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Pour l’avenir de la protection sociale, pour nous c’est Laurent Fabius
1) Alors que les Français sont attachés au modèle social français qui implique une santé pour tous et un financement solidaire, notre système est aujourd’hui déstabilisé.
Le vieillissement de la population entraine de nouveaux besoins : augmentation de la
dépendance, augmentation du nombre des pathologies liées à l’âge (Alzheimer), augmentation
des dépenses de santé (médicaments, examens et soins). C’est aussi un vrai choc
démographique dont il faut tenir compte pour les retraites (d’1/5, les plus de 60 ans vont passer
à 1/3 en 2040.
Le progrès médical est une formidable chance pour les malades, mais il entraîne une hausse
des coûts (nouveaux médicaments, nouvelles techniques, en particulier en imagerie).
Face à ces défis, avec Laurent Fabius, nous voulons sauver et consolider notre système
de protection sociale solidaire.
Malgré des progrès, nous restons inégaux devant la maladie et sa prise en charge.
L’espérance de vie moyenne d’un cadre est supérieure de 6 ans à celle d’un ouvrier. Les risques
professionnels sont différents et il existe un risque social (obésité en particulier chez les plus
pauvres). Les inégalités géographique (déserts médicaux) et financière (peu de spécialistes
sans dépassement) sont majeures.
Avec Laurent Fabius, nous n’acceptons pas la persistance ou l’aggravation de ces inégalités.
2) La droite a échoué. Elle a fait des cadeaux à certains professionnels de santé, sans imposer de contrepartie en particuliers sur le plan de l’implantation géographique et de la répartition entre les disciplines médicales. L’augmentation de ce qui est à la charge du patient a été un facteur d’aggravation des inégalités (augmentation du ticket modérateur, 1 euro par acte...). Elle n’a pas apporté de réponse aux problèmes de coût, avec une pseudo-réforme de l’assurance maladie qui a conduit à une augmentation des déficits.
L’objectif réel de la droite est de remettre en cause le financement solidaire de la protection sociale et des retraites pour aller vers la privatisation et la marchandisation.
3) Face à ces dangers, Laurent Fabius prend des engagements précis en faveur de la solidarité.
Il protégera et renforcera le système de retraite par répartition. Un niveau de retraite
minimum sera créé, à hauteur de 85% du SMIC.
Il créera une cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée à la dépendance, pour être
à la hauteur du défi du vieillissement.
Il renforcera l’hôpital public, en créant notamment des réseaux de soin pour assurer une
meilleure coordination entre tous les acteurs. Un plan d’investissement quinquennal sera engagé
pour améliorer en particulier les délais pour les examens : « rendez-vous pour un scanner ou un
IRM en une semaine au maximum. »
Il assurera l’égalité des soins sur tout le territoire. Pour lutter contre la désertification
médicale, les jeunes médecins, s’ils veulent être conventionnés, devront respecter des
obligations de service public lors du choix de leur lieu d’installation.
Il fera de la prévention la priorité : dépistage, santé scolaire, médecine prédictive, médecine
du travail... Un plan de lutte contre l’obésité sera lancé.
Il engagera une politique volontariste pour la recherche médicale publique et privée, en
augmentant le budget de la recherche et en revalorisant ces métiers.
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