A propos du vaccin, ignorance, mensonge d’état ou manipulation ?

samedi 26 décembre 2020.
 

Après le masque, après les tests, nous voilà entrés dans la phase « Vaccin ». Sur les ondes, dans les com­mu­ni­qués, pas une seconde sans que les « vac­cins » Pfizer ou Moderna ne soient vantés. En un mot, le vaccin est là, il faudra se faire vac­ci­ner pour vain­cre. Toute oppo­si­tion, plus, toute inter­ro­ga­tion aussi minime soit-elle, qui ris­que­rait d’ombra­ger le ciel radieux de la vac­ci­na­tion contre le Covid 19, serait preuve d’un com­plo­tisme stu­pide et inco­hé­rent.

Les termes du débat

Le « com­plo­tisme » n’a pas de place ici, non par crainte des fou­dres qu’il pour­rait nous atti­rer, mais seu­le­ment parce qu’il ne sert qu’à exo­né­rer de leurs res­pon­sa­bi­li­tés les poli­ti­ques cou­pa­bles que nous subis­sons. Il regroupe en géné­ral une sorte d’igno­rants utiles au sys­tème, tous ceux qui croient que tout ce qui arrive dans l’his­toire est le pro­duit de l’action occulte des mai­tres du monde, au choix les juifs, les pédo­phi­les, les bol­che­viks… Il sont le côté face de la médaille lors­que le côté pile est occupé par ceux qui voient des com­plo­tis­tes par­tout et s’inter­di­sent de penser que les com­plots réels peu­vent exis­ter, les coups tordus, les agents pro­vo­ca­teurs.

Si les com­plo­tis­tes sont aisé­ment mis à jour, ceux qui les dénon­cent tien­nent le haut du pavé pour dis­cré­di­ter toute cri­ti­que embar­ras­sante, aidés en cela par tous les moyens de com­mu­ni­ca­tion trans­for­més en période de crise en simple outils de pro­pa­gande. Pour le Covid, il faut donc pren­dre garde à ne pas bas­cu­ler dans les affir­ma­tions infon­dées, non prou­vées, et donc sujet­tes à cau­tion qui ne peu­vent que décré­di­bi­li­ser tout rai­son­ne­ment, toute objec­tion. Nul besoin de cela d’ailleurs pour émettre quel­ques doutes rai­son­na­bles.

Vaccin ?

Selon l’agence amé­ri­caine du médi­ca­ment, il y aurait donc des vac­cins effi­ca­ces, uti­li­sa­bles, notam­ment celui de Pfizer ou Moderna qui inno­vent avec la tech­ni­que de l’ARN mes­sa­ger, tech­ni­que qui n’a pour le moment jamais fait ses preu­ves. Il s’agit d’injec­ter dans l’orga­nisme des brins d’ins­truc­tions géné­ti­ques appe­lées ARN mes­sa­ger, c’est-à-dire la molé­cule qui dit à nos cel­lu­les ce qu’il faut fabri­quer. Pour parler vite, il s’agit de pro­duire du géné­ti­que­ment modi­fié. Nul besoin d’aller cher­cher une éventuelle puce de Microsoft qui serait implan­tée dans les orga­nis­mes à la façon d’un pure film de science fic­tion pour expri­mer son inquié­tude. Il suffit de remar­quer qu’on tente sur l’homme ce qui est sou­vent condamné dans une série de sec­teurs, notam­ment ali­men­tai­res, lors­que les OGM vien­nent dicter leur loi.

N’étant pas méde­cin, il me sera dif­fi­cile ici d’aller plus avant sur cet aspect de la ques­tion. Mais comme tout citoyen, il est pos­si­ble et légi­time de s’inter­ro­ger sur les pre­miers éléments reconnus et indis­cu­ta­bles.

Avantages et inconvénients de ce "vaccin"

1/ « Les effets secondaires sont jugés minimes » communiquent laboratoires, ministres et médecins abonnés aux plateaux de télévision. Mais on apprend tout de même qu’à partir de 16 ans, entre un vacciné sur deux et un sur trois connait soit une grande fatigue, soit des douleurs musculaires, soit des douleurs articulaires, soit de fortes migraines, soit plusieurs de ces maux à la fois, pouvant nécessiter arrêts de travail.

Il suf­fira à la lumière de ces chif­fres donnés par les labo­ra­toi­res eux-mêmes, et qua­li­fiés de peu graves, de cons­ta­ter que le « vaccin » qui n’en n’est pas un puis­que uti­li­sant une tech­ni­que étrangère aux vac­cins en géné­ral, « col­lec­ti­vise » mas­si­ve­ment les effets secondai­res. Avec le Covid, ce sont en effet essen­tiel­le­ment les per­son­nes âgées et à risque qui connais­sent ces désa­gré­ments. Là, ça com­mence à l’âge de 16 ans.

2/ toujours selon les laboratoires, « les effets indésirables nécessitant une hospitalisation concernerait 0,5% des vaccinés ».

On serait donc dans l’ordre de gran­deur des décès du Covid qui ne touche essen­tiel­le­ment que les mala­des très âgés, sou­vent atteints d’autres affec­tions très graves. Là encore, le « vaccin » démo­cra­ti­se­rait-il les ris­ques ?

3/ « Nous serons sortis d’affaire grâce au vaccin » nous dit-on toujours. Sortis de quelle affaire exactement ? Car en même temps nous apprenons que nul ne peut se prononcer en l’état sur la durée d’immunisation. Ni d’ailleurs sur la contagiosité des vaccinés.

Il y a donc une affaire essen­tielle dont nous ris­quons fort de ne pas être sortis avec ce vaccin, c’est l’orga­ni­sa­tion de la vie col­lec­tive et sociale. La néces­sité de porter un masque risque fort de per­du­rer. Comme les « gestes bar­riè­res ». Comme les res­tric­tions de toute sorte…. Seule dif­fé­rence, avoir été « vac­ciné » avec cette fameuse tech­no­lo­gie ARN mes­sa­ger dont nul ne peut pré­voir l’issue, vu qu’il s’agit d’une pre­mière.

4/ Il existe des précédents qui rendent sinon prudent, du moins suspicieux. L’arnaque du Remdevisir fait partie de ceux-là.

Gilead, le labo­ra­toire amé­ri­cain concerné, s’est rempli les poches avec ce pro­duit, acheté notam­ment à coup de dizai­nes de mil­lions d’euros par l’union euro­péenne, alors qu’il est avéré que les vertus qui lui ont été prê­tées pour com­bat­tre le Covid sont tota­le­ment usur­pées. A noter que les citoyens des dif­fé­rents pays euro­péens auront été dou­ble­ment arna­qués. D’abord sur ce fameux pro­duit pré­senté dans un pre­mier temps comme mira­cle avant que ses effets secondai­res ne soient épinglés par l’OMS. Ensuite sur le prix, 420 fois plus élevés que le cout de fabri­ca­tion établi par une équipe de de cher­cheurs anglais, amé­ri­cains et aus­tra­liens à 0,93$ la dose.

5/ Ce « vaccin » dont on ne connait pas exactement l’efficacité aujourd’hui, ni la nocivité réelle, mais qui d’ores et déjà s’est montré très lucratif pour les patrons des laboratoires concernés. Par exemple, le PDG de Pfizer Albert Bourla a vendu pour 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire américain, le jour de l’annonce par le groupe de bons résultats préliminaires sur l’efficacité de son « vaccin » contre le Covid 19. La vice-présidente des laboratoires, Sally Susman, a aussi cédé pour 1,8 million de dollars.

Que des chefs d’entre­prise gagnent fort bien leur vie n’est pas là le sujet. Mais dans un contexte où la santé semble réduite à la por­tion congrue, où les hôpi­taux man­quent tra­gi­que­ment de lits et de per­son­nels, où les « primes » pro­mi­ses dans le Ségur de la santé se font cruel­le­ment atten­dre, dans un contexte plus géné­ral où les citoyens par cen­tai­nes de mil­liers, par mil­lions vont voir leurs condi­tions de vie atta­quées, leur tra­vail dis­pa­rai­tre, ce bon ménage entre « vaccin », labo­ra­toi­res et gros sous pour les diri­geants n’incite pas vrai­ment à la confiance, et ne pousse pas plus à un élan d’enthou­siasme.

Stratégie mondiale ?

Le virus pro­pagé dans le monde entier a sus­cité des répon­ses sem­bla­bles de la part de la plu­part des gou­ver­ne­ments. La nature des déci­sions prises — confi­ne­ment, couvre feu, gestes bar­rière, masque, para­ly­sie sociale etc… — est par­tout de même nature. La ques­tion se pose de savoir pour quel­les rai­sons les répon­ses uni­for­mes sont appor­tées de la sorte.

Nous avons engagé depuis plu­sieurs semai­nes quel­ques pistes de réflexions. On trou­vera ici « le Great Reaset de Davos » ou encore der­niè­re­ment « L’IA et la restruc­tu­ra­tion du capi­tal à l’échelle mon­diale » . Toutes les mesu­res res­tric­ti­ves mises en place au moyen d’inter­net notam­ment —Le télé tra­vail, la déser­tion des facultés, les ten­ta­ti­ves de sup­pri­mer les cours tra­di­tion­nels jusqu’au lycée et au col­lège, la méde­cine à dis­tance …— trou­vent leur cohé­rence dans les recom­man­da­tions du forum de Davos.

Nous nous appuyons non sur des spé­cu­la­tions, mais sur des faits précis, des textes, des décla­ra­tions pour tenter d’envi­sa­ger les véri­ta­bles inten­tions des gou­ver­nants et les consé­quen­ces des poli­ti­ques qu’ils met­tent en place. voir ici.

Le pré­si­dent de la répu­bli­que Emmanuel Macron a nommé l’ancien minis­tre de l’économie et des finan­ces de Chirac de 1995, Jean Arthuis, pré­si­dent de la com­mis­sion char­gée « du deve­nir de la dette Covid ». Selon l’homme de l’euro, il faudra pour rem­bour­ser assé­cher la dépense publi­que. Cela signi­fie en d’autres termes réduire plus encore les ser­vi­ces publics, repren­dre à l’ensei­gne­ment les mil­liards néces­sai­res à son fonc­tion­ne­ment en sup­pri­mant quan­tité de postes et en fer­mant de nom­breux établissements, agir de même dans tous les sec­teurs dont celui de la santé, sans oublier la manne que cons­ti­tuent les retrai­tes, dos­sier que le pré­si­dent de l’Assemblée natio­nale, Richard Ferrand, s’impa­tiente de voir trai­ter.

En réa­lité ce sont bien les impé­ra­tifs et les lois de la lutte des clas­ses qui gui­dent les poli­ti­ques mises en place. Et ce sont les mêmes impé­ra­tifs et même lois qui devront per­met­tre à l’immense majo­rité faite des tra­vailleurs, des sala­riés, des jeunes, de retrai­tés, des arti­sans, des petits com­mer­çants, des pro­duc­teurs asso­ciés, de s’orga­ni­ser pour résis­ter, repren­dre l’offen­sive et l’empor­ter.

Jacques Cotta Le 15 décem­bre 2020


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