Les usines de production d’eau potable de Neuilly sur Marne, Méry sur Oise et Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), exploitées par Veolia Eau, sont bloquées par des salariés en grève qui craignent les conséquences de la baisse du prix de l’eau en Ile-de-France demandée par le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (président André Santini) à la multinationale Véolia.

En effet, le S.E.D.I.F. a confié ( à la majorité des élus de gauche et de droite) jusqu’en 2022 à Veolia la distribution et la production d’eau en promettant de faire baisser le prix de l’eau, jugé trop élevé par certaines associations de consommateurs.

Selon les syndicats (CGT et FO) la CFDT, très faible dans ce secteur, étant absente du mouvement gréviste : " Malgré des bénéfices monstres, Véolia veut faire payer la baisse du prix de l’eau aux seuls salariés de l’entreprise (non-remplacement des départs à la retraite et la remise en cause d’avancements et de primes)".

Alors que les camions de produits chimiques pour traiter l’eau sont bloqués à l’entrée des usines, des négociations direction/syndicats s’engageraient ce 17 novembre dans l’après-midi au siège de la société à Nanterre.