Décidément, Marine Le Pen, c’est un peu la Dalida de la lutte contre le système actuel : « Paroles, paroles, encore des mots, toujours des mots, rien que des mots.. » mais rien de concret pour les travailleurs.Malgré un vague verbiage mal maitrisé et pesant, emprunté frauduleusement au vocabulaire de la gauche, elle n’a pas dit un mot concret contre la finance, contre le système bancaire, contre la rigueur qui se concrétise dans la réduction des dépenses publiques, contre la scandaleuse loi dite de "modernisation sociale", contre la 5e République qu’elle ne veut modifier à la marge que par un peu plus de proportionnelle, etc.
Elle n’a pas fait une seule proposition sociale. Aucune mesure pour partager les richesses, aucune réforme fiscale, aucune augmentation de salaire, aucun encadrement des loyers, aucune loi ni proposition pour interdire les licenciements boursiers…
Nul travailleur de ce pays ne verrait son quotidien s’améliorer si elle venait par malheur, à exercer des responsabilités demain. Par contre, après un silence contre les banquiers, elle s’en est prise aux étrangers, jugeaient responsable de la crise, alors qu’ils n’en sont que des victimes, avec beaucoup d’autres.
Enfin, du point de vue de la mobilisation, cette journée fut un bide cinglant pour le FN. Seul quelques 3000 personnes sont venues l’écouter.
En réalité, Marine Le Pen parle à la droite et aux défenseurs du désordre actuel. C’est pourquoi elle insulte les syndicats et le Front de Gauche. Contrairement aux apparences, c’est "l’idiote utile du Medef". Avec elle, l’oligarchie peut dormir tranquille. Le Fn aboie, divise, mais avec lui, la caravane des mesures antisociales passe.
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