Non à l’antisémitisme !

vendredi 22 février 2019.
 

4) "Ça suffit !" Appel à l’union contre l’antisémitisme

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Les actes antisémites se sont dramatiquement multipliés au cours de l’année 2018. Ça suffit !

L’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit. Il est redevenu une incitation au meurtre. Ilan Halimi, les enfants de l’école Ozar Hatorah, les victimes de l’Hyper-Casher, Sarah Halimi, Mireille Knoll, tous ont été assassinés, parfois torturés parce que Juifs. Ça suffit !

Nous sommes tous concernés. L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs. Il est l’affaire de la nation tout entière.

Nous portons dans le débat public des orientations différentes, mais nous avons en commun la République. Et jamais nous n’accepterons la banalisation de la haine.

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des Français à se réunir, le mardi 19 février dans toutes les villes de France, et à Paris, place de la République à 19 h, pour un grand

pour dire ensemble : NON ! L’antisémitisme, ce n’est pas la France !

3) Alain Finkelkraut ne mérite pas d’être héroïsé

Alain Finkelkraut, philosophe hyper-conservateur, se faisait voir en remontant la manifestation des gilets jaunes.

Un et un seul manifestant portant un gilet jaune l’a injurié. Très probablement lié à des idées d’extrême droite ou islamistes, son racisme antisémite doit être vigoureusement dénoncé et poursuivi.

La campagne du gouvernement et de nombreux médias, généralisant cet acte individuel pour vilipender les gilets jaunes et la gauche opposée au gouvernement israélien, non seulement est inacceptable mais elle banalise l’antisémitisme.

3a) Réaction de Thomas Guénolé

Cela fait des années qu’Alain Finkielkraut répand la haine en France.

Contre les jeunes de banlieue. Contre les musulmans. Contre l’Education nationale. Etc.

L’insulter, comme insulter quiconque, est condamnable. Mais le plaindre, certainement pas.

3b) Aude Lancelin

"Sale juif" ?

Cette phrase est inaudible dans la vidéo. Tous les samedis le porte-parole du gouvernement Griveaux invente un nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays. Ces gens ne se battent pas loyalement. Ils sont indignes.

« Les samedis et dimanches, les responsables politiques d’un pays au bord de la guerre civile depuis 3 mois n’ont rien de mieux à faire que de monter en épingle des fake news à base d’antisémitisme ».

3c ) Réaction de Jean-Pierre Mignard, président du comité d’éthique de la campagne d’Emmanuel Macron

Alain Finkelkraut se fait huer lors de sa présence le long du cortège Gilets Jaunes. On s’émeut sur les plateaux. Bon d’accord mais il n’a pas été, et heureusement frappé. Ce qui aurait tout changé. Là il doit etre content. Il le cherchait. On l’avait oublié. C’est réparé.

Il adore provoquer. Il jubile. Et il le fait avec courage d’ailleurs. Bref ce n,est pas un philosophe de consensus , c’est un apologue du conflit. Le contraire en quelque sorte.

« J’essaie de comprendre, c’est tout. Face à deux camps de lyncheurs [ chacun vomit sa haine sur l’autre. Sa haine de l’autre. Nous sommes revenus à des réflexes de classe les plus sommaires, et c’est bien cela qui m’effraie ».

3d) Yassine Belattar ( membre du « conseil des villes », structure informelle installée à l’Elysée)

« Durant une semaine voire plus, tous les médias parleront de cet acte pour faire l’amalgame entre musulmans et ces abrutis. Évidemment personne ne sera en face pour expliquer le contraire et vous serez chez vous en train de chialer. Finkelkraut a tellement fait de mal.. »

« Finkielkraut a été le premier à me traiter d’islamiste avec toute une bande ... Pardonnerai-je ? Jamais. Est-ce que par conséquent je souhaite qu’il subisse ce genre de choses ? Jamais. Le combat est ailleurs et différent ».

2) Contre l’antisémitisme, une lutte sans cesse renouvelée

Face à la recrudescence des actes contre les juifs en 2018, vingt-sept organisations politiques et associatives appellent à une mobilisation commune mardi soir. Une réponse symbolique nécessaire qui ne doit pas exonérer de s’interroger sur les causes profondes.

« Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous.  » Extrait de Peau noire, masques blancs, paru en 1952, la phrase du penseur humaniste Frantz Fanon reste, malheureusement, d’une brûlante actualité. De fait, depuis une semaine, il y a de quoi «  dressez l’oreille  » face à l’accumulation médiatique de violences antisémites. De l’image de Simone Veil barrée d’une croix gammée, au tag «  Juden  » sur la vitrine d’un restaurant parisien, en passant par cet immeuble de Blois orné de dizaines de croix nazis, ou encore, ce week-end, les injures à l’encontre de l’académicien Alain Finkielkraut, pas un jour ne passe actuellement sans qu’une de ces démonstrations de haine xénophobe ne surgisse à la une. Tandis que les statistiques officielles, révélant, lundi dernier, une augmentation de 74 % des actes signalés contre les juifs en 2018 après deux ans de baisse, ont de quoi inquiéter.

Comment lutter contre cette poussée d’antisémitisme  ? La question lancinante, revient à intervalle régulier depuis près de vingt ans. Cette fois, la situation a poussé une trentaine d’organisations politiques et associatives à lancer un appel commun «  à refuser la banalisation de la haine  ». Demain mardi, chacun d’entre nous sera invité à se réunir partout en France, et notamment place de la République à Paris, à partir de 19 heures. Initié par le premier secrétaire du PS Olivier Faure, cet «  appel à l’union  », au-delà des «  orientations différentes  », avait recueilli, dimanche après-midi, la signature de la plupart des partis, dont la République en marche, «  Les Républicains  », le PS, le MoDem, EELV, le PCF ou encore la France insoumise. Seuls le Rassemblement national et Debout la France n’ont pas été sollicités pour parapher le texte.

Une grande marche, donc. Une de plus  ? Pas seulement. «  Ce qui est en jeu en cette période de crise, c’est l’adhésion de la société à des valeurs communes, celles de la Révolution française et de la Résistance : égalité, liberté, fraternité, laïcité, au-delà de l’appartenance communautaire, estime l’historien Denis Peschanski. C’est justement la primauté de nos valeurs communes que la manifestation de mardi doit réaffirmer. Il faut absolument que les partis politiques aujourd’hui dénoncent unanimement les actes antisémites.  »

Mais au-delà de l’acte symbolique, aussi nécessaire soit-il, chacun pressent que la réponse ne suffira pas face à un phénomène aux racines multiples et, souvent, objet de manipulations politiques. Déjà, les chiffres, y compris ceux annoncés par Christophe Castaner, sont à prendre avec un peu de recul, souligne Nonna Mayer, chercheuse au Centre d’étude européenne de Science-Po/CNRS et membre de la CNCDH. Parmi les 541 actes et menaces, un tiers sont des agressions contre les personnes et les biens, les autres étant des graffitis ou encore des insultes. «  541, c’est beaucoup mais moins qu’en 2014, par exemple, où l’on a dépassé les 840, ou en 2004 où on en a dénombré 974. Il ne s’agit pas de minimiser, bien sûr mais de bien resituer les choses.  »

Dans les années 1990, hormis la profanation du cimetière juif de Carpentras (mai 1990) puis la guerre du Golfe (août 1990-février 1991), le nombre d’actes antisémites étaient résiduel. Les menaces, fin 1999, étaient tombées à une soixantaine. Le début des années 2000, avec la Seconde Intifada, marque un tournant, avec des pics antisémites très liés aux péripéties du conflit israélo-palestinien. «  Chacune de ces péripéties amène en France son lot d’expressions antisémites, puis retombe, souligne Nonna Mayer. En 2018, ces mauvais chiffres sont très liés, pour les neuf premiers mois en tout cas, à l’opération Marche du retour et la Guerre des Cerfs-volants avec la riposte des snipers israéliens. Chaque fois que l’on a cette image de David contre Goliath, cela suscite, sur fond de questions sociales, une forme de ressentiment à l’égard des «  juifs  », assimilés aux Israéliens, qui sont perçus comme plus favorisés, recyclant pour le coup tous les vieux stéréotypes  : pouvoir, argent, complot…  »

Le conflit des Gilets Jaunes, en fin d’année, marque un autre pic avec l’infiltration notamment de groupuscules d’extrême droite qui tentent d’y étendre leur influence et leur haine antisémite. «  Ce sont des petits milieux qui ne se cachent plus et n’hésitent pas à s’exprimer  », soulignent plusieurs spécialistes. À tel point que le négationiste Hervé Ryssen s’est retrouvé en une de Paris-Match, le 5 décembre, en train de discuter tranquillement avec un policier lors de l’acte 3 des gilets jaunes… Une présence qui interroge sur l’action de la police face à ces multirécidivistes de la haine. Et permet à Christophe Castaner de disqualifier à bon compte l’ensemble des gilets jaunes. «  Une partie des actes antisémites enregistrés depuis 2000 provient toujours de membres de l’extrême droite, confirme le chercheur Jean-Yves Camus. Mais, d’une manière générale, nous ne savons pas assez précisément qui les commettent. La réponse pénale est actuellement insuffisante et cela fait partie du problème.  »

Pour Denis Peschanski, la période «  d’atomisation et d’émiettement  » de la société pousse à la recherche de boucs émissaires, dont le juif est une figure classique avec l’immigré. Pour y remédier, l’historien rappelle qu’il faut «  non seulement faire preuve de fermeté dans la condamnation des actes antisémites et violents mais également redonner du sens aux valeurs communes partagées par la société française.  »

Laurent Mouloud

1) On ne joue pas avec l’antisémitisme ! (Danielle Simonnet)

Source : https://blogs.mediapart.fr/danielle...

Je réactualise ce matin cette note de blog écrite en début de semaine. En effet, hier j’ai découvert que le PS avait pris l’initiative d’un appel à manifester contre les actes antisémites tout en occultant d’y associer le Parti de Gauche et la France Insoumise. Bien que co-coordinatrice du PG, je n’ai rien reçu, ni Eric Coquerel co-coordinateur avec moi, ni Sarah Legrain secrétaire nationale aux relations unitaires. Idem côté France Insoumise, Manu Bompard et l’équipe du siège du mouvement n’ont rien reçu. Olivier Faure, premier secrétaire du PS prétend en avoir informé Jean-Luc Mélenchon. Comme Jean-Luc Mélenchon l’a tweeté, quelle grossière provocation du PS qui nous écarte de la marche contre l’antisémitisme. Pour signer un appel, encore faut-il que ce dernier soit transmis, ce qui n’a pas été le cas. La manœuvre n’est pas que grossière, elle est abjecte. Instrumentaliser ces crimes pour satisfaire de bas petits intérêts politiciens, honte à eux. Nous n’oublions pas que La Ligue de défense juive avait fait pareil à la marche pour Mireille Knoll. Nous avions quand même participé à la manifestation. Ce groupuscule d’extrême droite, toujours pas dissous, avait menacé de nous lyncher tout en laissant tranquillement Marine Le Pen défiler. La police, au lieu de faire respecter notre droit de manifester, nous avait demandé de partir. Les ministres et députés LREM et PS présents à quelques mètres n’avaient pas bougé. Des lâches et des complices. Comment vont-ils se comporter cette fois-ci ? La lutte contre l’antisémitisme mérite mieux que ces manœuvres politiciennes.

On ne joue pas avec le feu sous peine de le propager. En 2018, les actes répertoriés d’antisémitisme (insultes, menaces, dégradations de biens, agressions, homicides) ont progressé de 74 %. Ils exigent non seulement une condamnation sans équivoque mais également une analyse politique plus approfondie pour mieux les combattre. Or ce à quoi on assiste de la part du pouvoir macronien et de médias dominants ressemble plus à une odieuse instrumentalisation de l’antisémitisme pour disqualifier le mouvement des gilets jaunes, comme le montrent certaines déclarations de membres du gouvernement.

Le tweet de Benjamin Griveaux en atteste : « Paris, 2019. Le mot « Juden » inscrit sur la vitrine d’un restaurant #Bagelstein. L’antisémitisme le plus crasse dans les rues de la ville lumière. En 24h donc : incendie contre le domicile @RichardFerrand, attaque contre @AssembleeNat et actes antisémites. Ne rien céder, jamais. »). Invité sur RTL, Frédéric Potier le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT en a également rajouté : "J’observe que l’extrême-droite profite de ce mouvement des "gilets jaunes" pour propager des messages de haine. Et je regrette vivement qu’il n’y ait pas assez de condamnations, au sein des gens qui animent ces manifestations et ce mouvement, de ces mots, ces pratiques et ces gestes qui sont complètement déplacés (...) Ce mouvement m’inquiète", a expliqué Frédéric Potier.

Rappelons pour commencer que les actes antisémites en France n’ont hélas pas commencé le 17 novembre avec les gilets jaunes. L’extrême droite en France a fait un score conséquent à l’élection présidentielle. Personne ne conteste par ailleurs que tous les groupuscules d’extrêmes droites avec le RN tentent depuis le début du mouvement d’y propager leur haine. Mais y arrivent-ils ? Non, au contraire. Leurs exactions dans les manifestations parisiennes suscitent à chaque fois le rejet des manifestants et se déroulent souvent à la marge. Mais la course de vitesse existe et leurs attaques récurrentes violentes en témoignent, à Paris, à Toulouse comme à Lyon, ciblant systématiquement des forces politiques de gauche. Le gouvernement ferait mieux d’accélérer les enquêtes et de procéder à la dissolution de ces groupuscules, ce serait plus efficace.

Le mouvement des gilets jaunes est-il un facteur d’amplification de l’antisémitisme ? Je crois au contraire l’inverse. Le mouvement a remis au centre la question sociale et démocratique à travers les deux revendications phares autour de la restauration de l’ISF et de l’instauration du référendum d’initiative citoyenne. Malgré les tentatives de l’extrême-droite d’imposer le thème de l’immigration à travers la polémique sur les accords de Marrakech, le sujet n’a absolument pas percé, ni sur les ronds-points ni dans les slogans dans les manifs. L’extrême droite est même en train d’essuyer une défaite idéologique dans ce mouvement. Qu’en aurait-il été s’il n’y avait pas eu ce mouvement des gilets jaunes ? Mais précisément, Macron n’a eu de cesse de ramener la question de l’immigration et même de la laïcité dans le « Grand débat national » alors même que ces thématiques sont absentes des ronds-points et des manifs !

On nous dit que les théories du complot seraient plus présentes chez les gilets jaunes et des sondages attesteraient que l’antisémitisme serait plus fort chez celles et ceux qui se déclareraient « gilets jaunes ». On pourrait rappeler les amalgames de Valls lorsqu’il était premier ministre, qui n’hésitait pas à fustiger les « jeunes des quartiers », « les musulmans » comme les responsables d’un nouvel antisémitisme et s’étonner que les mêmes qui dépeignent aujourd’hui les gilets jaunes en antisémites n’ont cessé également de dire que « les quartiers » en étaient absents. Il est vrai que la mobilisation est plus forte dans ce que l’on décrit comme la « diagonale du vide », des zones rurales et périurbaines. Mais quand la macronie à plusieurs reprises a prétendu que les gilets jaunes étaient sous l’influence russe, sans voir (ou faisant mine de ne pas avoir vu) que parmi eux d’autres faisait affaires avec des oligarques russes, de quel côté sont les complotistes ? Quoiqu’il en soit, est-ce nouveau qu’en période de forte crise sociale deux tendances s’affrontent ? Entre des réponses de justices sociale et de redistribution des richesses et la recherche de boucs émissaires ? Quelles sont les réponses en termes de revendication des gilets jaunes ? Il n’y en a aucune qui soit antisémite ou xénophobe, ni pour rendre « les juifs » responsables de l’accaparement des richesses, ni pour rendre les « immigrés » responsables de « manger le pain des français », qui sont les ressorts des extrêmes droites antisémites et xénophobes.

Fustiger les riches, l’oligarchie, la caste au pouvoir coupée du peuple : est-ce un terreau pour l’antisémitisme ? Comme nous étions les premiers à le décrire lors de la présidentielle, nous sommes, et pas uniquement en France, dans un contexte « dégagiste », où une écrasante majorité de citoyen-ne-s n’en peut plus et remet en cause la légitimité de celles et ceux qui dirigent en leur nom, ainsi que les politiques libérales menées. Cette opposition entre le « eux » et le « nous » est précisément le cœur de l’enjeu entre deux stratégies politiques : entre un populisme facho qui vise à considérer que la colère doit se tourner en horizontalité, contre les immigrés, ou les juifs, ou les musulmans, ou les francs-maçons et généralement in fine contre tous à la fois ; et une autre stratégie populiste qui vise à fédérer le peuple contre le système lui-même, le capitalisme productiviste, son idéologie libérale, ses institutions de la 5ème République, qui lui permettent d’imposer la domination d’une caste oligarchique qui défend ses intérêts contre l’intérêt général.

Enfin, quelles sont les politiques qui favorisent ou au contraire font reculer le racisme et l’antisémitisme ? Le gouvernement prend il la mesure en amplifiant les moyens alloués à l’éducation nationale, à la culture et aux associations ? Non. Pourtant, l’histoire devrait enseigner à ceux qui nous dirigent que répondre positivement à la colère sociale par des politiques de redistribution des richesses, de nouveaux droits, de développement des services publics, de soutien à la culture, au mouvement associatif, à l’éducation contribue à lutter contre toutes les formes d’obscurantisme réactionnaires quand l’austérité, les logiques de concurrence de tous contre tous dans la survie attisent les haines.

Que le pouvoir macronien cesse donc d’instrumentaliser l’antisémitisme pour dénigrer les gilets jaunes et réponde enfin à ses revendications : qu’ils restaurent l’ISF, qu’ils instaurent le RIC, qu’ils mettent en place une politique répondant enfin aux besoins sociaux et à l’urgence écologique. Au contraire, jouer avec le feu du racisme et de l’antisémitisme pour dénigrer la contestation non seulement ne la jugulera pas, mais c’est de plus un acte irresponsable et un grave déshonneur. Après avoir eu besoin de la présence de Marine Le Pen au 2nd tour pour pouvoir accéder au pouvoir, pour mieux le conserver aujourd’hui les voilà qui amalgament honteusement l’insurrection citoyenne à l’oeuvre à un mouvement d’extrême-droite.

Ce n’est pas la lutte contre le capitalisme et le libéralisme qui alimente l’extrême-droite : c’est le capitalisme et le libéralisme qui y conduisent.


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