolas Sarkozy et sa politique, c’est indispensable.

Alexis Corbière, Conseiller de Paris et membre de l’équipe de campagne du candidat Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon

Communiqué d’Eric Coquerel

Invité de France Inter, François Hollande a enrobé de formules alambiquées la politique de rigueur qu’il compte mettre en œuvre s’il était élu en 2012. Pourtant, il ne nous trompe pas !

Il suffit de voir ce qu’il fait en Corrèze en tant que Président du Conseil Général : en réduisant le budget consacré à l’action sociale du département, il applique une politique de rigueur inique. « Je vis au niveau de la Corrèze ce que j’aurais peut-être à vivre au niveau national » ! Voilà qui ne laisse rien présager de bon pour le pays : si François Hollande se couche aujourd’hui devant le chantage du gouvernement qui conditionnait sa subvention à ces coupes budgétaires, demain il se couchera comme M. Papandréou devant les marchés financiers et les agences de notation.

A l’instar de l’alliance « Corrèze Terre de Gauche » (les partis du Front de Gauche, le NPA et les Alternatifs), nous réfutons ce choix de l’austérité et prônons une politique de relance de l’activité, seule capable d’éviter à la France et ses départements, le sort de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne et autres pays dont les dirigeants ont choisi le camp des marchés contre les peuples. Nous en appelons à la mobilisation citoyenne.

Eric Coquerel, Conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message