Non à la barbarie policière en Grèce

samedi 1er février 2014.
 

Ne pas répondre aux lourdes accusations concernant la tragédie de Farmakonisi qui a vu périr, le jeudi 23 janvier, une douzaine de migrants (principalement des enfants), littéralement abandonnés en mer par la police portuaire grecque, n’a pas suffi au gouvernement conservateur de Samaras.

Aujourd’hui, alors qu’ils manifestaient pacifiquement devant le ministère de la Marine marchande pour dénoncer les circonstances de cette tragédie, des étudiants grecs ont été roués de coups par les forces anti-émeutes de la police grecque et arrêtés.

Le Parti de Gauche s’associe aux camarades de Syriza pour dénoncer la politique migratoire et policière criminelle des autorités grecques et demander la mise en liberté des étudiants arrêtés.

Alors que la Grèce assume la présidence du Conseil de l’Union européenne depuis le 1er janvier, ces pratiques sont indignes des valeurs de solidarité et de liberté que l’Union est pourtant censée promouvoir .

François Ralle Andreoli, co-responsable de la commission Europe du Parti de Gauche


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