La même fin de semaine avait lieu l’Université d’Eté du PS, celle du PC, et celle de la Fase

dimanche 5 septembre 2010.
 

Nous sommes plutôt contents d’avoir pu avoir une percée de presse dans de telles conditions d’embouteillage. Libération, Le Figaro, BFM télé, France inter étaient sur place. France Deux a donné un sujet au vingt heures et aussi France trois, TF1 et LCI au 13 heures. Merci à eux tous. Et aussi au Dauphiné qui a couvert largement notre présence. Je ne veux pas oublier bien sur le correspondant local de l’Humanité ! Ca aussi ça nous a beaucoup touché.

Tout cela je le mentionne parce que le PS saturait l’espace médiatique. Ce qui m’amuse à ce sujet, c’est que tous ceux qui se sont rués à La Rochelle pour gouter du sang, non seulement n’ont rien eu sous la paille, mais se sont ennuyé à mort si j’en juge par les témoignages dont je dispose. Rien à raconter. Aller voir le PS faire l’unité avec lui-même, en présence du fantôme d’un candidat et de ses trois challengers, c’est un peu genre semoule au lait. Heureusement il y avait le discours de Martine Aubry, dense, original et passionnant, qui a permis à tout le monde de savoir pourquoi il était venu là et de repartir avec une pêche d’acier. J’essaie d’être aimable. En réalité, je n’en sais rien car je n’y étais pas. Car à l’heure où elle parlait, je bouclais anxieusement mon propre discours, puis je le prononçais. Mais je suis sûr que ça devait être très intéressant. Bon.

Revenons à nous. De l’écho à nos travaux, il y en aura encore. Ce sera celui que nous même nous allons en donner dans la blogosphère des membres du Parti de gauche. Car je sais bien qu’ils vont tous raconter leur participation au remue méninge sur leur blog. Je mettrai des liens dans ce texte, à mesure que je les repèrerai.

La seule erreur de communication est venue de nous. Nous avons démarré mon discours de clôture vingt minutes avant l’heure convenue avec la chaine parlementaire. Celle-ci a réussi à limiter les dégâts en amputant la retransmission en très léger différé de seulement dix minutes. La version intégrale de mon propos sera donc en ligne sur le site du parti de gauche et sur ce blog en fin de journée du lundi, le temps que les amis aient fini de nettoyer et compresser les images. Le texte sera lui aussi disponible très bientôt. C’est-à-dire dès que le décryptage de la bande son sera fini par le camarade qui accepte de mettre son savoir faire professionnel bénévolement au service du parti. Mais il ne peut s’y mettre qu’en dehors de ses propres heures de travail…

Tout le parti fonctionne comme ça. Des bénévoles partout, tout le temps, mettant leur savoir faire au service de tous. De cette façon, comme ce sont de vrais professionnels et très bons dans leur branche le plus souvent, le parti dispose toujours d’une présence de très haut niveau technique qui rivalise avec les plus grands. A Grenoble, pour le remue méninge, l’équipe des bénévoles du siège parisien du parti a rejoint les bénévoles isérois pour réaliser toutes les taches de logistique d’une aventure comme celle-ci.

Sur place, les militants de l’Isère, autour d’Elisa Martin la co-présidente du groupe Front de Gauche à la région Rhône Alpes et Alain Dontaine, trente militants, nuit et jour, quatre jours durant… Sans chichis, sans prétention. Notre seul regret est que ça reste trop cher malgré tous les efforts. On va donc trouver le moyen d’autonomiser financièrement le Remue Méninges pour faire baisser le prix et surtout permettre à des jeunes camarades d’y accéder plus facilement. Mais pas qu’à eux. On m’a proposé de faire une « mutuelle du remue méninge ». Tel qui ne peut venir mais aurait les moyens de le faire aide tel qui peut venir mais n’a pas les moyens d’y aller. Idée à retenir.


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