Voici Les Pâques ! Mais non ! Voici l’AIPAC !

jeudi 1er mai 2025.
 

Voici Les Pâques ! Mais non ! Voici l’AIPAC !

Pourquoi les États-Unis sont-ils des inconditionnels partisans du gouvernement d’Israël ? Le texte suivant donne la réponse principale.

L’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) est un groupe de lobbying influent aux États-Unis, créé pour promouvoir des relations solides entre les États-Unis et Israël. 1. Nombre d’adhérents L’AIPAC revendique plus de 5 millions de membres à travers les États-Unis, selon son site officiel et d’autres sources récentes. Ce chiffre inclut des membres de divers districts électoraux qui soutiennent sa mission de renforcer les liens bipartisans entre les États-Unis et Israël.

2. Date de fondation L’AIPAC a été fondée en 1951 sous le nom d’American Zionist Committee for Public Affairs (AZCPA) par Isaiah "Si" Kenen, un ancien employé du ministère des Affaires étrangères israélien. En 1959, l’organisation a été renommée American Israel Public Affairs Committee pour refléter une mission et une base de membres plus larges. En 1963, elle a été restructurée pour éviter d’être enregistrée comme agent étranger après une demande du Département de la Justice sous l’administration Kennedy.

3. Budget Le budget de l’AIPAC a considérablement augmenté au fil des décennies : Dans les années 1970, il était d’environ 300 000 dollars.

À la fin des années 1980, il avait atteint plus de 7 millions de dollars pendant ses années de pointe.

En 2024, les dépenses de lobbying de l’AIPAC s’élevaient à 3,3 millions de dollars, selon OpenSecrets, tandis que ses dépenses électorales via son comité d’action politique (PAC) et son super PAC, le United Democracy Project (UDP), dépassaient les 100 millions de dollars pour le cycle électoral de 2024.

4. Sources de financement L’AIPAC est financée par : Contributions de ses membres : Les membres individuels, souvent des donateurs juifs américains, mais aussi des non-juifs pro-israéliens, constituent une part importante de son financement. Entre 2000 et 2004, les 50 membres du conseil d’administration de l’AIPAC ont donné en moyenne 72 000 dollars chacun à des campagnes et comités d’action politique.

Grands donateurs : Parmi les donateurs notables, on trouve : Paul Singer (gestionnaire de fonds spéculatifs) et Bernie Marcus (cofondateur de Home Depot), tous deux donateurs républicains ayant soutenu les campagnes de Donald Trump, qui ont contribué à hauteur de 1 million de dollars chacun à l’UDP.

Haim Saban, un magnat des médias démocrate, a également financé des initiatives de l’AIPAC.

Jonathan Jacobson (financier, 2,5 millions de dollars à l’UDP) et David Zalik (entrepreneur, 2 millions de dollars à l’UDP).

La Paul E. Singer Foundation a donné 1,25 million de dollars en 2019 à l’American Israel Education Foundation (AIEF), le bras éducatif de l’AIPAC, qui finance des voyages de membres du Congrès en Israël.

Fondations et organisations : L’AIPAC s’appuie sur un réseau de plus de 70 organisations sionistes affiliées, dont les représentants siègent à son comité directeur.

Les contributions ne sont pas déductibles d’impôt, car l’AIPAC est enregistrée comme un lobby, ce qui limite certaines formes de financement mais n’empêche pas les dons importants.

5. Participation au financement des élections L’AIPAC joue un rôle majeur dans le financement des élections au Congrès et au Sénat, particulièrement depuis la création de son comité d’action politique (AIPAC PAC) en 2021 et de son super PAC, le United Democracy Project (UDP), en décembre 2021. Voici les détails : Échelle des dépenses : En 2024, l’AIPAC PAC a soutenu 361 candidats (démocrates et républicains) avec plus de 53 millions de dollars en contributions directes, selon son site. L’AIPAC a dépensé au total 51,8 millions de dollars en contributions et 37,9 millions de dollars en dépenses externes (publicités, etc.) pour le cycle électoral 2024.

L’UDP a dépensé 100 millions de dollars dans les élections de 2024, visant principalement à contrer les candidats démocrates progressistes critiques d’Israël, comme les membres de la « Squad » (par exemple, Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar, Rashida Tlaib).

En 2022, l’AIPAC a dépensé 24 millions de dollars via l’UDP pour influencer les primaires démocrates, notamment : 4 millions de dollars pour soutenir Haley Stevens contre Andy Levin (Michigan), qui critiquait les politiques israéliennes.

7 millions de dollars pour bloquer Donna Edwards (Maryland), qui n’avait pas soutenu des résolutions pro-israéliennes en 2012.

Depuis 1990, les intérêts pro-israéliens (y compris l’AIPAC) ont contribué à hauteur de 56,8 millions de dollars en dons individuels, de groupe et en « soft money » aux candidats fédéraux et aux comités de parti, selon OpenSecrets.

Stratégie électorale : L’AIPAC cible stratégiquement les courses où elle peut maximiser son impact, renforçant son image de « faiseur de rois » politique. Elle soutient des candidats des deux partis : 233 républicains (17 millions de dollars) et 152 démocrates (28 millions de dollars) en 2024, ainsi que des indépendants comme Joe Manchin et Kyrsten Sinema.

L’AIPAC a été critiquée pour avoir soutenu plus de 100 républicains ayant voté contre la certification de l’élection de Joe Biden en 2020, ce qui a suscité des accusations de compromission avec des intérêts anti-démocratiques.

e l’AIPAC repose sur son modèle de financement précoce des carrières politiques, ses voyages sponsorisés pour les élus (6,1 millions de dollars pour 309 voyages depuis 2019), et son lobbying bipartisan.

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Conclusion : à partir de ces données factuelles, on comprend mieux pourquoi les États-Unis ont une politique étrangère trop – israélienne et on évite ainsi des explications qui sont auras des pâquerettes

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HD


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