Le parti de gauche exige la relaxe des 16 postiers des Hauts de Seine !

vendredi 1er juillet 2011.
 

5) La justice enfonce les postiers

Lors de l’ultime audience, le procureur a demandé la condamnation des 16 agents de La Poste.

Lundi, au tribunal correctionnel de Nanterre, le procès des 16 postiers, parmi lequels figure le leader du NPA, Olivier Besancenot, touchait à sa fin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le réquisitoire du procureur de la République envers les agents de La Poste, syndiqués SUD et CGT, prétendument accusés d’avoir séquestré 13 cadres à la direction départementale des Hauts-de-Seine en mai 2010, est sévère.

Le procureur, Marie Lambling, a réclamé la condamnation des accusés pour séquestration. Elle a demandé au Tribunal de constater que « les parties civiles ont été purement et simplement privées de leur liberté pendant trois heures ». Ajoutant que « lorsqu’on franchit la ligne blanche et que l’on en arrive à séquestrer d’autres salariés sur leur lieu de travail, nous ne sommes plus dans la liberté sydnciale ». Une version dans la droite lignée de la défense de La Poste. Pourtant, comme le rappelait, il y a une semaine Régis Blanchot, de la fédération SUD-PTT, cette histoire « est un montage complet de La Poste, les cadres se sont autosequestrés, ils avaient des badges pour sortir ». Dans ce contexte de lutte contre la réorganisation du travail « facteur d’avenir », la société anonyme à capitaux publics s’était engagée à ne pas porter plainte. Mais les treize cadres « séquestrés » ont lancé des poursuites individuelles. Concernant la thèse, soutenue par les syndicats, que La Poste les auraient poussés à le faire, la procureur a affirmé qu’elle n’avait été étayée par aucun élément à l’audience. Pour SUD et la CGT, il est clair que La Poste compte faire du procès de ses seize agents un exemple. Le jugement est mis en délibéré. Les accusés devraient être fixés sur leur sort dans les prochains jours. Les postiers encourent une peine maximale de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende.

Camille Boulate

4) Document video sur la solidarité avec les 16 postiers

Pour accéder à cette video, cliquer sur l’adresse URL portée en source de cet article

3) Le parti de gauche exige la relaxe des 16 postiers des Hauts de Seine !

Le procès des 16 postiers des Hauts-de-Seine accusés de «  séquestration  » va finalement se dérouler les 20, 21, 22 et 27 juin.

Le Parti de Gauche tient à apporter son soutien aux militants syndicaux de SUD et de la CGT injustement poursuivis alors que la direction qui a pour politique de gestion des ressources humaines d’user de menaces contre les postiers et « d’entraves au droit de grève » n’est nullement inquiétée.

Le Parti de Gauche sera présent avec Pascale Le Néouannic, Conseillère Régionale Île de France, Secrétaire nationale du PG en charge des libertés et de la laïcité, aux côtés des syndicalistes de la Poste ce lundi 20 juin 2011, pour exprimer sa solidarité, dénoncer la criminalisation des mouvements sociaux et exiger la relaxe des 16 postiers.

2) Répression à La Poste

16 postiers ont été convoqués le 20 juin 2011 par le tribunal correctionnel de Nanterre pour une prétendue séquestration… Une nouvelle attaque contre les grévistes et le droit de se défendre ! Un rassemblement de soutien massif a rassemblé plusieurs personnalités dont Xavier Matthieu, porte parole des Conti, Jean-Batiste Eyraud (DAL), Mgr Gaillot, Annick Coupé (Solidaires), Gérard Filoche, inspecteur du travail et des responsables politiques de la plupart des partis de gauche ( Pierre Laurent PCF, PG, Nicolat Hulot, Arlette Laguiller LO, Popin NPA, Hamon PS…).

Polski, sur Bellaciao

1) La Poste traite ses agents comme des criminels

Devant le tribunal de Nanterre, 300 postiers ont manifesté pour demander la relaxe de 16 syndicalistes poursuivis pour « séquestration ».

« Relaxe  ! » Des cris fusent devant le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine). Lundi, sous les drapeaux de SUD PTT et de la Fapt CGT, près de 300 agents de La Poste ont manifesté pour exiger la fin des poursuites contre seize de leurs collègues, dont Olivier Besancenot. Trois militants de la CGT et treize de SUD comparaissaient pour « séquestration ». Le 10 mai 2010, ils avaient occupé la direction départementale de La Poste, faute d’être reçus par leur hiérarchie.

Ils encourent aujourd’hui une peine maximale de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende. Régis Blanchot, de la fédération SUD PTT, dénonce « un montage complet » de La Poste. « Les cadres se sont autoséquestrés  ! Ils avaient des badges pour sortir. » L’entreprise s’était pourtant engagée à ne pas poursuivre les syndicalistes. Mais les treize cadres prétendument séquestrés ont porté plainte individuellement. L’affaire avait éclaté il y a un an avec l’instauration de Facteur d’avenir dans le département, organisation du travail qui découpe les tournées et surcharge les postiers. Dénoncée par les syndicats, elle avait provoqué de nombreuses grèves. Suivi par un cortège de personnalités et de caméras, Olivier Besancenot, leader du NPA, syndiqué SUD PTT, balance. « Ils veulent faire un exemple. S’il y avait eu séquestration, nous le revendiquerions aujourd’hui  ! La Poste a ciblé les principaux animateurs du mouvement de contestation », rappelant que la CGT et SUD représentent 70% aux élections professionnelles. Venu apporter son soutien, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, constate « une volonté directe du gouvernement de criminaliser l’action syndicale ». Arlette Laguiller, pour Lutte ouvrière, Benoît Hamon, porte-parole du PS, Nicolas Hulot pour Europe Écologie-les Verts, et monseigneur Gaillot ont plaidé pour la relaxe des postiers. Denis Renard, secrétaire général de l’Union départementale CGT 92, appelle à défendre les droits des syndicalistes dans tous les services publics. La dernière audience est prévue le 27juin.

Cécile Rousseau


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message