Lula, Cristina, Evo et d’autres dirigeants latino-américains appellent à des élections libres en Équateur

jeudi 1er octobre 2020.
 

Le Conseil national électoral continue à freiner le corréisme. Bras institutionnel du lawfare en Équateur, il a supprimé le parti de l’ancien président de la liste des groupes politiques. Face au lawfare, la solidarité continue à s’organiser en Amérique latine pour que vive la révolution citoyenne.

Les anciens présidents et ministres des affaires étrangères progressistes de la région ont exprimé leur inquiétude face aux tentatives de proscription politique de la révolution citoyenne. Les actions du Conseil national électoral (CNE) laissent plus de doutes que de certitudes.

Dans une lettre intitulée « Pour la défense de la démocratie en Équateur », les dirigeants politiques soulignent qu’au cours des deux dernières années, le CNE a refusé trois fois au corréisme l’autorisation d’obtenir la vie légale. Ils ont également souligné que le coup final a été porté le 15 septembre, lorsque le CNE a supprimé le parti « Fuerza Compromiso Social » du registre des groupes politiques. Ceci, malgré le fait que le mouvement a été constitué il y a quatre ans et qu’il a participé à trois élections, obtenant des préfectures, des mairies et des représentations législatives aux niveaux national et local. Selon les leaders régionaux, l’État équatorien prend des décisions qui violent les traités internationaux et la Constitution équatorienne elle-même, qui garantit le droit à la libre association, à la non-discrimination et à la participation politique des citoyens.

Parmi les signataires de la lettre figurent l’ancienne et l’actuelle vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner ; et les anciens présidents Luis Inácio Lula da Silva et Dilma Rousseff (Brésil), Tabaré Vázquez et José Mujica (Uruguay), Evo Morales (Bolivie), Fernando Lugo (Paraguay), Manuel Zelaya (Honduras), Salvador Sánchez Cerén (El Salvador), Leonel Fernández (République dominicaine), Ernesto Samper (Colombie), Álvaro Colom (Guatemala), Martín Torrijos (Panama). Parmi les autres représentants régionaux de l’Unasur, du Parlasur, de l’OEA et d’anciens diplomates latino-américains. Pour sa part le leader de France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait envoyé un message de solidarité à Rafael Correa via son compte Twitter en manifestant son rejet total au lawfare politique à l’encontre de l’ancien président équatorien Rafael Correa : « Finalement le renégat dégoûtant qui préside l’#Equateur a fait interdire la candidature présidentielle de @MashiRafael ».

Voltaire dit : « La pire des perversités est d’user de la loi pour servir l’injustice ».

CHRISTIAN RORIGUEZ


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