Quand nos cris se sont tus,
Que nos corps sont repus,
Se mélangent nos sueurs,
Nos intimes odeurs.
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La chambre est une île déserte
Où l’on s’est échoués
Juste après la tempête
De nos délires enfiévrés.
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On aimerait que le temps s’arrête,
Que ces instants durent des siècles,
Ces minutes, ces heures
Où l’on est sans pudeur.
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La chambre est une île déserte
Où l’on s’est échoués
Juste après la tempête
De nos délires enfiévrés.
.
En caresses nos doigts insistent,
En tendresse nos sens persistent,
Pour que se rallument encore,
Les braises de nos corps.
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Qu’il n’y ait plus de nuit ni de jour,
Qu’il n’y ait plus qu’un lit, mon amour.
Jean Luc AILLAUD
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