Chacun le sent : l’écart entre les aspirations du peuple et l’offre politique traditionnelle est devenu un gouffre. La crise sociale, la crise économique, la crise des valeurs, la crise de l’intégration traduisent une crise politique majeure, une crise de la démocratie, une crise de la République elle-même.
Ainsi nous nous apprêtons, au printemps prochain, à nous exprimer dans un cadre institutionnel discrédité et obsolète. La monarchie présidentielle est en loques tandis (...)