Est-il vraiment si opportun de soutenir que les droits à retraite doivent être indexés sur l’espérance de vie, qui varie selon la classe sociale ? Veut-on vraiment que les classes moyennes (vaste fourre-tout qui empêche de penser la notion de classe) restent au travail jusqu’à soixante-dix ans sous le prétexte de financer la retraite des travailleurs manuels dès soixante ans ? A-t-on mesuré, derrière le chantage compassionnel en faveur des plus pauvres, quelles sont les (...)