L’Union européenne s’est dotée d’un « privé » au profil inattendu. Pour protéger sa délégation, l’Europe a fait un drôle de choix en se tournant vers Jean-Pierre Chabrut.
Des membres du DPS au défilé du 1er mai 2007 du FN (Marie-Lan Nguyen/Wikimedia Commons/CC) L’ancien commandant d’infanterie de Marine, s’était fait connaître lors de son audition en 1999 dans le cadre de l’enquête parlementaire sur l’agissement et le fonctionnement du DPS, après des incidents en marge des manifestations. La confusion avec les forces de police était savamment entretenue par ses hommes, anciens policiers, militaires et vigiles aux crânes rasés.
Dissout depuis la scission Mégret-Le Pen, le DPS servait d’appareil de renseignement interne pour son président et ressemblait d’avantage à une garde prétorienne qu’à un service d’ordre.
Chabrut avait succédé à Bernard Courcelle à la tête du DPS. Interrogé par la commission sur ses liens avec Le Pen, Chabrut répondait alors fièrement :
« Je dépends directement du président, M. Jean-Marie Le Pen, “point-barre” comme on dit à l’armée ! »
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