PARLONS DE REVOLUTION

dimanche 1er novembre 2009.
 

Comme le prouve, entre autres, l’exemple de l’Uruguay, la stratégie de l’union sur des bases claires fonctionne. Claires ca ne veut pas dire identiques. Je me tue à le répéter. Personne n’a encore formulé une seule fois une autre stratégie ! Personne ! J’ai demandé des dizaines de fois dans des dizaines de meetings et réunions si quelqu’un connaissait une autre stratégie que celle que je propose. Et personne n’a jamais rien proposé d’autre. Je le répète : passer en tête de la gauche dans la rue et dans les urnes et constituer une majorité de gauche autour de ce nouvel axe.

Ne venez pas me prendre la tête avec le programme, le contenu et l’implication populaire : j’en ai parlé cent fois et le Parti de Gauche s’est exprimé des dizaines de fois sur ces questions. Nous ne sommes pas contenté d’en parler. Nous avons agi. Partout, à tous les niveaux. Nous avons aussi déposé des propositions de loi au parlement. Et nous continuons à le faire. Notre proposition de loi sur la planification écologique, par exemple viendra en débat à l’Assemblée le 3 décembre prochain… Ainsi ce qui n’était qu’un mot qui faisait sursauter il y a encore quelques mois, la « planification » est revenu dans le vocabulaire politique français.

Nous sommes présents sur tous les terrains : la rue, l’hémicycle et ainsi de suite ! J’en vois qui regardent leur chaussures et marmonnent. Je n’entends rien ! Quoi d’autre ? Quelle autre possibilité ? La révolution ? C’est ça ? Vous voulez me dire que l’autre hypothèse, c’est la révolution ? Alors dites le ouvertement, qu’on en parle sérieusement, au lieu de rougir comme des adolescents qui parlent de sexe quand vous devez prononcer le mot « révolution » parce que vous en avez envie et que vous n’osez pas le dire à haute voix !

Comment viennent les révolutions ? Marx dit que seuls les policiers croient que les révolutions sont décidées par les agitateurs. Il dit que le déclenchement d’une révolution est davantage comparable un phénomène de la nature qu’à quoique ce soit d’autre. Je le crois parce que c’est ce que toute l’histoire démontre sans aucune exception. Quel est donc l’intérêt pratique d’avoir pour stratégie d’attendre un évènement dont le déclenchement ne dépend pas de soi ?

A l’inverse, quand révolution il y a, et notre pays n’en a pas manqué de toutes sortes, la question posée est de savoir que lui proposer comme direction à son action. Et je ne vois pas ce que nous proposerions d’autres que ce que nous proposons déjà ! Je résume : le partage des richesses, la refondation républicaine des institutions et de la société, la planification écologique, la sortie du Traité de Lisbonne. Ceux qui en voudront davantage, comme ceux qui en voudront moins, iront le demander aux électeurs ! C’est cela la « révolution par les urnes » ! Et c’est bien la seule que nous puissions maitriser, préparer et déclencher au jour et à l’heure dits : ceux des élections !


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