Municipales de Noisy : le PS a affaibli la gauche (9 articles)

mercredi 15 décembre 2010.
 

Corbeil-Essonnes Noisy-le-sec : la stratégie d’addition des cheptels électoraux vient de sombrer dans les urnes (article national PG)

Les résultats des élections municipales partielles de Noisy-le-Sec sont sans appel : la liste "Relançons Noisy", conduite par Laurent Rivoire (Nouveau centre) l’a emporté à 54,71% , avec 700 voix d’avance.

Un résultat d’autant plus accablant pour la gauche que la liste "rouge et verte" menée par Gilles Garnier (Front de Gauche) avait su créer une belle dynamique et arriver en tête au soir du premier tour.

Malheureusement, l’attitude de la Maire sortante, Alda-Pereira Lemaître (PS), aura incontestablement désorienté les électeurs. Pourtant battue au premie tour, elle a fait obstacle à la fusion en maintenant tout d’abord sa liste pour le second tour, générant une confusion et une division qui ont affaibli la liste d’union conduite par Gilles Garnier.

Le Parti de Gauche dénonce l’attitude irresponsable de la part du Parti Socialiste qui, en ne se ralliant pas immédiatement et clairement à la liste conduite par le Front de Gauche, a entraîné aujourd’hui la défaite de la gauche.

Source : http://www.lepartidegauche

8) Résultats du second tour : De mauvais reports de voix du PS ne permettent pas à la gauche de prendre la mairie de Noisy

Maire sortant : Alda Pereira-Lemaître (PS)

Inscrits : 18.895

Votants : 7.444

Exprimés : 7.407

Abstention : 59,89%

Liste Rivoire - Deleu (NC-UMP) : 4.053 54,72% - 30 sièges

Liste Garnier - Pareira-Lemaître (PC-PS-Verts) : 3.355 45,28% - 9 sièges

La maire sortante PS, Alda Pereira-Lemaître avait obtenu un score très faible au premier tour (17,28%). Cela ne l’a pas empêché de vouloir se maintenir au second tour pour faire battre La Gauche ensemble ( PCF Verts PG LO associatifs) qui était, elle, arrivée en tête avec 34,20%.

Il a fallu que des colistiers de la liste socialiste démissionnent de celle-ci dans une ambiance exécrable pour que madame Alda Pereira-Lemaître accepte de se retirer et que la fusion des deux listes de gauche se réalise.

Pendant ce temps, les deux listes de droite fusionnaient rapidement et créaient une dynamique qui a joué à plein sur la petite semaine entre les deux tours.

7) La droite domine à Noisy (article du Parisien)

Noisy-le-Sec repasse à droite. Laurent Rivoire (Nouveau Centre -UMP) emporte largement l’élection partielle. Il gagne avec près de 700 voix d’avance sur la liste de gauche de Gilles Garnier (PC).

Il est presque 22 heures hier soir quand les premiers résultats provisoires tombent en mairie de Noisy-le-Sec. Des cris montent de la salle des mariages où la foule s’épaissit. Une demi-heure plus tard, c’est l’hystérie collective et une marée humaine tachetée d’écharpes bleu turquoise envahit les lieux : le « clan » Rivoire (NC-UMP) sort gagnant avec 698 voix d’avance sur la liste PC-Verts-PS de Gilles Garnier, au second tour de l’élection municipale partielle. La victoire est nette : 54,71%. Elle est applaudie par tout le gratin politique Nouveau Centre et UMP du département : les maires du Raincy Eric Raoult, de Villemomble Patrice Calmejane, de Drancy Jean-Christophe Lagarde, du Bourget, Vincent Capo-Canellas… Celui-ci s’enflamme : « J’ai toujours cru en Laurent Rivoire, c’est quelqu’un qui connaît profondément la ville et qui l’aime, il a une vraie légitimité. » L’élu tient à saluer « le fils de Nicole ». Nicole Rivoire, ex-maire de Noisy-le-Sec, chassée en 2008 par la socialiste Alda Pereira-Lemaitre.

Défaite amère pour la gauche

Hier soir, c’était elle la perdante. Essuyant quelques huées mais aussi beaucoup d’applaudissements teintés de compassion. « Ce fut pour moi un grand bonheur de diriger cette ville. Malheureusement, cela finit aujourd’hui, nous en tirerons les conséquences », a-t-elle simplement déclaré en proclamant les résultats. Le patron de la fédération PS, Philippe Guglielmi, en est amèrement convaincu : « Ce soir les socialistes ont pris une leçon. C’est ce qui arrive quand la gauche est divisée. » Allusion aux mois de crise puis à l’explosion de la majorité municipale, qui ont conduit à cette démission en bloc des conseillers verts et PC, et à cette élection anticipée à la campagne tendue.

Entre les deux tours, la gauche a fait mine de se réconcilier en fusionnant, non sans mal, leurs deux listes. Les électeurs n’y ont pas cru. Hier encore, la rumeur évoquait des menaces à l’intention de partisans de Gilles Garnier, ou encore l’affichage sauvage de tracts dans des vitrines municipales pourtant fermées à clé… Dans la salle des mariages, où le perdant PC Gilles Garnier a voulu afficher son « fair-play », prêt à jouer son rôle d’opposant, les interjections ravies ou ulcérées ont longtemps bataillé. « Vous avez trahi la France, c’est une honte ! » s’indigne un habitant, quand sa voisine estime « qu’on va peut-être voir changer les choses, à Noisy ». « On va essayer », répète à l’envi Laurent Rivoire, notaire de 47 ans, que ses proches ont même vu… pleurer d’émotion, à l’heure d’entrer dans la salle des mariages de ce qui sera bientôt « sa » mairie. Les 39 conseillers municipaux s’y réuniront vendredi pour élire le maire, Laurent Rivoire. Et c’est en principe la doyenne du conseil… sa mère et ex-édile Nicole Rivoire, qui devrait présider la séance et assurer la passation de pouvoirs entre Alda Pereira-Lemaitre et le nouveau maire.

ÉLODIE SOULIÉ

Le Parisien

6) Noisy ce 12 décembre : Le Parti de Gauche appelle l’ensemble des électeurs à apporter leur soutien au second tour à la liste menée par Gilles Garnier pour qu’une nouvelle ère commence

Dimanche dernier à Noisy-le-Sec la liste rouge et verte est arrivée en tête des élections municipales.

Conduite par Gilles Garnier, cette liste marquait une alliance entre les forces du Front de Gauche, EE-Les Verts, LO et des forces locales. Elle est la preuve de l’efficacité du Front de Gauche, capable au premier tour de bousculer le rapport de force à gauche, de conduire une alliance remettant en question l’hégémonie du PS et, au 2ème tour, de rassembler l’ensemble de la gauche pour battre la droite.

C’est la preuve par l’exemple que la population est en attente d’une gauche différente, claire sur ses principes et avec un programme de réel changement.

Le Parti de Gauche se félicite également d’avoir contribué, pour sa part, à cette réussite avec pour la 1ere fois à Noisy une candidate issue de ses rangs.

Il appelle l’ensemble des électeurs à apporter leur soutien au second tour à la liste menée par Gilles Garnier pour qu’une nouvelle ère commence à Noisy

ÉRIC COQUEREL

6) Résultats et enjeux des municipales de Noisy (93)

Jacques Serieys

Municipales de Noisy le Sec : 34,20% pour La Gauche Ensemble (PCF, Verts, PG, LO), 33,53% et 15% pour l’UMP, 17,28% pour PS et alliés

Plusieurs raisons font de cette élection municipale de Noisy un test important.

La droite dirigeait la commune jusqu’en 2008 et Laurent Rivoire compte bien reprendre la fonction de maire occupée par sa mère.

Les Verts se sont retirés de la majorité municipale élue en 2008 derrière la socialiste Alda Pereira-Lemaître provoquant une nouvelle élection.

Premier enjeu : Qui sortira en tête à gauche au premier tour ? la liste sortante autour du Parti Socialiste ou l’alliance La Gauche Ensemble Rouge et Verte (PCF, Verts, PG, LO). Nous connaissons à présent la réponse à cette première question.

La liste menée par Gilles Garnier (PCF) et Anne Déo obtient 2298 voix soit 34,20% alors que celle de la maire socialiste sortante se voit balayée avec 1161 voix (17,28%).

Deuxième enjeu : La gauche est-elle capable, malgré cette concurrence du premier tour de battre la droite dimanche 12 décembre. La liste Relançons Noisy (Nouveau Centre) a obtenu hier 33,53% et une autre liste de droite (UMP) 15%.

En 2008, la liste La Gauche Ensemble avait obtenu 26,61% au premier tour et ses voix s’étaient reportées en totalité pour le second tour derrière Alda Pereira-Lemaître arrivée de peu devant elle (27,13%).

La liste de Nicole Rivoire avait obtenu 40,98% au premier tour de 2008 et vient donc de connaître un recul à 33,53 en 2010.

5) A Noisy-le-Sec : la liste PCF/Verts est en bonne position pour l’emporter Article de L’Humanité

La liste PCF/Verts emmenée par Gilles Garnier et celle menée par Laurent Rivoire (Nouveau Centre) sont arrivées au coude à coude au premier tour de l’élection municipale partielle de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) et devancent la maire sortante PS.

Le taux d’abstention atteint 63,51%, avec 6.894 votants sur 18.895 inscrits.

La liste de Gilles Garnier, avec le soutien d’Europe Ecologie-Les Verts, arrive en tête avec 34,2% des suffrages. Celle de Laurent Rivoire (NC), fils de Nicole Rivoire (MoDem) qui avait été maire de Noisy-le-Sec entre 2003 et 2008, atteint 33,53%.

La maire PS sortante, Alda Pereira-Lemaître, élue en mars 2008, arrive en troisième position, avec 17,28%. Pour le deuxième tour, "on s’oriente vers une alliance avec la liste de Gilles Garnier", a dit cette dernière.

Enfin, la liste de l’UMP Olivier Deleu obtient 15% des suffrages.

Cette élection fait suite à l’implosion en septembre de la majorité municipale de Noisy-le-Sec, ville de 39.000 habitants. Vingt (Verts et communistes) des 30 élus de la majorité, sur un total de 39 conseillers, avaient quitté le conseil, dans un climat très tendu.

Noisy-le-Sec a été communiste de 1959 à 2003, avant de passer au centre à la faveur d’une élection partielle, puis au PS en mars 2008.

4) La gauche à Noisy le sec Article du Parisien

Après la désunion, la réunion ? Les négociations vont aller bon train aujourd’hui, dans le camp de la gauche, après les résultats du premier tour des élections municipales anticipées à Noisy-le-Sec. Le scrutin a été marqué par une participation très moyenne (35,55%), et surtout par l’arrivée en tête de la liste Pour Noisy rouge et verte, tirée par l’ancien maire adjoint PC et conseiller général Gilles Garnier (34,2%).

Les communistes et les Verts, qui avaient quitté la majorité municipale en septembre dernier, dans un climat de crise, semblent donc avoir gagné leur pari. La maire sortante PS, Alda Pereira-Lematre, pointe loin derrière, avec moitié moins de voix (17,3% des voix). C’est visiblement un peu tendue que cette dernière est venue proclamer les résultats vers 22 h 30, devant la foule massée dans la salle des mariages. Si elle n’a visiblement pas apprécié les applaudissements saluant les scores de ses adversaires, la socialiste semblait cependant prête à négocier : « Je suis toujours dans une logique de rassemblement. Je ne me suis jamais trompé de combat. En tant que tête de liste, je vais discuter avec mes camarades de gauche », confiait-elle peu après, approuvée par le secrétaire de la fédération PS Philippe Guglielmi, venu la soutenir.

45 petites voix d’écart

Conforté par son score, entouré de ses amis du PC, à commencer par le patron de la fédération de Seine-Saint-Denis Hervé Bramy, Gilles Garnier envisageait sereinement les tractations autour d’une liste d’union : « Bien sûr qu’il faut une réunification, j’y appellerai en tout cas. D’autant que la droite est vraiment menaçante. » Sa liste n’a en effet que 45 petites voix d’avance sur celle du Nouveau Centre, conduite par Laurent Rivoire, fils de l’ancienne maire de Noisy-le-Sec de 2003 à 2008. Ce dernier devrait également engager des pourparlers avec Olivier Deleu, le candidat malheureux de l’UMP arrivé dernier avec 15% des suffrages. Hier, à 23 heures, peu après l’annonce des résultats, Laurent Rivoire savourait son très bon score à sa permanence, en compagnie de sa mère, « très heureuse » elle aussi. « Je suis très satisfait de ce résultat qui me place quasiment à égalité avec Gilles Garnier », reconnaît-il. Pour le centriste, notaire à Bondy, son choix de composer une liste d’intérêt local composé pour les deux tiers de candidats non encartés a payé : « Je voulais sortir des clivages habituels droite-gauche et faire une campagne de proximité : du local, du local, du local. » Selon Laurent Rivoire, la liste qu’il s’apprêtait à composer avec Olivier Deleu conserve toutes ses chances pour dimanche prochain. « Nous avons travaillé souvent ensemble sans aucune dispute, relève-t-il. De l’autre côté, ils vont recomposer une liste avec des personnes qui se sont déchirées pendant trois ans. Je ne suis pas sûr que les Noiséens le comprennent. »

GWENAËL BOURDON, Le Parisien

3) Gilles Garnier (PCF), tête de liste : « Restaurer la confiance à Noisy »

Quels sont les raisons des désaccords avec la maire PS, Alda Pereira-Lemaître, qui ont conduit à cette nouvelle élection municipale  ?

Gilles Garnier. Pour l’essentiel, c’est le non-respect de la démocratie au sein de la majorité et du conseil municipal. La maire sortante a poursuivi une politique de détournement des engagements pris devant les électeurs en 2008. Une logique clientéliste s’est mise en place, d’autant plus choquante que venant de la gauche, gangrène la politique locale. Enfin, nous regrettons le manque de courage politique pour affronter le dossier de la tranquillité publique autrement que par des réponses de routine  : police municipale et vidéosurveillance. Nous pensons que se revendiquer de gauche demande de faire preuve de courage, celui de ne pas rentrer dans le moule, en apportant des réponses novatrices et en associant les gens aux décisions.

Saurez-vous vous rassembler à gauche au second tour pour battre la droite  ?

Gilles Garnier. Pour notre part, il n’y a aucun doute là-dessus. J’ose espérer que ce sera la même chose du côté d’Alda Pereira-Lemaître. J’ai l’assurance de la plupart de ses colistiers, mais je n’ai pas l’assurance personnelle du maire. J’attends donc d’entendre ce qu’elle dira au soir du premier tour.

Comment s’explique votre alliance dès le premier tour avec les Verts, qui étaient sur la liste de la maire sortante, en 2008  ?

Gilles Garnier. C’est la consécration de nos combats communs. Malgré leur position d’alliés privilégiés du maire, ils n’étaient pas mieux traités que nous, voire encore plus mal. Nous avons travaillé ensemble pendant deux ans et demi sur des projets communs. Et nous nous sommes retrouvés côte à côte dans la lutte contre les expulsions locatives, pour la défense des salariés, le développement des transports.

Quels sont les principaux engagements de votre liste  ?

Gilles Garnier. Nous voulons restaurer la confiance des citoyens envers leur municipalité et en son sein. Nous voulons que cesse la division pour retrouver le sens de la construction collective, restaurer le respect de la démocratie et tenir les engagements pris en 2008 en matière d’investissements et de tranquillité publique, en promouvant des alternatives à la police municipale. Contrairement aux autres listes, nous ne présentons pas un kit ficelé d’avance  : nous proposons aux habitants de partir de leurs préoccupations pour travailler ensemble.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel

2) Une liste PCF, Verts, PG, Lutte Ouvrière et des associatifs

Gilles Garnier, conseiller général (PCF), conduira la liste « rouge et verte » lors de l’élection partielle provoquée par les démissions pour cause de non-respect par le maire (PS), Alda Pereira-Lemaitre, des engagements pris en 2008.

« Nous voulons une ville tournée vers l’avenir, une ville pacifiée, aux couleurs de la solidarité, du dialogue et de la démocratie participative, de l’écologie et du développement durable », déclarait l’élue des Verts Anne Déo, lors de l’inauguration du local de campagne. Elle sera deuxième sur la liste « rouge et verte » conduite par le conseiller général (PCF) Gilles Garnier, pour l’élection municipale partielle, des 5 et 12 décembre prochain. Pacifiée, le mot n’est pas de trop. Rappel des faits. En 2008, après un premier tour où la gauche se présente séparément, socialistes et Verts d’un côté, communistes et acteurs de la société civile de l’autre, l’union au deuxième tour permet la victoire sur la droite et Alda Pereira-Lemaitre (PS) devient maire de la ville. Après cinq années d’une gestion de droite qui avait rendu la ville « sinistrée », selon les mots d’Anne Déo, la population avait placé « de beaux espoirs dans cette reconquête ».

Seulement, pour les élus communistes comme pour les élus Verts, dans de nombreux domaines, comme les transports, le social, le logement, le traitement des agents territoriaux, la mise en place d’une police municipale… « les projets ont été systématiquement ralentis, bloqués, détournés ». Dernier aspect et non des moindres pour ces élus, il y a eu « des dénis de démocratie avec des votes majoritaires non respectés par le maire ». Une telle situation devenant ingérable, les élus communistes et Verts démissionnent, souhaitant un retour devant les électeurs. Pour Alda Pereira-
Lemaitre, qui se dit victime « d’une volonté de saboter son mandat », cette situation « incompréhensible pour la population » est « un crève-cœur ». Ne prenant pas la mesure, visiblement, de ce qui lui est reproché par les autres élus de gauche, elle conduira, même si elle ne fait pas l’unanimité parmi les socialistes locaux, une liste PS. De son côté, la droite espère profiter de cette situation conflictuelle. Deux listes, l’une UMP, tirée par Olivier Deleu, et l’autre du Nouveau Centre, avec Laurent Rivoire, mènent campagne. Essayant, comme le souligne Gilles Garnier, « de cacher leur soutien à la politique de Nicolas Sarkozy en se présentant au nom d’intérêts locaux ».

Se présentant comme, demain, « le pôle de stabilité pour une politique vraiment ancrée à gauche », la liste conduite par Gilles Garnier, qui outre les Verts regroupe aussi le Parti de gauche, Lutte ouvrière et des militants associatifs, se donne pour ambition de convaincre, dans les quatre semaines qui restent, qu’il est possible « non seulement de battre une nouvelle fois la droite mais de remettre enfin Noisy-le-Sec sur de bons rails ».

Max Staat

1) Pourquoi les Verts se sont retirés de la majorité municipale à direction socialiste

Les élus Verts/Europe Ecologie dénoncent depuis longtemps la gouvernance clientéliste de Madame le Maire, son incapacité à piloter son équipe et le non respect des engagements pris devant vous. Devant son refus d’assumer la situation catastrophique dont elle est la première responsable, nous avons pris la décision difficile de rendre nos délégations puis de démissionner du Conseil municipal.

Après l’espoir soulevé en mars 2008, nous comprenons pleinement le désarroi des Noiséens mais nous ne pouvions plus cautionner l’inacceptable ! Cette rupture ne s’apparente surtout pas à une chamaillerie politicienne, ni à une volonté de pouvoir : le blocage ou le détournement de nombreux projets, la mauvaise gestion du personnel communal, les choix démagogiques pour assurer la tranquillité publique, le manque d’exigences envers les bailleurs de la ville, les orientations prises pour le futur plan local d’urbanisme, le déficit de communication…autant de raisons qui justifient notre position.

Notre groupe n’a pas à rougir de son bilan. Voilà déjà 2 ans que nous travaillons au quotidien sur le terrain pour concrétiser le changement politique nécessaire à la collectivité, aide au développement des transports, obtention de nombreuses subventions notamment pour la réalisation de protections phoniques et des aménagements cyclables, sécurisation des voiries, prévention des déchets, verdissement de la ville et protection de la biodiversité, économie d’énergie, permanence de soins, plan d’investissement pluriannuel, élaboration de l’Agenda 21, épicerie solidaire… sans oublier notre implication dans la construction de la nouvelle intercommunalité Est Ensemble.

Ces deux années de travail nous ont permis d’acquérir des compétences certaines qui favorisent la maitrise des dossiers et une connaissance de notre ville : nous souhaitons plus que jamais continuer le travail entrepris dans un climat plus serein et un esprit d’équipe, pour faire face à cette droite qui fait tellement de mal au niveau local et national.

La droite s’empresse de crier au loup mais elle a la mémoire courte, les Noiséens n’ont pas oublié leur gestion catastrophique de la ville pendant cinq ans.

Parce que notre ville a besoin d’une Gauche rassemblée qui porte les valeurs de solidarité et d’écologie, nous appelons tous les Noiséens à nous rejoindre.

Devant l’annonce qui paraît inéluctable d’élections anticipées à Noisy le Sec, les Verts et Europe Ecologie lancent dès ce soir, 30 septembre 2010, un appel au rassemblement des forces de gauche pour battre la droite et mettre enfin en œuvre notre projet.

Source : site Bagnolet en Vert


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