Après la victoire de la gauche aux régionales, infligeons une défaite sociale à Sarkozy ! (par Gauche Unitaire)

jeudi 25 mars 2010.
 

La voix des urnes est sans appel : la droite a connu une défaite électorale majeure.

21 régions sur 22 seront dirigées par la gauche. Sarkozy, ses ministres et ses candidats paient le prix de leur politique de casse systématique des protections sociales, des services publics, des emplois et des salaires. Une politique toute entière dévouée à la satisfaction du patronat et des actionnaires au détriment des besoins du plus grand nombre.

La population a lancé un message clair. Elle ne veut plus de cette politique qui aggrave la crise et rogne nos libertés. Et pourtant, la droite et le patronat n’entendent pas renoncer à leur projet de faire payer la crise aux salariées, aux jeunes, aux précaires, aux retraités. Avec leur nouveau gouvernement, Sarkozy et Fillon veulent resserrer les rangs de la droite pour frapper encore plus fort. Il faut les en empêcher et prolonger dans la rue la sanction des urnes !

Pas touche à nos retraites

La France de n’a jamais été aussi riche et d’ici 2050, la richesse produite va doubler. Il y a donc largement assez de ressources pour financer les retraites à partir de moment où l’on a le courage de prendre l’argent là où il est. Il suffirait par exemple d’augmenter de 0,37 point par an les cotisations patronales pour financer le système de retraites par répartition jusqu’en 2050.

Contre le projet de casse des retraites

Nous exigeons le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans et le retour aux 37,5 annuités de cotisations dans le privé et dans le public. Le taux de remplacement doit être de 75%, calculé sur les 10 meilleures années dans le secteur privé. Aucune pension ne doit être inférieure au Smic.

Amplifier la riposte sociale et politique

La journée du 23 mars a été une première étape. Elle en appelle d’autres, pour construire un véritable rapport de force dans la durée.

Maintenant le vrai débat commence à gauche

Une véritable alternative politique est nécessaire. Nous avons besoin d’une gauche de gauche. Une gauche qui ne recule pas devant l’affrontement avec les classes dirigeantes. Qui place au cœur de sa politique un projet de rupture avec le libéralisme et le productivisme pour répondre aux besoins de ceux qui souffrent des effets économiques, sociaux et environnementaux de la crise du capitalisme. Une gauche qui refuse de s’adapter à un système en crise et qui se tourne vers les classes populaires, les salarié(e)s et la jeunesse.


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