Cher(e) ami(e) de la République Sociale,

Le Meeting régional qui s’est tenu hier soir à Toulouse a rassemblé 2000 personnes.

Il s’agit incontestablement d’un succès militant et politique ! C’est un essai à transformer dans l’avenir...

Francine Bavay, Olivier Besancenot, Marie-Georges Buffet, Annick Coupé, Patrick Quiqueton, Yves Salesses... et Jean-Luc Mélenchon ont tracé les perspectives d’une alternative aux politiques libérales, en particulier par une union des gauches sans exclusive, sur la base d’un projet commun.

Le rôle de PRS devra être déterminant dans les prochaines étapes de cette démarche, comme il l’a été cette fois-ci.

Le bureau de PRS 31 et Jean-Luc Mélenchon remercient très fraternellement toutes celles et tous ceux qui ont contribué, de diverses manières, à la réussite de ce meeting. C’est de bon augure pour l’avenir.

Passez d’excellentes fêtes de fin d’année. Rendez-vous en 2006 pour de nouvelles batailles.

Pour la République Sociale 31 57, rue d’Assalit - 31500 Toulouse prs31@wanadoo.fr www.pourmoicestnon.com

Objet : Meeting Toulousain dans la Dépêche du midi + dépêche AFP

AFP

Les dirigeants de la gauche du non se retrouvaient à Toulouse, mardi 13.12, pour formuler des propositions d’alternatives aux politiques néo-libérales.

Organisé par les collectifs toulousains du 29 mai, les intervenants ont évoqué mardi soir à Toulouse leur volonté de voir naître de véritables propositions d’alternatives aux politiques libérales. Réunis devant plus de 2000 personnes, Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PS), Olivier Besancenot (LCR) ou Annick Coupé (Solidaires) ont évoqué les difficultés représentées par le peuple de gauche face agissements d’un gouvernement "qui tape sur tout", selon les termes d’Olivier Besancenot. "Le gouvernement de Villepin s’attaque aussi bien aux syndicats qu’à la mémoire", en faisant référence à l’article 4 de la loi du 23 février sur la colonisation, a déclaré le porte parole de la LCR, fustigeant également "l’orientation socio-libérale" du PS et ironisant sur la synthèse réalisée lors du congrès du Mans. De son côté, Marie-George Buffet a exprimé le "besoin de construire un projet alternatif face à une droite particulièrement réactionnaire". "Nous devons discuter de quel programme il faudra mettre en oeuvre", a poursuivi la secrétaire nationale du PCF, appelant de ses voeux "un large débat d’idées pouvant contribuer à un rassemblement antilibéral". Lors d’une intervention en duplex de Hong Kong, où sont rassemblés des milliers d’altermondialistes opposés à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), José Bové a évoqué les propos de beaucoup de mouvements sociaux internationaux "pour lesquels le non au traité européen a représenté un formidable espoir" et qui prouve que "ce combat est international". "La lutte contre le libéralisme traverse tous les continents et nous sommes des milliers ici à Hong Kong pour mener le combat contre l’OMC et contre la libéralisation des échanges", a-t-il déclaré en pronostiquant un "échec de la négociation".

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LA DEPECHE DU MIDI

APRÈS-RÉFÉRENDUM. 1 500 PERSONNES ONT ASSISTÉ HIER SOIR AU PARC DES EXPOSITIONS DE TOULOUSE AU MEETING « UNE AUTRE EUROPE EST POSSIBLE » ORGANISÉ PAR LES COLLECTIFS DU 29 MAI.

À gauche, accords et désaccords autour du non

Que faire du non au traité constitutionnel après le référendum du 29 mai dernier et surtout, avec qui ? Ils étaient hier soir au Parc des expositions de Toulouse 1 500 à se poser la question lors du meeting régional organisé par les Collectifs du 29 mai. Si les contours d’un programme commun, dans la perspective des présidentielles de 2007, ont pu être esquissés hier soir par les ténors du non, la question des alliances à gauche, avec le Parti socialiste notamment, reste épineuse. Pour Olivier Besancenot (LCR), c’est tout sauf le PS et sa synthèse : « Je ne pense pas qu’on puisse regrouper la gauche autour d’un programme aussi libéral » martelait-il avant de prendre place en tribune aux côtés de Jean-Luc Mélenchon (PS/PRS), Marie-George Buffet (PCF), Patrick Quinqueton (MRC), Yves Salesse (Fondation Copernic), Marc Courdesse (CGT Énergie), Annick Coupé (Solidaires), Bernard Dedebant (FSU 31) et Francine Bavay (Alter Ecolo).

L’UNION À GAUCHE POUR MÉLENCHON ET BUFFET

Effectivement, le mariage espéré des carpes et des lapins du non de gauche ne sera pas simple. En témoigne un tonitruant « On n’en a rien à foutre ! » adressé depuis le fond de la salle à Jean-Luc Mélenchon tandis que le sénateur PS de l’Essonne vibrait au micro en prônant « l’union à gauche sans exclusive ». Selon cet ancien trotskiste converti à Laurent Fabius, « nous avons tous un passé et des choses à dire sur les autres. Il faut le surmonter. Nous n’en avons pas fini avec le traité constitutionnel. Nous avons besoin d’un engagement solennel : qu’un président de gauche, s’il est élu, ne signe en aucun cas le traité ». Lui veut faire « la révolution fiscale » et « reconquérir nos services publics ». Mais comment parvenir à l’union s’interroge-t-il ? « On parle de primaires ; je ne suis pas d’accord avec la staracadémisation de la politique. Il faut commencer par un programme : faisons un programme d’unité populaire ». Le contenu a été décliné point par point par Marie-George Buffet, elle aussi partisane « de la réunion de toute la gauche » : « Il faut prôner une autre répartition des ressources ; faire une très grande réforme de la fiscalité ; reconquérir un grand secteur public ; mettre fin aux lois liberticides et donner le droit de vote aux migrants » dit-elle tout en appelant à la « constitution d’une VIe République ».

Pour Besancenot, « la seule force du gouvernement, c’est la faiblesse de la gauche qui continue à se diviser ». Il le dit clairement : « Il faut affirmer clairement notre indépendance, y compris avec le social-libéralisme. La victoire du 29 mai n’est pas celle de toute la gauche ».