Lepoint.fr : Le gouvernement réaffirme qu’il ne veut pas toucher au caractère public de La Poste. Cette mise au point vous rassure-t-elle ?
Olivier Besancenot : Bien sûr que non ! Le gouvernement s’est inscrit dans une logique de libéralisation et d’application de la directive européenne de mise en concurrence totale des activités de marché postales. C’est l’ouverture du capital en perspective, c’est-à-dire la privatisation. Concrètement, les bénéfices (...)