La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d’amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l’arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l’impunité, l’indifférence et les zones d’ombres d’une « Transition démocratique » incomplète.
Parce que L’Espagne se refuse à juger les crimes de la dictature, les descendants des victimes portent le combat à Buenos Aires. La justice argentine fera-t-elle sauter le verrou de la loi d’amnistie espagnole ? La juge Servini réussira-t-elle là où Baltasar Garzón avait échoué ? « La juge qui venait d’Argentine », deuxième épisode de notre série sur l’impunité des crimes franquistes.
Près d’un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d’anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s’est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle.
« Franquisme, chroniques d’une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l’écrit sur le site du Média.
De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem, avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat. Création teaser : Léo Tixador, Léo Le Gat et Elie Bonneton.
Remerciements à Bertrand Bernier, Eloïse Bajou, Antoine Cariou, Elsa Margueritat, Lisa Noyal et Rémi-Kenzo Pagès.
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