LANGUES MINORITAIRES ET REPUBLIQUE FRANCAISE ! « UNE ET INDIVISIBLE ? » OU MULTITUDES D’ANNERIES ECRITE

vendredi 19 janvier 2024.
 

On ne le dira jamais assez, en France il ne fait pas toujours bon de prêter intérêt à une autre langue, une autre culture, une autre politique que celles de la République. Ou alors, de très loin. Pour s’en convaincre il n’est que de remonter dans le temps.

Pour découvrir que, jusqu’à ce jour, élus, intellectuels, représentants de l’administration et décideurs de tous poil ont mis un acharnement d’une étonnante constance à tirer à vue et sans nuance sur tout ce qui n’est pas, dans ces domaines, franco-français. Malheur aux minoritaires dans la République « Une et Indivisible »

Florilège de contre-vérités, de bêtises, de propos haineux ou racistes.

- Mirabeau. Discours à l’Assemblée Constituante, 9 janvier 1790.

« Êtes-vous Bretons ? Les Français commandent »

- Abbé Grégoire. Ardent défenseur des droits de l’Homme ( !), député de la Convention, au comité de l’instruction publique, septembre 1793.

« Ainsi disparaitront insensiblement les jargons locaux, les patois de six millions de Français qui ne parlent pas la langue nationale car, je ne puis trop le répéter : il est plus important qu’on ne pense en politique d’extirper cette diversité d’idiomes grossiers qui prolongent l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés »

- Bertrand Barrière. Député de la Convention, 1794.

« Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l’émigration et la haine de la République parlent Allemand ; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque »

- Joseph Fouché. Instructions aux administrations de Bretagne, 1799.

Tous coupables « Il ne s’agit pas de faire le triage des bons et des méchants ; dans ce pays maudit, il ne peut y avoir que des coupables »

- Auguste Romieu. Sous Préfet de Quimperlé 1831.

« Créons, pour l’amélioration de la race bretonne, quelques-unes des primes que nous réservons aux chevaux et laissons que le clergé nous seconde en n’accordant la première communion qu’aux enfants parlant le français »

- Prosper Mérimée. En tournée d’inspection des monuments historiques dans les départements bretons, 1835.

« C’est une langue que le diable a inventée qu’on parle là-bas et qui n’a pas moins de quatre dialectes différents »

- Victor Hugo. Lettre à sa femme, 1835.

« Le fait est que les Bretons ne comprennent rien à la Bretagne. Quelle perle et quels pourceaux * ».

*(cochon-malpropre !)

Com SPK "l’humaniste !" Ce Misérable , enfin c’était son époque plutot royaliste.

- Jules Jamin. « La Bretagne » 1844.

« A peine si de tous ces dialectes (de Bretagne) est sortie par hasard une chanson populaire ; et parmi toutes ces chansons, à peine si l’on en cite une ou deux qui soient restées fidèlement dans la mémoire de ces campagnes »

- Gustave Flaubert. « Par les champs et par les grèves ». 1847

« L’étranger pour les Bretons est toujours quelque chose d’extraordinaire, de vague, de miroitant dont ils voudraient bien rendre compte ; on l’admire, on le contemple, on lui demande l’heure pour voir sa belle montre, on le dévore du regard, d’un regard curieux, envieux, haineux peut-être, car il est riche, lui, bien riche, il habite Paris »

Com SPK : Quel romantisme bavard et ignard !

- Eugène Manuel. « La France, livre de lecture pour toutes les écoles » 1859

« Je ne parle pas des villes : la civilisation y a partout pénétré et c’est là que l’unité de notre pays est bien sensible ; mais dans certains villages du Morbihan, du Finistère, des Cotes du Nord, quelle différence ! »

- Dosimot. Inspecteur d’académie, 1897. Pas un mot de breton.

« Un principe qui ne saurait jamais fléchir : pas un mot de breton en classe ni en cour de récréation »

- Onésime Reclus. « A la France » 1902.

« Landerneau, la ville de célébrité comique qu’on oppose à Paris, la ville universelle, comme un exemple de la stupidité provinciale »

- Emile Combes. Président du Conseil. Discours à la Chambre des députés, 1903.

« Le breton se prête moins bien que le français à exprimer des idées nouvelles, ces vilaines et détestables idées républicaines dont la langue française est l’admirable messagère »

- Laurent Tailhade. « Le peuple noir » 1903.

« Il n’est pas de meilleure chrétiens que cette crapule de Bretagne ; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. Idolâtre, fesse-Mathieu, lâche, sournois, alcoolique et patriote, la cagot armoricain ne mange pas, il se repait ; il ne boit pas, il se saoule ; il ne se lave pas, il se frotte de graisse ; ne raisonne pas, il prie et, porté par la prière, tombe au premier degré de l’abjection. C’est le Nègre de la France, cher aux noirs ensoutanés qui dépouillent à son bénéfice les véritables miséreux »

- « Le Progrès de Briey » dans la rubrique des petites annonces, 1909.

« Je préviens MM. Les Cultivateurs que courant janvier j’irai chercher quelques wagons de domestiques en Bretagne. Tous ceux qui le désirent peuvent se faire inscrire. Ils seront débarqués sur la place de la gare de Longuyon, ou chacun pourra choisir le sujet qui lui plaira le mieux »

- Jules Vendryès. « Le langage » 1923.

« Imaginons qu’un Breton veuille écrire dans sa langue un ouvrage de philosophie ; il y parviendrait sans doute. Malheureusement les Bretons, du moins ceux qui bretonnent, ne s’intéressent guère aux questions philosophiques »

- Anatole de Monzie. Ministre de l’instruction publique, 1925. Une langue à supprimer.

« Pour l’unité de la langue française, la langue bretonne doit disparaitre »

- Institut Pelman. « Éducation scientifique de l’esprit et culture de la mémoire » 1927.

« A l’état brut, l’esprit n’est point celui de cet homme théorique sorti des rêves de Rousseau, mais celui du Barbare que nos hardis explorateurs rencontrent dans la brousse et parfois celui de quelque rare campagnard de Basse-Bretagne. C’est le sauvageon qui poussa ou tomba la graine et qui ne porta jamais de fruit savoureux »

- Albert Dalimier. Ministre du travail, et de la prévoyance sociale, futur ministre de la justice, 11 septembre 1932.

« La seule réponse à faire aux revendications linguistiques bretonnes, c’est d’emprisonner tous ceux qui les formulent »

- Larousse du XX è siècle. 1939 !

« Le Breton a partout le même caractère : très opiniâtre, très attaché à ses vieilles coutumes et à sa foi catholique et fort superstitieux, il est peu porté vers l’instruction et l’industrie »

- Jacques Perret. « Le caporal épinglé » 1947.

« Ces bretons travaillant beaucoup avaient une grande faim que leurs patrons ravis s’évertuaient à calmer à coups de pain de trois livres et qu’eux mêmes apaisaient par d’étranges soupes d’os, de betteraves et de simples, dont Émile lui-même prétendait que le fumet lui coupait l’appétit »

- Paul Guth. « Le naïf sous les drapeaux » 1957

« Des malins y avaient installé de la paille. Notamment un Breton, un petit tordu au regard bleu. Ses yeux flottaient dans l’azur et le vin. Ou trouvait-il assez de picrate pour se saouler ? Toute la journée il dansait sur la scène comme les nègres au son du tam-tam »

- Jean Cau. « France Observateur » 1963. Bonnes à tout faire.

« Nous, jusqu’à présent, nous avions la Bretagne qui suffisait à nous fournir en putes et en bonnes. Mais voilà-t-il pas que même les Bretonnes ne veulent plus être bonnes »

- Hervé Bazin. « Le Matrimoine » 1967

« La belle-mère se conserve au rez-de-chaussée ou se trouve la pièce commune, forcément meublée de bretonneries à rosaces et décorée d’assiettes de Quimper ou rutilent du coq, du Saint-Yves, du Saint-Guénolé, du plouc en folklorique costume »

Com SPK : La vipère dans les visères ! Père a 80 ballets pauvre con !

- Guillaume Hanoteau. « Télé 7 jours » 1967.

« Mercredi ce fut autre chose. Dans l’émission la plus populaire et la plus familiale de midi, un fantaisiste est venu, un rouleau de papier hygiénique sur la tète en guise de coiffure, inviter les jeunes bretonnes débarquant à la gare Montparnasse à Paris à fréquenter les trottoirs parisiens »

- Georges Pompidou. Président de la République 1970.

« Il n’y a pas de place pour les langues régionales dans une France destinée à marquer l’Europe de son sceau »

Com SPK : Le dopé du cibouleau !

- Jacques Cressard. Député breton 1979.

« Diwan passe son temps à critiquer l’État et à apprendre aux enfants des maternelles qu’ils sont soumis à une domination colonialiste »

- Philippe Arlès. « Histoire des populations française » 1971

« Le Breton de l’intérieur, le plus nombreux, est resté l’homme d’un autre âge, réfractaires aux habitudes modernes. En lui survit l’héritage des temps reculés ou l’homme n’avait pas encore repensé la nature ni à engager l’avenir suivant une méthode rationnelle et réfléchie »

- Jérôme Savary. « Le Monde » 1973.

« Notre société se nourrit de stéréotypes, car elle n’est plus capable d’inventer : on ressort les bardes bretons et, bientôt, on aura un Robin des Bois conçu sur ordinateur. On appellera ça le régionalisme »

Com SPK : Heureusement que SAVARY nourrit de stéréo à gogos pour de la culture QQ BOBO !

- Jean Dutourd. « France Soir Magazine » 1985

« Monsieur Lang ayant créé un Capes de patois breton, pourquoi ne pas créer un Capes de mendicité ? Il y a une ‘‘culture’’ à préserver, comme on dit de nos jours »

- Robert Pandraud. Secrétaire d’État 1992.

« S’il faut apprendre une autre langue à nos enfants, ne leur faisons pas perdre leur temps avec des dialectes qu’ils ne parleront jamais que dans leurs villages »

- Monique Rousseau. Député du Doubs, dans une question écrite au ministre de la Culture pour s’étonner de voir le chanteur Dan ar Braz invité à interpréter une chanson en breton au concours Eurovision, 1996.

« Ne conviendrait-il pas que, dans les organisations internationales, nos représentants s’expriment en français ? Lorsque la langue française est menacée, il est choquant de voir la France représentée par le Breton. On n’est pas Breton ou Français. On est Français et Breton »

- Georges Sarre. Député de Paris, à l’occasion de l’Appel contre la signature par la France de la Charte européenne des langues régionales. 1999.

« En 1996, 110 000 élèves fréquentaient les cours des langues régionales. Est-il encore nécessaire de renforcer l’enseignement de langues inutiles économiquement ? »

- Arlette Laguiller. Lors d’une interview à TV Breizh, avril 2002.

« On n’est pas capable d’apprendre en breton la philosophie (….) Le Français est une langue bien plus riche. Supérieure ? Oui ! Le Breton n’est pas une langue écrite »

Arlette, nous autres en QUEVAISE (Centre Bretagne), n’avons pas attendu Karl Marx pour pratiquer la révolution, Les Bonnets Rouges un siècle avant la révolution "bourgeoise" française vous avaient déjà montré le chemin. Au crédit lyonnais t’avait certainement le temps de t’éduquer avant de baver des anneries franchouillardes de ce genre, virée, vous etes virée !

- Bertrand Poirot Delpech. De l’Académie française « Le Monde » décembre 2002.

« Plus grave, parce que plus gribouille, la politique apparemment consensuelle en faveur des parlers régionaux, lesquels viendraient au secours du français à peu près comme le « réduit breton » devait, selon l’état major déjà replié à Bordeaux, arrêter les panzers (….) L’avenir serait donc aux vieilleries rustiques, aux cendres que l’on tisonne » A SUIVRE …….

En conclusion de SPK :

Faut il être a ce point mégalo comme peut l’être tout ce staff ?

Les langues régionales dans leurs pratiques, minoritaires ou pas ont au contraire cette capacité d’améliorer, de raccorder, et de remettre en lien un maximum de tous nos synapses et autres neurones qui composent nos cerveaux d’humains. Les neurosciences ne peuvent pas le contredire.

Comme le dit le dicton, c’est en forgeant qu’il devient forgeron. Il n’y a que les institutionnalistes nationalistes et autres « Immortels accadémiques » qui prétendent encore le contraire en ce début de XXI siècle !

Dire que ce thème aura servi pour appâter quelques notables réfractaires et non représentatifs pour brader une réforme constitutionnelle bidon.

Et pour finir qui a dit : " les bretons sont des cons !"

ou approchant ?

LANGUES MINORITAIRES ET REPUBLIQUE FRANCAISE ! Suite et FIN DU FIN !

UNE ET INDIVISIBLE ET MULTIPLICATION D’ANNERIES ECRITES !

Rappel de quelques pensées « philosophiques françaises » de certains de ces intellectuels, journalistes, politiques, et militants de l’extrême gauche et concernant les langues minoritaires. Belle brochette en représentation de l’exception Française !

- Victor Hugo. Lettre à sa femme, 1835.

« Le fait est que les Bretons ne comprennent rien à la Bretagne. Quelle perle et quels pourceaux * ».

*(cochon-malpropre !)

- Jean Cau. « France Observateur » 1963. Bonnes à tout faire.

« Nous, jusqu’à présent, nous avions la Bretagne qui suffisait à nous fournir en putes et en bonnes. Mais voilà-t-il pas que même les Bretonnes ne veulent plus être bonnes »
- Jérôme Savary.

« Le Monde » 1973.

« Notre société se nourrit de stéréotypes, car elle n’est plus capable d’inventer : on ressort les bardes bretons et, bientôt, on aura un Robin des Bois conçu sur ordinateur. On appellera ça le régionalisme »
- Georges Sarre.

Député de Paris, à l’occasion de l’Appel contre la signature par la France de la Charte européenne des langues régionales. 1999.

« En 1996, 110 000 élèves fréquentaient les cours des langues régionales. Est-il encore nécessaire de renforcer l’enseignement de langues inutiles économiquement ? »
- Arlette Laguiller.

Lors d’une interview à TV Breizh, avril 2002.

« On n’est pas capable d’apprendre en breton la philosophie (….) Le Français est une langue bien plus riche.

Supérieure ?

... Oui ! Le Breton n’est pas une langue écrite »

- Lot de perles de nos petites tètes blondes parisiennes.

Pour clore sur une note plus gaie, il faut citer quelques perles (assez révélatrices) de copies de baccalauréat rassemblées dans le « Figaro magazine » du 10 octobre 1998. Elles sont de la plume d’élèves de la région parisienne qui avaient, cette année là à disserter sur la Bretagne.

« Les Bretons se reposent six mois de l’année »

« La situation figée de la Bretagne s’explique par son passé celtique »

« En se promenant, on peut voir les fameuses femmes bretonnes avec leur chapeau en dentelle et des calvaires qui prouvent que nous sommes dans une région moyenâgeuse et calcaire »

« Physiquement, la Bretagne est rattachée à la France par un lien très fragile »

Mais les perles ne sont pas le seul privilège des potaches. Dès le XIXe siècle, le critique dramatique Francisque Sarcey, ex-élève de l’École normale supérieure ou il fut le condisciple de Taline, donna si l’on peut dire, l’exemple :

« Les paysans bretons sont si ignorants qu’ils croient à l’influence de la lune sur les marées »

Plus qu’ignorants, même, les Bretons. Ce que confirmera l’ex-ministre de l’intérieur Charles Pasqua un bon siècle plus tard. En septembre 1991, la Bretagne, Loire-Atlantique comprise venait de dire clairement « OUI » à l’Europe ( 58% des votants contre 51% au plan national).

L’élu laissa alors libre cours à son dépit dans les couloirs de l’assemblée nationale en fredonnant sur un air célèbre de Jacques Brel : « Les Bretons c’est comme les cochons…. »

FIN sans FAIM !

Du PICRATE UN BERET ET TIQUET DE TURF DANS LA CABOCHE !

De : Skapad vendredi 8 août 2008


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