"Pour relocaliser, il faut sortir des traités européens"
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est d’abord revenu sur la crise des migrants à l’Est de l’Europe. Il a appelé à cesser d’instrumentaliser des vies humaines et à « mettre à l’abri » les 2.000 à 3.000 personnes massées entre la frontière biélorusse et polonaise. Il a dénoncé ceux qui cherchent à envenimer les relations internationales, en particulier avec la Russie.
Concernant la situation sanitaire, Jean-Luc Mélenchon a dit de nouveau que le pass sanitaire était inutile car il donnait une fausse impression de sécurité. Il a en effet expliqué que même en étant vacciné, on pouvait contracter et transmettre la maladie. Il a appelé à prendre d’autres mesures plus efficaces comme la mise en place d’une société par roulements et le rétablissement du remboursement des tests. Il a rappelé la position de l’OMS en matière de vaccination, convaincre et non contraindre, et a dénoncé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’à au-delà du mois de juillet.
Interrogé sur la retraite, le candidat de l’Union populaire a rappelé son engagement de la rétablir à 60 ans s’il était élu. Il a critiqué le concours du plus cruel à droite alors que certains veulent mettre l’âge de départ en retraite à 67 ans.
Jean-Luc Mélenchon a salué la victoire des associations dans leur combat contre la précarité énergétique, alors qu’EDF a décidé d’arrêter les coupures de courant. Il a expliqué qu’il s’était inscrit dans cette lutte en déposant une proposition de loi contre la précarité énergétique.
Concernant la politique économique et le made in France, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il fallait mettre en oeuvre un protectionnisme solidaire pour pouvoir relocaliser la production dans notre pays. Il a expliqué qu’il n’appliquerai pas les directives européennes contraires au programme pour lequel il aura été élu.
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