Rencontre au sommet et conférence de presse du Front de Gauche ce lundi 7 Mars 2011

dimanche 13 mars 2011.
 

Lundi 7 mars a eu lieu au siège du Parti de Gauche une réunion du Front de Gauche. Les délégations étaient conduites par Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard pour le Parti de Gauche, Pierre Laurent pour le PCF et Christian Picquet pour la Gauche Unitaire.

Cette réunion, la première de ce type depuis plusieurs mois, était prévue de longue date. Elle avait pour but de faire le point sur :

* les cantonales,

* les différents textes en discussion en ce moment au sein du Front de Gauche dont le programme populaire et partagé

* sur une initiative commune au sujet du pacte de compétitivité européen.

A l’issue de cette rencontre a eu lieu une conférence de presse des responsables du Front de Gauche

La délégation pour le Parti de Gauche sera composée de Martine Billard, Jean-Luc Mélenchon, Eric Coquerel, François Delapierre et Danielle Simonnet.

2) Echos de la conférence de presse

Lors d’une conférence de presse du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a estimé ce lundi 7 mars que "le seul sondage qui puisse avoir une valeur politique sérieuse" était le résultat des élections cantonales (20-27 mars). Il a pointé une "opération de pipeau purement commerciale" concernant le sondage Louis Harris. Estimant que l’UMP et le PS ont trouvé en Marine Le Pen "une chienne de garde du système lâchée dans la pénombre des idées", il s’est à nouveau dit opposé à une candidature unique à gauche pour éviter un nouveau 21 avril : "tout ça est une manipulation".

"On dit candidature unique à gauche et à droite sans dire sur quels objectifs et quel programme !", a-t-il argué, alors que le PS "s’assoie à la table de M. Papandreou" et que se prépare le pacte de compétitivité européen, sorte de "super traité de Lisbonne anti-social".

A ses côtés, Pierre Laurent (PCF) a qualifié ces "sondages à répétition sur des scénarios imaginaires" d’"entreprise de spoliation du débat public", ne voyant "pas très bien pourquoi aujourd’hui on irait vers une candidature unique", "sinon à supprimer le premier tour" de la présidentielle.

"Pourquoi n’y a-t-il aucun sondage sur les cantonales mais deux par jour sur une élection qui a lieu dans plus d’un an ?", a demandé M. Mélenchon pour qui l’UMP "va se prendre une raclée" aux cantonales, d’où "l’énergie" déployée par M. Sarkozy pour "inventer des diversions".

Le FG sera présent dans un peu plus de 1.600 cantons, avec "un quart des candidatures" ayant "l’appui du NPA", a annoncé M. Mélenchon.

Il a par ailleurs adressé "un message" au ministère de l’Intérieur, le mettant en garde "contre la tentation" de classer les listes Front de gauche sous le sigle Divers gauche, ce qui serait à ses yeux une "manipulation".


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