LE SPORT AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN, extraits (UFOLEP, FSCF, FSGT)

dimanche 19 août 2007.
 

Nos activités, aux formes et contenus multiples, souvent originales, ont en commun d’être conçues pour que chacune et chacun puisse :

* FAIRE DU SPORT TOUT AU LONG DE SA VIE,

* ELEVER ET ENTRETENIR SES CAPACITES PHYSIQUES,

* DEVELOPPER DES VALEURS D’ENTRAIDE ET DE SOLIDARITE,

* DEVELOPPER LE SENS DE LA RESPONSABILITE ET DE LA CITOYENNETE...

Des clubs sont affiliés dans nos fédérations dans 15000 COMMUNES, dans toutes les régions, tous les départements. Nous sommes parmi les plus importantes fédérations du monde sportif. Nous regroupons près d’UN MILLION DE LICENCIES.

Cette ACTIVITE DE PROXIMITE contribue :

* A L’EDUCATION DES ENFANTS,

* A CE QUE CHAQUE JEUNE TROUVE SA PLACE DANS LA SOCIETE,

* A DES RELATIONS PLUS FORTES ENTRE LES HABITANTS,

* A UNE MEILLEURE SANTE DE LA POPULATION,

* A L’EQUILIBRE ECONOMIQUE ET AU DEVELOPPEMENT DURABLE...

Nous avons en commun de voir le SPORT comme un MOYEN, un outil de construction des individus et non une fin en soi.

La technique, sans jamais être secondaire est pour nous, seconde. Elle reste subordonnée à notre volonté avant tout de faire grandir l’Homme, de faire que la pratique d’activités sportives lui permette de s’épanouir, de se révéler, d’exister, de se dépasser, de vivre en bonne santé, de s’investir dans la vie sociale.

Chacun doit pouvoir ACCEDER A LA CULTURE SPORTIVE ET PARTICIPER A SON EVOLUTION. A ce que l’on en voit dans les différents média, mais aussi à ce qu’elle véhicule en profondeur.

Notre activité est trop souvent mal perçue. Notre société fondée sur le rationalisme, supporte mal qu’on ne puisse quantifier les effets d’une action. Peu d’outils permettent de mesurer le progrès de l’épanouissement humain. Ce n’est pas par le nombre de médailles ou de podiums qu’il est possible de le faire.

LES FEDERATIONS AFFINITAIRES NE S’INSCRIVENT PAS DANS UN ETAT D’ESPRIT DE PRODUCTION, MAIS DE SEMENCE : LA GRAINE DU CITOYEN RESPONSABLE, ACTIF, ENGAGE, PRENANT PART A LA VIE SOCIALE.

Le travail militant des fédérations affinitaires au quotidien consiste à accompagner l’enfant vers sa vie d’adulte, et les activités physiques et sportives peuvent largement y contribuer.

CE FAISANT, IL S’AGIT BIEN D’AMENER LE PLUS GRAND NOMBRE A CONCILIER LE VIVRE ENSEMBLE ET LA LIBERTE INDIVIDUELLE

Nos 7 propositions :

1) Encourager les associations sportives, dans leur pluralité...

L’association, pensée en ce sens, est la forme d’organisation qui permet le plus d’échanges entre les pratiquants et leur apprentissage de la vie en société. Elle génère du bénévolat, de la solidarité, de l’engagement citoyen.

Il peut être cohérent de favoriser des ententes entre clubs unisport, de niveaux similaires, quand la performance sportive est recherchée. Mais quand le but visé est la pratique du plus grand nombre, il faut favoriser la pluralité des associations, répondant à la diversité des motivations et besoins.

2) Encourager les associations sportives multi-activités, de proximité...

Chaque fois qu’une installation consacrée à la pratique sportive de la population est créée, les habitants proches en bénéficient.

Pouvoir pratiquer près de chez soi, est un facteur déterminant dans l’accès et la poursuite d’une activité sportive. Les problèmes de transport sont souvent difficiles à résoudre pour les familles. Limitant les transports motorisés, la pratique de proximité contribue aux économies d’énergie et aux efforts de réduction de la pollution.

Les associations multisports, pensées en ce sens, permettent le passage d’une activité à l’autre, sans changer de structure. Elles favorisent des contacts plus larges entre pratiquants d’activités différentes. Elles permettent la pratique de plusieurs activités, essentielle pour le développement harmonieux des jeunes enfants, pour les pratiques orientées vers la santé... Mis en commun, leurs moyens et leurs forces humaines ouvrent la possibilité d’organiser des initiatives d’envergure.

3) Donner priorité, dans la construction ou la réhabilitation des installations sportives existantes, aux équipements de proximité, polyvalents, comprenant des lieux de vie associatifs (salles de réunions, foyer...), conçus avant tout pour :

La formation physique et sportive (adaptés à la morphologie des enfants et des adolescents, aux capacités physiques des néo-pratiquants, aux méthodes pédagogiques actuelles...)

La mise en condition physique (pour les pratiques orientées principalement sur la santé...)

La « récréation sportive »1 (pour le sport-loisir...)

C’est dans ces domaines qu’il y a le plus de retard et le plus de besoins pour les années à venir (importance de l’éducation des enfants, accroissement du nombre de retraités actifs...) Le recensement des équipements existants met en évidence des grands déséquilibres entre régions, départements, communes.

Il est indispensable que nos fédérations soient partie prenante des structures de concertation et d’étude des équipements, qu’elles y apportent leur expérience.

4) Garantir l’accès libre et gratuit à tous les sites naturels

La plupart des activités de pleine nature ne nécessitent aucun aménagement, ou quand c’est le cas, ce sont les associations qui s’en chargent, ainsi que de l’entretien (balisage des chemins de randonnée, aménagement des circuits d’escalade, etc.)

Par contre, elles contribuent à la promotion territoriale et leurs retombées économiques locales sont souvent importantes.

La préservation de l’environnement est essentielle. Nos fédérations y sont engagées et souhaitent être associées, à ce titre, aux CDESI.

Les sports de pleine nature, offrant une diversité d’activités et de niveaux possibles, constituent un marche-pied essentiel dans l’accès à la pratique ou la reprise d’activité des adultes. Ils favorisent l’organisation collective et la prise de responsabilité.

Constituer, aux plans départemental et local, des réseaux « sport santé », mettant en synergie les associations, les unités de recherche, les personnels de santé...

La sensibilité de la population est très grande dans ce domaine. L’espérance de vie s’est accrue et chacun aspire à en profiter. C’est un objectif d’intérêt général que de permettre à chacun de vivre le plus longtemps possible, en autonomie. En outre, c’est une contribution à la réduction des dépenses de santé.

5) Instituer un partenariat financier triennal permettant à toutes les associations sportives et à leurs membres :

De s’ouvrir à d’autres espaces de vie, d’autres expériences locales, nationales, internationales

D’avoir et de former des cadres associatifs bénévoles ou professionnels, issus de l’association et impliqués. L’action éducative ne se mesure pas par des critères de performance. Elle a besoin de temps et de stabilité pour s’exercer. Elle s’accommode mal d’actions ponctuelles.

6) Garantir une continuité d’action sur plusieurs années, est essentiel.

La vie associative sportive de proximité, pour ne pas rester enfermée sur ellemême, a besoin d’être incitée et soutenue dans des projets qui la mettent en relation avec d’autres, avec le monde. C’est essentiel pour une action éducative.

Cette possibilité ne doit pas être réservée, comme c’est souvent le cas, aux clubs et aux compétiteurs qui accèdent au niveau national et international.

L’action éducative dans le cadre associatif nécessite d’être animée. Son animation demande des compétences particulières, bien au-delà de la transmission des techniques sportives. Les clubs de nos fédérations paient le même prix les transports, les équipements...

7) Mettre en place des structures de concertation aux différents échelons territoriaux associant les différents partenaires concernés par les politiques sportives, ces structures présentent de multiples intérêts. Elles ouvrent les associations sportives aux réalités et possibilités territoriales.

Elles permettent la confrontation de visions différentes, d’intérêts parfois contradictoires. Elles limitent les risques de décalage entre les besoins et les politiques mises en oeuvre. Elles répondent à l’aspiration de notre époque à participer à la vie de sa cité, aux décisions qui ont trait à sa propre activité.

La diversification des besoins, des motivations, des valeurs auxquelles les pratiques sportives se référent aujourd’hui, nécessite la participation de la pluralité des associations à ces structures de concertation.

Nos fédérations, porteuses de pratiques originales et d’expérience, doivent être associées à toutes les structures de concertation.

Au-delà de ces 7 propositions, les fédérations affinitaires sont à l’écoute des politiques publiques, peuvent fournir des avis, sont ouvertes à toute convention, peuvent contribuer à la réalisation d’initiatives territoriales...


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message