Marine Le Pen souhaitait une nouvelle fois s’esquiver et faire perdre du temps à la justice, en demandant au Tribunal de transmettre la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), mais cette demande a été rejetée.

Le tribunal a considéré que la requête de Marine Le Pen, absente d’ailleurs de l’audience ce qui témoigne d’un certain mépris, et seulement représentée par son avocat Wallerand de Saint-Just, manquait singulièrement de sérieux.

Jean-Luc Mélenchon était présent à l’audience, et c’est bien la plaidoirie de son avocate Raquel Garrido, fondée sur le droit, qui a emporté la conviction du juge.

C’est un camouflet pour Marine Le Pen, pourtant avocate de métier, donneuse de leçon en matière de justice et si sûre d’elle ces derniers temps.

L’affaire sera donc à présent jugée sur le fond le 6 février 2014.

Désormais, toutes les manœuvres dilatoires de la présidente du FN sont écartées. La voie est ouverte pour que justice soit pleinement rendue à Jean-Luc Mélenchon et que la chef de l’extrême droite soit sanctionnée comme il se doit pour avoir voulu tricher et perturber un scrutin.

Clin d’œil de l’histoire, le 6 février prochain, la République doit dire : Non à l’extrême droite.