Dans le cadre de leurs thèmes d’études : « Savoirs et croyances ». Le Grand Orient de France, sur son site et celui de France Culture a organisé une émission sur le néolibéralisme.
C’est Christophe ABAS Grand Maître du GOF qui explique comment l’idéologie libérale s’est développée et s’est imposée. L’intérêt de l’exposé et qui ne fait pas simplement intervenir des paramètres économiques mais aussi des facteurs idéologiques se démarquant de la domination religieuse. Il montre aussi que l’idéologie néolibérale contemporaine repose sur un système de croyances et non sur un savoir scientifiquement établi. On peut réécouter l’émission en utilisant l’un des liens suivants :
http://www.godf.org/index.php/media...
https://www.franceculture.fr/emissi...
http://www.godf.org/index.php/actua...
Rappelons très schématiquement les piliers idéologiques du GOF : humanisme– liberté–égalité fraternité–laïcité–solidarité.
Pour plus de détails sur sa nature et son histoire voir Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand...
Les positions du GOF sur les différents problèmes de société n’ont rien de secrète : On peut les trouver sur son site Internet. Communiqué du GOF http://www.godf.org/#
Comme héritière de la révolution française et du re siècle des Lumières, le GOF à un socle idéologique est de nature libérale ce qui ne signifie pas pour autant qu’il adopte les options idéologiques et économiques de l’ultralibéralisme contemporain.
Voici un texte émanant d’une exposition de la Bibliothèque Nationale de France sur la franc maçonnerie française qui traite de cette question. On accède au texte complet en cliquant sur le lien suivant : Source : BN F http://expositions.bnf.fr/franc-mac...
« Avant de la décrire telle qu’elle apparaît aujourd’hui, il convient de préciser que la franc-maçonnerie française est, par sa nature, sa pratique et son patrimoine culturel, depuis cent cinquante ans, nettement particulière au sein du Landerneau maçonnique mondial. Le courant libéral, comme en Belgique, y est largement majoritaire. Ledit paysage maçonnique français tire ses caractéristiques présentes des décennies 1870 à 1910. Ainsi, au convent dit « international » de Lausanne (1875), rassemblant une minorité de suprêmes conseils – juridictions gérant les grades post-magistraux du rite écossais ancien et accepté (REAA) –, est définie une maçonnerie représentée aujourd’hui par la Grande Loge de France (GLDF). En 1877, le Grand Orient de France supprime (il ne l’interdit pas) l’obligation de la référence au Grand Architecte, faisant de cette obédience le référent de la maçonnerie libérale adogmatique. En 1893-1894 naît à Paris l’Obédience mixte internationale Le Droit humain. Des loges d’adoption souchées auprès d’ateliers masculins de la GLDF, à compter de la décennie 1900, formeront l’Union maçonnique féminine de France (1945), transformée en 1952 en obédience dite « Grande Loge féminine de France » (GLFF). Enfin, en 1913, deux ateliers sécessionnistes donneront naissance à la Grande Loge nationale indépendante et régulière pour la France, devenue en 1948 la Grande Loge nationale française (GLNF), seule obédience reconnue par Londres sauf de 2012 2014.… »
Fin de l’extrait
Hervé Debonrivage
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