En moins de trois minutes, patatra. Le mur d’ignorance sur le financement des retraites bâti par les militants macronistes déguisés en éditorialistes de plateaux s’effondre. Gilles Raveaud arrive sur le plateau de BFM Business. Le maître de conférences à l’Institut d’études européennes à l’université Paris 8 démonte tous leurs mensonges en un temps record. Une vraie mine d’or argumentaire pour s’opposer au report de l’âge légal à 64 ans qu’Elisabeth Borne veut imposer contre l’avis de 80 % des Français. Notre brève.

Gilles Raveaud : « Ce qui me pose un énorme problème, c’est celui de la connaissance »

« Il y a un ensemble de données de base en économie qui ne sont pas connus

 » L’économiste vient les rappeler.

L’économiste Gilles Raveaud sur le plateau de BFM Business. Une vraie mine d’or argumentaire pour s’opposer au report de l’âge légal à 64 ans qu’Elisabeth Borne veut imposer contre l’avis de 80 % des Français. « Il n’y a pas de problème de financement des retraites »

Au contraire, le maître de conférences rappelle les propos du président de la CADES, la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale. Sa mission ? Financer et éteindre la dette cumulée du régime général de la Sécurité Sociale, qui va générer 24 milliards d’excédent après avoir fini de combler le trou de la SECU : « aucun gouvernement n’a eu à arbitrer une telle manne » détaille gilles Raveaud.

Comment Macron a-t-il choisi d’utiliser cette énorme excédent accumulé par plusieurs générations de travailleurs et les travailleuses ? En relevant les minimas sociaux au dessus du seuil de pauvreté pour mettre fin à la misère ? En investissant dans les services publics dans les territoires abandonnés par la puissance publique ? Dans la planification écologique pour donner une chance aux générations futures d’êtres vivants ? Non. En suppressions d’impôt pour les actionnaires, les multinationales et les ultra riches.

Avec sa réforme des retraites à 64 ans, Elisabeth Borne déclare la guerre sociale à 80% des Français. Elle pourra compter sur la droite unie au Parlement. Le peuple doit s’unir dans la rue pour résister, dès la semaine prochaine : le 19 janvier à l’appel de l’intersyndicale, le 21 janvier à l’appel des organisations de jeunesse.