Stupéfiant et inadmissible : Noël Forgeard est parti d’EADS avec plus de 8 millions d’euros sans compter les 2,5 millions d’euros de plus value sur les stocks options qu’il a pu retirer un peu avant l’annonce du retard sur l’A380 dont il est directement responsable.

« Je suis écoeuré par ces patrons qui jettent les travailleurs comme des kleenex et s’en mettent plein les poches avant de partir ». Résultat de ces pratiques scandaleuses : 10 000 salariés licenciés sur quatre en Europe.

Ce genre de pratiques se généralise et crée de l’insécurité sociale et un sentiment d’injustice profond.

« Celui qui ne paie pas le ticket de RER va en prison, celui qui vole et met au chômage des milliers de salariés touche des millions. Cela ne peut plus durer. »

La loi doit sanctionner ces patrons voyous qui pantouflent dans les conseils d’administration sans être poursuivis pour délit de non assistance à salariés en danger.

« Je demande que le Parlement fasse un bilan de ces pratiques délictueuses dans le cade d’une commission d’enquête parlementaire. »