C’est avec sobriété mais non sans enthousiasme que nos ami(e)s et camarades sétois ont ce soir salle Georges Brassens accueillis les candidats du Front de Gauche.

Jean-Luc Mélenchon, tête de liste de "Pour Changer d’Europe" avec le Front de Gauche dans la région Grand Sud-Ouest, un temps annoncé absent ce lundi 4 mai en la cité Singulière, si chère à nos coeurs, - passages médias nationaux obligés, Guillaume Durand, quand tu nous tiens... - a lancé devant plusieurs centaines de partipants, une nouvelle phase de la campagne du Front de Gauche.

Convaincre non plus les convainvus, mais s’adresser désormais aux indécis. En Languedoc-Roussillon, dans l’Hérault, il y’en a !

Vous en connaissez nombreuses et nombreux qui n’envisagent pas d’aller voter dimanche 7 juin, car juré, craché qu’on ne les y reprendra plus ! Et j’en connais aussi des voisines et des voisins à peine séparés des uns et des autres par la seule largeur d’un petit paillasson qui touche presque le votre sur le même palier ... C’est certainement le signe d’une invitation à frapper à leurs portes pour discuter un peu. Il suffit juste de franchir le pas. Dans les années 60, nous cherchions à repousser les portes de la perception... Ce ne seront donc pas en 2009, les oeilletons, les verrous innombrables ou même l’improbable épaisseur d’un paillasson bourgeois, aussi mitoyen fut-il du notre, qui nous fera reculer. A nos argumentaires militants et partisans !

Alors inlassablement, jusqu’au matin précédant l’ouverture du bureau de vote, nous irons de quartier en quartier, de rue en rue, de maison en maison, d’appartement en appartement, de squatt en squatt, porte après porte pour leur dire et leur redire toujours que la crise et la misère ne sont pas une fatalité.

Nous irons de zone en zone industrielle, commerciale, artisanale, entreprise après entreprise pour annoncer et annoncer encore qu’une loi contre les licenciements boursiers est possible et que nous la présenterons au débat de l’Assemblée avant la fin du mois de Mai.

Nous leur dirons aussi que cette élection est la première depuis deux ans, depuis l’élection du Président Blingbling qui préside pour les riches et ses amis de la haute finance et des médias. Avec elles, avec eux, avec vous, avec moi, nous nous lui dirons que son Europe des riches contre les pauvres bougres que nous sommes, nous les exclus, les chômeurs, les sans droits, les corvéables à merci, C’est NON, NON et NON !

Car 80% des lois appliquées dans notre pays sont issues de textes et directives du Parlement européen à majorité PPE (droite dont "UMP" en France) et PSE (sociaux démocrates dont "Parti Socialiste" en France).

portant sur le sens des votes des groupes politiques au Parlement européen pourrait faire grand bruit, au moment où fusent les critiques du côté du Front de gauche contre les « arrangements et collusions de toujours » entre les grands partis qui siègent au Parlement européen depuis 1979. Jusqu’ici, personne ne s’était livré au fastidieux travail de recension des votes de chaque groupe puis à leur comparaison. L’étude à venir porte sur l’année 2008 et fait apparaître que le groupe du PPE-DE, majoritaire, qui rassemble les partis de centre-droit en Europe (dont l’UMP pour la France), et le groupe PSE (socialistes) ont voté dans le même sens sur 97% des textes (rapports, résolutions) examinés par le Parlement européen. Un score digne de la Douma de l’ex Union soviétique. Sur 535 votes par appel nominal (votes électroniques, les seuls qui soient enregistrés et donc traçables), les groupes PPE et PSE n’ont voté différemment que dans 18 cas. Et, sur ces 18 votes par appel nominal où ils ont divergé, ça n’était pas forcément pour s’opposer puisque l’un des deux groupes a choisi l’abstention 8 fois. C’est-à-dire que droite et gauche au Parlement européen ne se sont opposées que dans 10 cas sur 535 votes. Sur ces dix textes qui les ont vues s’opposer, un seul était un texte de nature législative.

La convergence des votes du PPE et du PSE exprimée en pourcentages est donc de 97%. Constatant déjà la convergence de leurs politiques au plan national, l’historien Max Gallo avait un jour résumé en disant qu’ « ils se chamaillent sur le perron pour faire oublier qu’ils se partagent la maison ». Le fait est qu’ils soutiennent constamment les mêmes traités et aujourd’hui le même M. Barroso pour un nouveau mandat à la tête de la Commission. Source : l’Observatoire de l’Europe via Altermedia

bandeausudouestFDG.pngUnis, nous sommes plus forts. Le 7 juin, UNITE DANS LES URNES, JE VOTE JEAN-LUC MELENCHON et Cathy DAGUERRE FRONT DE GAUCHE POUR CHANGER D’EUROPE !

Lolo34