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1) COMMUNIQUÉ DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE
2) Lucie Castets : le Nouveau Front populaire s’accorde sur un nom pour le poste de Premier ministre
3) Macron refuse de nommer Castets
La réunion des responsables des partis du Nouveau Front Populaire a conclu positivement ses travaux ce mardi 23 juillet, 16 jours après le résultat des élections législatives qui ont fait de la coalition la première force à l’Assemblée nationale.
Elle présente au président de la République la proposition de nommer Première ministre Madame Lucie Castets.
Animatrice de luttes associatives pour la défense et la promotion des services publics, activement engagée dans le combat d’idées contre la retraite à 64 ans, haute fonctionnaire ayant travaillé à la répression de la fraude fiscale et de la criminalité financière, issue du monde associatif, elle sera forte de notre engagement complet à ses côtés dans le gouvernement qu’elle dirigera.
Prêt au travail commun, le Nouveau Front Populaire appelle notre peuple à s’impliquer par son action dans la réussite de la mise en œuvre de son programme pour satisfaire ses aspirations à une vie digne et répondre à la crise environnementale.
Le Huffington Post
Ce mardi 23 juillet, un nom est enfin sorti du chapeau, celui de Lucie Castets.
Dans un communiqué commun publié peu après 19 heures, le PCF, le PS, les écologistes et les Insoumis vantent le profil de cette femme de 37 ans, « engagée dans le combat d’idées », notamment pour la défense des services publics et la lutte « contre la retraite à 64 ans. »
Le nom de Lucie Castets, une personnalité issue de la société civile et inconnue du grand public, est une surprise. Haute fonctionnaire, diplômée de Sciences Po, elle est actuellement la directrice des finances de la ville de Paris et s’est notamment fait remarquer ces derniers mois à travers son rôle de porte-parole du collectif « Nos Services publics. » C’est donc derrière elle que le Nouveau Front populaire fini par se ranger.
Qui est Lucie Castets ?
Dans son communiqué, l’alliance des partis de gauche - qui avait plutôt montré des signes de divisions insurmontables ces dernières heures - se dit « prête au travail commun » pour « satisfaire les aspirations » du peuple « à une vie digne et répondre à la crise environnementale. »
Lucie Castets « sera forte de notre engagement complet à ses côtés dans le gouvernement qu’elle dirigera », précisent les quatre formations du Nouveau Front populaire, tandis que les messages de félicitations affluent sur les réseaux sociaux de la part de dirigeants et élus de gauche.
La députée insoumise Clémence Guetté, par exemple, un temps présentée comme potentielle candidate à Matignon du côté de la France insoumise salue une personnalité qui « saura appliquer notre programme de rupture et lutter pour nos services publics. » « Avec elle, le Nouveau Front populaire est prêt à gouverner », ajoute-t-elle.
Lucie Castets « a un parcours professionnel au service de l’État et des collectivités territoriales remarquable, avec des engagements forts sur la justice fiscale, la lutte contre l’évasion fiscale », souligne de son côté le cofondateur de « Nos Services publics » Arnaud Bontemps auprès de l’AFP. « C’est une personne très engagée sur l’école, l’hôpital, la justice sociale », a-t-il ajouté, en évoquant une femme « très humaine, proche des gens. »
La principale concernée explique pour sa part, toujours auprès de l’Agence France Presse, accepter la proposition du Nouveau Front populaire « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction. »
Elle déclare avoir parmi ses « grandes priorités » l’« abrogation de la réforme des retraites » d’Emmanuel Macron, une « grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part », une « amélioration du pouvoir d’achat » par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, ainsi que la « fin de la régression des services publics ».
Reste que pour l’instant, le président de la République n’a pas prévu de lui proposer de former un gouvernement. Interrogé sur France 2, quelques minutes après la décision du Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron a botté en touche, expliquant que la « question » n’est pas « un nom. » Il a de nouveau exhorté les formations « républicaines » à dégager une majorité alternative à celle du NFP, en excluant un changement à Matignon pendant les Jeux olympiques.
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