Le contexte de l’élection européenne de dimanche est bien morose. Sur le plan international, le conflit israélo-palestinien nous inquiète et nous révolte, nous plonge dans l’inhumanité de la guerre. La guerre déclarée par Poutine à l’Ukraine, aux portes de l’Europe, n’en finit pas. L’extrême-droite gagne du terrain partout dans le monde ; en Europe aussi. La gauche, quant à elle, est morcelée en plusieurs listes.

Au niveau national, Macron poursuit ses attaques contre les salariés, avec une troisième réforme de l’assurance-chômage en 5 ans !

Bardella, le candidat aux européennes débat avec Attal, le Premier ministre. Le seul effet est de conférer une stature nationale au candidat du RN.

L’élection européenne de dimanche 9 juin s’annonce bien mal ; une participation créditée à moins de 50 % et un vote très élevé pour le bloc d’extrême-droite. À quelques jours du scrutin, nul ne peut se résigner à ces résultats !

La liste portée par Manon Aubry fait le choix d’un projet résolument de gauche et qui, dans les grandes lignes, reprend les orientations du programme partagé de la Nupes en juin 2022, programme qui avait alors suscité l’espoir, au sein de la gauche sociale et écologiste.

Concrètement, nous soutenons les mesures en faveur de la redistribution et du non accaparement par quelques-uns des ressources naturelles, financières et du pouvoir. C’est ainsi que, pour GDS, voter pour Manon Aubry, c’est voter notamment en faveur de :

 la neutralité climatique en 2040 et sortie du nucléaire à horizon 2050

 la mise en place d’une taxe permanente sur les superprofits et les grandes fortunes

 l’inscription de l’accès à la contraception et à l’IVG dans la charte européenne des droits fondamentaux

 un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient et la poursuite du soutien à la résistance du peuple ukrainien

S’inscrivant dans un projet européen, la liste portée par Manon Aubry se retrouve dans une coalition européenne de partis « Maintenant le peuple », où nous retrouvons, par exemple, les combats du parti espagnol Podemos ou ceux des portugais du Bloco de Esquerda.

Et puis, viendra la soirée électorale, l’heure des résultats, dans un contexte où une portée nationale est donnée à cette élection européenne. Il ne faudra pas se résigner ou se montrer fatalistes, tellement nous aurons été prévenus du risque grave concernant les résultats. Il faudra se rassembler, faire l’union de la gauche sociale et écologique pour préparer les échéances futures, le programme de la Nupes devant constituer le socle de ce rassemblement à gauche sans exclusive. Il n’y a pas deux gauches irréconciliables !

Le dimanche 9 juin, votez et votez pour vos idées !

Avec conviction, nous voterons pour la liste portée par Manon Aubry.

Et dès le 10 juin, nous devrons travailler au rassemblement. Nous pourrons tout changer si nous construisons notre unité à la base et au sommet ! Les forces qui se proclament unitaires ont une responsabilité décisive pour aller dans ce sens.