Régionales : les manœuvres des caciques du P.S. aveyronnais, entre les deux tours, avaient pour but d’empêcher Guilhem Serieys d’être élu (Martine Pérez, PCF)

samedi 24 avril 2010.
 

L’élection de Martine Pérez au Conseil régional n’en finit pas de faire des vagues au sein du microcosme politique millavois. Plusieurs communiqués dans notre rubrique « Opinion » la semaine dernière ou dans cette édition en témoignent. Afin de mettre un terme à cette « tempête dans un verre d’eau » l’intéressée, elle même, a cru bon devoir tenir une conférence de presse afin de remettre les pendules à l’heure.

Et d’expliquer que « les manœuvres des caciques du P.S. aveyronnais, entre les deux tours, avaient pour but d’empêcher Guilhem Serieys d’être élu et de faire coup double en empêchant également mon élection ». La place proposée sur la liste aveyronnaise à l’ancien membre du P.S. la huitième du fait de la parité, ne lui laissait guère de chance d’être élu et Martine Pérez n’a pas souhaité prendre la septième qui lui était donnée pour respecter les accords de campagne et qui a été donnée à une candidate du Front de Gauche de Haute-Garonne. 

Au final Guilhem Serieys a été élu dans le Tarn et Martine Pérez en Haute-Garonne. L’occasion pour l’élue communiste de dénoncer ce système électoral et de plaider pour une véritable proportionnelle intégrale afin que les électeurs y voient plus clair. Elue régionale, elle va continuer à siéger dans plusieurs instances aveyronnaises où elle représentera le Conseil régional. Ce sera notamment le cas pour le Parc Naturel Régional des Grands Causses. 

Au niveau de l’assemblée régionale, Martine Pérez retrouve sa place au sein de la commission permanente où elle sera la seule élue du Sud-Aveyron. Une nomination dans laquelle elle voit « la reconnaissance de Martin Malvy pour le travail effectué lors du premier mandat » où elle y siégeait déjà en tant que présidente du groupe communiste. 

Comme lors de son premier mandat, elle siègera également au sein de la commission des sports et associations. La deuxième commission dont elle fait partie sera celle des transports collectifs. Enfin Martine Pérez en profite pour rappeler que « Je ne vis pas de ma fonction d’élue. Je reverse, comme c’est la règle, l’intégralité de mes indemnités à mon parti, quand d’autres cumulent les mandats en prenant soin de bien augmenter les indemnités qui leur reviennent ». Permanente de sa formation politique, Martine Pérez touche un salaire ainsi que tous les frais inhérents à sa fonction d’élue. Et de préciser pour conclure : « Je n’ai pas comme souci essentiel de couper des rubans et de jouer des coudes pour être sur les photos, si ce n’est aux côtés des travailleurs qui combattent » . 

J.B.


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