Le procureur de la République a indiqué que l’IGPN (inspection générale de la police nationale) avait été saisie sur cette affaire. Une enquête est en cours. « Stressées et anxieuses »

Les plaintes interviennent après une opération de blocage ayant eu lieu sur le périphérique nantais mardi dernier, rapportent leurs avocates auprès des deux médias. Selon les conseils des jeunes femmes, des gestes inappropriés et « à caractère sexuel » ont été commis à l’encontre de leurs clientes par les forces de l’ordre, venues contrôler la cinquantaine de manifestants à l’origine du blocage.

Aux gestes, les policiers présents auraient ajouté des propos sexistes et dégradants selon les plaignantes. « J’ai reçu dans mon cabinet des jeunes femmes choquées par ce qui leur était arrivé, raconte à France Bleu maître Aurélie Rolland, avocate de deux des étudiantes, âgées d’une vingtaine d’années. « Elles sont sidérées par ces gestes extrêmement inadaptés, et sont désormais stressées et anxieuses ».