Avec la jeunesse grecque contre les violences policière et le FMI

samedi 11 décembre 2010.
 

ELÈNE FERLET ET

Des milliers de jeunes grecques et grecs comméraient ce lundi 6 Décembre dans les rues d’Athènes le second anniversaire du décès d’Alexis Grigoropoulos, un adolescent abattu par balles par un policier en décembre 2008. Cette manifestation a donné lieu à de violentes répressions policières. On dénombre plusieurs blessés, victimes des violences policières, parmi les manifestants et pas moins de 46 arrestations. Les manifestations de solidarité aux détenus ont été elles aussi violemment réprimées hier matin.

Ces manifestations prennent place dans un contexte particulier. En effet, la jeunesse "à 700 euros", spoliée par le gouvernement de Papandréou et de ses prédécesseurs, exaspérée par la soumission de ceux-ci aux diktats du FMI, avait donné une tonalité particulière à cette commémoration en dénonçant la venue de Dominique Strauss Kahn à Athènes ces 7 et 8 Décembre. Celui-ci se voit affublé du titre de "désherbant social" ("partout où il passe, le social ne repousse plus" peut-on lire dans Eleftherotypia). Ce climat de tension n’a pas empêché DSK et Papandréou de commettre une provocation supplémentaire : à la conférence de presse donnée hier aucune traduction en grec n’était prévue. C’est en anglais que les coupes sociales s’imposent au peuple grec avec le soutien de Papandréou, président de l’Internationale "socialiste".

Le Parti de Gauche exprime tout son soutien aux manifestations contre les violences policières, le gouvernement de Papandréou et le FMI et encourage la jeunesse grecque à imposer pacifiquement son message d’insoumission aux diktats libéraux sur la scène politique européenne.


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