Face aux amis de Meyer Habib sur CNEWS, Manon Aubry porte la voix de la paix à Gaza

mercredi 12 juin 2024.
 

Gaza. Après avoir défendu le porte-monnaie des Français par le blocage des prix et la sortie du marché de l’électricité, Manon Aubry s’est de nouveau distinguée ce jeudi 30 mai, sur le plateau de CNEWS face à ses concurrents pour les élections du 9 juin. Dénonçant le génocide en cours à Gaza, comme depuis des mois, la candidate LFI a torpillé ses concurrents adeptes du « droit international à géométrie variable ».

« Vous allez attendre combien de morts pour reconnaître l’État Palestinien ? Vous allez attendre que le peuple Palestinien n’existe plus ? » a-t-elle lancé à la candidate de Macron, mais aussi à tous ceux qui refusent actuellement la reconnaissance de l’État palestinien, alors que de nombreux pays européens ont franchi ce pas.

Alors que Benjamin Netanyahu était accueilli en grande pompe sur le JT d’une télévision française le même soir, Manon Aubry a été bien seule à dénoncer cette présence. « La place d’un criminel de guerre, c’est sur les bancs des accusés, pas à la télévision » a-t-elle rappelé avec force, alors que des milliers de citoyens s’étaient réunis devant les locaux de LCI et de TF1 pour protester contre cette intervention.

L’insoumise a largement survolé le débat face aux complices du génocide à Gaza, qui s’accélère pourtant tristement depuis les bombardements de camps de réfugiés à Rafah. Entre franc soutien génocidaire pour la droite et l’extrême droite et pudeurs de gazelle pour d’autres, les concurrents de Manon Aubry se sont illustrés par leur lâcheté ou leur inhumanité. Manon Aubry a été la seule candidate à protester avec force contre le génocide à Gaza. Notre brève.

Après le massacre à Rafah, Manon Aubry appelle à un sursaut face aux soutiens du génocide à Gaza Comme souvent, la tête de liste LFI aux élections européennes du 9 juin n’a pas mâché ses mots face aux soutiens actifs du génocide à Gaza et aux silences complices. Dès le début du débat, Manon Aubry a remis les pendules à l’heure face à un plateau à côté de la plaque. Elle a dénoncé les massacres en cours à Gaza, et le deux poids deux mesures de ses concurrents macronistes, lepénistes et autres, qui ont « le droit international à géométrie variable » et ferment les yeux sur la politique génocidaire de Monsieur Netanyahu.

Pour aller plus loin : Massacres à Rafah : Netanyahu bombarde un camp de réfugiés palestiniens

Manon Aubry a défendu l’exigence de la paix partout, en toutes circonstances, car une vie palestinienne ne vaut pas moins qu’une vie israélienne ou européenne, comme le laisse entendre ses adversaires. De fait, Valérie Hayer, Marion Maréchal, Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy… Tous se serrent les coudes dans leur négation du génocide en cours à Gaza. Face aux francs soutiens de la politique génocidaire, Manon Aubry a porté haut et fort la voix de la paix et du droit international, comme depuis le début du conflit. Et ce, aux côtés des instances juridiques internationales les plus hautes, la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice.

Elle a nouveau rappelé l’hypocrisie de la candidate de Macron, Valérie Hayer, qui prétend vouloir reconnaître l’État de Palestine mais « plus tard ». Plus tard quand ? « Après combien de morts ? Vous allez attendre que le peuple Palestinien n’existe plus pour reconnaître l’État de Palestine ? » a lancé Manon Aubry à Valérie Hayer sur CNEWS.

Pour aller plus loin : Reconnaissance de l’État de Palestine : comment la France a renoncé

La candidate LFI soutient activement la demande de mandat d’arrêt contre Netanyahu Depuis la demande du procureur de la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt envers Netanyahu et d’autres responsables politiques d’Israël et du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, plusieurs camps s’opposent – mais seul celui de Manon Aubry tient bon. La CPI reprend d’ailleurs exactement les mêmes termes que ceux utilisés par la France insoumise depuis octobre. Tous les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité doivent être punis. Manon Aubry a donc rappelé avec fermeté la position insoumise en accord avec le droit international.

Alors que Benyamin Netanyahu était reçu sur une grande chaîne de télévision française pour une intervention de 30 min à une heure de grande écoute, Manon Aubry était visiblement la seule à s’en indigner.

Des milliers de citoyens se réunissaient en parallèle près des locaux de TF1 et LCI, pour protester contre ce passage média d’un criminel de guerre. Ils étaient soutenus et rejoints par plusieurs députés insoumis, dont Sébastien Delogu, Louis Boyard et la candidate LFI Rima Hassan.

Face à Manon Aubry, le camp des francs soutien à la politique génocidaire de Netanyahu ; Valérie Hayer, Marion Maréchal, Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy. Pour Jordan Bardella, la requête du procureur de la CPI est une honte et est « inacceptable ». Il ne souhaite donc pas voir punis les criminels de guerre et les criminels contre l’humanité et considère la réponse israélienne légitime. François-Xavier Bellamy a, lui aussi, qualifié la requête du procureur de la CPI de « scandaleuse, honteuse et inquiétante », niant ainsi la responsabilité du gouvernement israélien.

Alors que Monsieur Bellamy tentait à nouveau de défendre l’indéfendable, Manon Aubry l’a mis face à la réalité de son camp. Celle de Meyer Habib, député de son parti politique Les Républicains, qui qualifie la population gazaouie de « cancer » pour l’humanité et appelle à continuer les massacres. Manon Aubry l’a sèchement recadré.

Fidèle à sa défense sans faille et constante du droit international depuis des mois, Manon Aubry a conclu en rappelant à tous les candidats que l’histoire jugera leurs silences hypocrites et leur inaction coupable à l’heure génocidaire.

Sur CNEWS, Manon Aubry a démontré une énième fois la constance de la position des insoumis, qui n’ont cessé de réclamer un cessez-le-feu dès le premier jour, ainsi que l’arrêt du génocide à Gaza. Leur position se voit aujourd’hui rejointe par la Cour pénale internationale qui reprend leurs mots. Manon Aubry comme le reste de la liste insoumise pour les élections du 9 juin réclament une chose simple : que la France prenne enfin des sanctions, et cesse d’être complice.

Avec leurs futurs élus de combat, comme la juriste franco-palestinienne Rima Hassan, les insoumis entendent mener la bataille au Parlement européen comme ailleurs pour suspendre l’arrêt d’association UE-Israël, décréter un embargo sur les armes à Israël, et reconnaître enfin l’État de Palestine. Et ce, au nom de l’humanité, comme l’a rappelé Manon Aubry sur CNEWS.


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