m6r.fr : déjà plus de 56 000 signatures

jeudi 6 novembre 2014.
 

Nous avons maintenant bien dépassé les cinquante-six mille signatures. La progression est confirmée. Je m’amuse et me réjouis de voir que la méthode prévue fonctionne. La force de la mobilisation se confirme par le fait qu’elle est d’initiative informe et large venant de tous côtés par les signataires eux-mêmes. Ni les aigreurs, ni les jalousies, ni les perfidies médiatiques n’y ont rien fait. La sortie de Valls contre notre idée, le ralliement de Le Pen à la cinquième République devraient encore nous aider à décongeler les frileux et à faire conclure ceux qui réfléchissent encore. Le mouvement part des bases dans le pays. Le plan de marche semble bien fonctionner car nombreux sont ceux qui ont mis la main à la pâte. Ils ont élargi le cercle des signataires, notamment grâce aux nouveaux outils mis en ligne pour contacter ses propres contacts mails. Je crois que quelques émissions où j’ai parlé du site ont aidé aussi à avancer. Vous seriez stupéfait de voir sur le graphique la courbe des signatures augmenter à chaque fois que le mot « M6R.FR » est prononcé sur un média.

A présent, nous sommes passés à la phase des initiatives pour faire connaitre sur le terrain l’idée de sixième République et de cette façon travailler à la rendre majoritaire dans les esprits. J’avais raconté le travail des amis à la Réunion qui ont peint au pochoir (et peinture à l’eau) le sigle du site M6R.FR. On a vu des amis répandre sur la toile des idées d’affiches d’appel à signer. Je vais évoquer à présent des initiatives que prennent mes amis du Parti de Gauche. Je veux d’ailleurs commencer par les remercier. Car pour eux c’est une situation un peu inconfortable. On leur demande à la fois de se mettre en mouvement mais sans s’approprier le mouvement. Je sais que beaucoup ont peur de faire une erreur et balancent entre leur envie d’agir et les précautions à prendre. Je donne un exemple ici qui m’a été transmis par mes camarades du 13ème arrondissement dans Paris.

« Libérer la parole et les énergies, tel est le cœur du projet de la 6ème République afin que chacun s’empare de la vie publique ». Dans cet esprit, nos amis ont décidé d’aller à la rencontre des habitant-e-s du 13ème pour leur demander : « Si vous aviez le pouvoir, qu’est-ce que vous feriez ? » Partir du quotidien pour proposer des réformes concrètes, des réformes utiles : personne n’est mieux placé que nous-mêmes pour savoir ce qui est bon pour nous. Définir ce qu’on ferait au pouvoir, c’est dire quels droits sont en jeux. Une fois par semaine, ces militants vont à la rencontre des habitants chez eux, discutent, échangent et partagent. « Au fil des discussions, dit leur compte rendu, les propositions s’affinent, s’affutent. Elles sont finalement posées sur le papier pour devenir des affiches ». Celles-ci sont ensuite collées dans la bonne humeur et l’humour. Parlant des gens qui se croisent sans se connaître ni se parler, mes amis expliquent : « Si nous partageons nos idées, nous sortons de l’isolement, nous sommes en mesures de décider de ce que nous voulons pour nous-mêmes ». Ce travail se donne une ligne d’horizon. « Toutes ces rencontres et échanges déboucheront sur une fête dans le 13ème arrondissement le samedi 6 décembre. Rien n’est plus subversif que des hommes et des femmes qui échangent joyeusement pour imaginer un monde plus juste ».

Il me semble que c’est là le travail dont j’entends souvent parler par toutes sortes de gens mais que je vois rarement se mettre en œuvre. Disons les choses comme elles sont : ce sont des militants organisés qui peuvent mener ce travail d’éducation populaire. Mais ils n’éprouvent pas pour le faire le besoin de tout ramener à leur parti. D’ailleurs pensons-y : qu’est-ce que le Parti ? C’est son programme, ses objectifs. Il n’y a donc aucune contradiction dans le fait de faire avancer une idée sans lui mettre une étiquette de propriétaire.


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