L’enfer n’existe plus. Depuis le 17 septembre 1969, précisément. Une note de la Bibliothèque nationale précise : « La cote enfer sera close. » C’est sur cette lapidaire oraison funèbre que se refermera toute une ère de l’histoire du livre et des moeurs. Quoi d’étonnant ? La « révolution sexuelle » est passée par là et, en cette « année érotique » où, déjà, le sexe n’est plus qu’argument commercial, renfermer, à part, des ouvrages « licencieux » (...)